Des programmes trop chargés
Depuis le bac 2015, l’histoire-géo fait à nouveau partie des épreuves obligatoires pour les filières S, 5 ans après que la réforme Chatel du lycée ne la rende optionnelle. Ce changement ne fait pas le bonheur de tous, les professeurs et leurs syndicats notamment dénoncent des programmes trop chargés impossibles à terminer avant la fin de l’année scolaire.
Il faut dire que les élèves de terminale S ne dispose que de deux heures d’histoire-géo par semaine. « Dans les exigences des épreuves du Bac, il y avait aussi une nécessité de presque exhaustivité qui a rapidement débordé les élèves, les mettant en difficulté » a expliqué Claire Guéville, responsable nationale du secteur lycées du SNES-FSU et professeur d’histoire. Elle va plus loin, décrivant un programme « foisonnant et partant dans tous les sens » obligeant à « zapper certains points, en les abordant, mais sans les approfondir ».
Un allégement espéré
Le SNES-FSU a ainsi demandé une « refonte des programmes», mais, étant donné la situation d’urgence dans laquelle les enseignants semblent se trouver, « un allégement » immédiat. Une pétition a été lancée par divers syndicats.
Parmi les pistes envisagées pour arranger la situation, la possibilité pour les élèves de choisir entre davantage de sujets le jour du bac, ce qui permettrait de supprimer certains points. On découvre en effet que certains sujets ont déjà été abordés les années précédentes ou « se recoupent entre histoire et géographie » explique Alice Cardoso, responsable du groupe Histoire-Géo du SNES-FSU.
Tous espèrent qu’à terme « une solution sera trouvée » par l’Éducation Nationale.