Une bonne dose de curiosité mélangée à un grand sens de la débrouillardise, le tout saupoudré de rigueur et d’un soupçon d’organisation. Voilà la recette qui motive et qui fait avancer Rayane pour jongler au quotidien entre ses cours, son alternance et ses projets persos.
Dès la troisième, le jeune homme est tombé dans la marmite du codage informatique, lors d’un stage. Attiré par l’aspect « très créatif et logique » du développement web, Rayane poursuit cette passion après le bac, en bachelor. L’entrepreneur et étudiant décide ensuite d’approfondir ses compétences en data et en intelligence artificielle en poussant les portes de la Passerelle des métiers du numérique (PMN), école de référence pour former aux métiers du digital.
Aujourd’hui en Mastère 2 Data Engineer, qu’il suit en alternance, Rayane revient sur son parcours et ses ambitions. Rencontre.
Un programme et une organisation flexibles, ancrés dans le concret
Après son bachelor, lorsqu’il décide de faire de l’univers du web et de l’IA son terrain de jeu pour ses études, Rayane cherche une école capable de l’amener rapidement et concrètement à un métier. Le choix de PMN, connue pour sa pédagogie et sa flexibilité, se fait alors assez naturellement.
Cette pluralité d’organisation me permet d’être plus efficace, de switcher rapidement d’une tâche à une autre
Pour chaque profession préparée par l’école, une liste de compétences est à maîtriser. Parmi celles-ci, l’étudiant peut choisir celles qui lui manquent pour parfaire son expertise en IA. « Avec PMN, je peux adapter mes compétences aux attentes du marché du travail », résume l’étudiant. Concrètement, les cours sont organisés en modules de quelques jours, encadrés par des professionnels du secteur. Chaque séquence commence par des bases théoriques avant de laisser une large place à la pratique : « On fait des petits exercices, puis un projet concret. Ça ressemble vraiment à ce qu’on pourrait nous demander en entreprise. »
Cette flexibilité, Rayane la retrouve aussi dans le format 100 % à distance proposé par l’école. Une organisation qui lui permet d’apprendre à son rythme, selon les exigences propres à chaque cours. « Il y a des modules où je dois être très concentré, donc je m’isole dans le calme de mon bureau. À l’inverse, quand je connais déjà les notions, je peux avancer plus vite et libérer du temps pour autre chose. Cette pluralité d’organisation me permet d’être plus efficace, de switcher rapidement d’une tâche à une autre ».
Un pied dans l’entreprise, un autre dans l’innovation
Trois semaines par mois, Rayane est en alternance dans une grande entreprise du secteur de la Défense. Depuis un an et demi, il développe des outils pour améliorer le support informatique en interne. « Je facilite les procédures d’accueil, les interventions… Par exemple, j’ai conçu une solution pour simplifier les commandes de matériel informatique », témoigne le jeune homme. Une expérience riche qui lui permet en outre de mieux comprendre les codes du monde pro : « La vie de bureau, le relationnel… ce sont des choses qui s’apprennent ».
Il y a un réel créneau autour de l’automatisation des processus avec des agents autonomes. C'est une compétence encore assez rare et j’aimerais bien me positionner là-dessus.
Mais Rayane ne se limite pas à sa mission d’apprenti. Dès qu’il en a le temps, il travaille sur ses propres projets. Avec deux amis, il a lancé une boîte de prestations en développement web. L’un de leurs projets les plus ambitieux du moment ? Une solution d’apprentissage « tout-en-un », pensée à la fois pour les élèves et les enseignants. « L’idée, c’est de fournir des outils pédagogiques, tout en automatisant certaines tâches chronophages et administratives pour les profs ».
Basée sur l’IA et le traitement de données, cette solution colle parfaitement aux centres d’intérêt de Rayane et répond à un secteur en pleine mutation.« Une fois mon diplôme en poche, je veux continuer à développer ce produit. Pour moi, il y a un réel créneau autour de l’automatisation des processus avec des agents autonomes. C’est une compétence encore assez rare, et j’aimerais bien me positionner là-dessus », avance-t-il.
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L’IA avant tout, et l’envie de transmettre en plus
S’il n’exclut pas une embauche en CDI dans une entreprise spécialisée dans l’IA, Rayane se voit bien développer ses propres solutions en sortant d’école, voire enseigner un jour. « De la même manière que certains de mes profs à PMN m’ont marqué, j’ai cette volonté de transmettre mon savoir et ma passion », glisse le jeune homme qui a déjà initié ses petits frères au code et au développement web.
Ce dont il est sûr en revanche, c’est de continuer dans le secteur de l’IA : « C’est un domaine ultra porteur, vers lequel PMN nous accompagne super bien, avec une formation sur mesure, souple et évolutive », estime-t-il.
Son conseil pour un étudiant tenté par la même voie ? Le même qu’il a donné à ses petits frères : « il faut se renseigner, tester, pour voir ce qu’on aime vraiment. C’est un vrai travail de réflexion, il ne faut pas choisir ce domaine uniquement pour le salaire. Il faut une certaine passion. »
