Coralie débute sa carrière à Genève, recrutée directement lors de son dernier stage de MBA. Après 5 ans dans les hôtels de la ville, elle se fait chasser par l’un de ses clients : l’UEFA ! Missions, voyages, réseau : elle nous raconte tout en vidéos.
Vos premiers jobs ?
J’ai intégré l’équipe du Swissôtel Hôtelen tant que Coordinatrice Restauration.
Je suis restée 2 ans ½, puis j’ai eu la possibilité de passer dans un autre hôtel,le plus gros porteur de la place à Génève, le Keminski J’ai intégré d’abord l’équipe en tant que Commerciale Banquets, même si l’idée c’était d’avoir une Commerciale Externe. Du coup j’avais une double casquette : je faisais desévénementsmais j’avais aussi uneprospection client.
A la suite de cela, on m’a proposé unepromotion, toujours au Kempinski, où je suis devenue Responsable Commerciale d’un plus gros marché avec des plusgrands comptes.
L'UEFA, que j’ai ensuite intégrée en 2013, était finalement un prospect, un de mes targets. Je voulais récupérer leur business dans un autre hôtel et puis finalement c’est eux qui m’ont récupéré.
Comment peut-on faire de l'hôtellerie dans le football ?
J’ai intégré l’unité de l'UEFA qui s’occupe dudéveloppement des concepts hôtelierset de manière générale des événements. J’ai donc gardé ma casquette "hôtellerie", mais dans des plus grosses structures.
Finalementaujourd’hui je suis cliente des hôtels, mes collègues sont devenus mes clients pour lesquelsj’organise des événements à l’international.
Votre quotidien, c'est quoi ?
- Suivre un groupe sur place
- Contracter un hôtel
- Négocier avec des chaînes hôtelières et différents prestataires.
- Gérer des rooming lists
- Organiser toute la logistique liée à l’évènement (transport, dîner de gala, etc)
Pour des groupes qui vont de 20 personnes à des concepts allant jusqu’à 8000 chambres sur des événements. On travaille de 6 mois à 4 ans à l’avance.
Voyagez-vous beaucoup ?
30% de mon temps de travail, je suis à l’étranger.
L’UEFA se compose de 55 fédérations internationalesau sens large de l’Europe. Donc on est amené à bouger.
Et moi c’est ce qui me manquait dans le milieu de l’hôtellerie "pure". J’avais besoin d’aller vers l’extérieur, de pouvoirvoyager. Donc c’est très intéressant même si ça demande beaucoup deflexibilitéaussi. Mais c’est très enrichissant.
Les opportunités sont nombreuses en hôtellerie ?
Le marché du travail n’est pas forcément facile aujourd’hui. La chance que l’on a en hôtellerie c’est que c’est unmétier qui est porteuret où il y a dutravail, à partir du moment où vous êtesmotivé.
Etre dans l’hôtellerie c’est :
- être orienté client,
- gérer le stress, les priorités dans les priorités, une dynamique de groupe
- manager des équipes internationales avec des cultures et besoins différents.
Avez-vous des contacts avec les Vatéliens ?
Je suisrestée très prochede plusieurs personnes. Récemment j’étais envacanceschez une amie au Sénégal. Je vais aller aumariaged’une autre cet été.
Donc on a gardé des liens proches. Et ce qui est intéressant aussi c’est de voir ladiversité des parcours. Moi je suis sortie de la promotion 2008. 10, 11 ans maintenant plus tard on voit que chacun a suivi son parcours et qu’il y a de vraiesbelles réussites.