Un tiers des jeunes part à l’étranger durant ses études

Les séjours à l’étranger sont-ils en voie de devenir un passage obligé pour les jeunes français ? Selon l’agence Erasmus et le Céreq (Centre d’études et de Recherches sur les Qualifications), plus de 200 000 jeunes ayant terminé leurs études en 2010 sont partis à l’étranger durant leur cursus. Mais tout le monde a-t-il les mêmes chances de partir ? Zoom sur les chiffres clés.
Mis à jour le / Publié en mars 2016
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Partir à l'étranger pendant ses études.

Selon l’enquête Génération 2010 réalisée par l’agence Erasmus et le Céreq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications), un jeune sur trois a franchi les frontières françaises pour effectuer une partie de ses études à l’étranger. Les chiffres, qui concernent les étudiants ayant terminé leurs études en 2010, permettent de faire un tour d’horizon des profils de ces jeunes qui se lancent dans la grande aventure de l’inconnu.

Un sur trois oui, mais qui ?

Selon l’étude, la plupart des étudiants concernés partent généralement lorsqu’ils atteignent un niveau bac +5. Ceux qui figurent premiers de la liste sont notamment les étudiants en école d’ingénieurs et de management (81 %), tandis que les étudiants des filières universitaires scientifiques sont bien moins nombreux (41 %). Ce constat est peu étonnant puisque de plus en plus d’écoles rendent les départs à l’étranger systématiques pour leurs élèves. Du côté des filières des mathématiques, des sciences et techniques ainsi que des sciences humaines et des lettres, les départs à l’étranger sont moins courants, mais représentent tout de même presque la moitié des étudiants (41 % pour la première et 46 % pour la seconde).

On notera que les étudiants bretonsrhônalpins et franciliens figurent parmi les plus mobiles puisque plus d’un sur trois parmi eux part à l’étranger dans le cadre de ses études.

Certains étudiants défavorisés ?

Si les chiffres démontrent qu’il existe certaines inégalités sociales entre ces étudiants, les plus défavorisés ne sont toutefois « pas exclus de la mobilité » selon les enquêteurs. On peut notamment pointer la différence qui sépare les étudiants dont les parents sont cadres (moins d’un sur deux partent à l’étranger) et les enfants d’ouvriers (un peu plus d’un sur cinq). Une autre différence moins flagrante est à noter : les étudiants qui résident en Zone Urbaine Sensible (ZUS) sont 23 % à partir à l’étranger contre 30 % d’étudiants résidant hors-ZUS.

Où partent les étudiants français ?

Sans réelle surprise, l’agence Erasmus et le Céreq concluent que la grande majorité des étudiants interrogés ont choisi la proximité géographique et/ou culturelle en partant à l’étranger, à savoir l’Europe comme toute première destination, suivie par l’Amérique, et pour moins de 10 % d’entre eux l’Afrique.

Alors que la « fuite des cerveaux » française est une source d’inquiétude dans l’ère du temps, certains croiseront les doigts pour que ces étudiants qui partent à l’étranger n’y restent pas, et surtout pas pour de bon !

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