L’appel de l'international est plus fort que tout et tu as enfin décidé de céder ? C’est une excellente idée ! Mais faire ses études dans un autre pays, même si ce n’est qu’un semestre, ça ne se fait pas sur un coup de tête ! Tout doit être méticuleusement préparé, à commencer par la destination que tu choisis.
On ne va pas juste étudier au Japon, car on est fan de manga. Tu dois absolument te renseigner sur ce que tous les pays ont à t’offrir. Et pour t’aider à faire ton choix, Delphine Lefebvre, responsable de la mobilité étudiante à l’ESSEC, te dévoile ses 5 conseils.
1. Établis une première sélection
Face à l’offre pléthorique des destinations d’échange, il faut commencer à définir les critères qui te permettront d’éliminer certains établissements ou pays qui ne t’intéressent vraiment pas du tout. L’idée ? Pouvoir réduire la liste des universités partenaires pour en garder seulement une dizaine.
Ces critères, c’est à toi de les définir en fonction de l’expérience que tu veux construire – et de ce qu’elle peut apporter sur ton CV. Delphine Lefebvre recommande de s’interroger sur les spécialisations proposées, la volonté de sortir de sa zone de confort ou encore l’objectif de l’échange.
Il faut faire des choix plus ambitieux et originaux
2. Sois pro-actif
Après avoir réalisé cette liste restreinte d’universités, il va falloir faire un seul et unique choix. Eh oui ! Tu ne pourras pas te rendre dans 10 destinations différentes durant ton échange. « Il faut se renseigner directement auprès des établissements sélectionnés pour regarder leur localisation et leur offre de formation », conseille la responsable de la mobilité étudiante de l’ESSEC.
Ton échange doit coller à tes aspirations, certes, mais il doit aussi répondre à tes objectifs académiques et professionnels. Si tu veux travailler dans l’univers de la finance, opter pour Hong Kong ou Londres peut être intéressant. Cela te donnera aussi la possibilité de participer à des événements de diplômés de ton école ou organisés par des entreprises, à destination des étudiants de la région.
3. Lis les rapports d’échange
Tu ne le sais peut-être pas, mais de nombreux étudiants doivent rédiger un document qui fait suite à leur semestre à l’étranger. C’est notamment le cas à l’ESSEC. Ces rapports sont très précieux, car ils fournissent un retour d’expérience sur ce qui a plu ou non aux élèves de l’école. « Il est possible d’y trouver de nombreuses réponses aux questions que les jeunes se posent sur les établissements ou leur spécificité », constate Delphine Lefebvre.
Les rencontres peuvent aussi donner des idées de destination
4. Contacte les étudiants
Quoi de mieux que de parler avec une personne qui a vécu cette expérience que tu t’apprêtes à connaître ? « Les rencontres peuvent aussi donner des idées de destination », souligne la responsable de la mobilité étudiante de l’école de commerce. Dans les établissements, tu pourras parler avec des étudiants qui ont déjà réalisé leur échange, mais aussi avec des élèves internationaux qui proviennent de villes et pays qui t’intéressent. Tu dois en profiter pour poser toutes les questions qui te viennent à l’esprit.
Au-delà des étudiants, tu peux aussi te tourner vers le service des relations internationales. « Ils organisent régulièrement des événements qui permettent aux étudiants de faire leur choix », complète Delphine Lefebvre. De quoi récolter un max d’infos pour être sûr de profiter pleinement de ton échange.
5. Garde l’esprit ouvert
Si tu restes focalisé sur une seule destination d’échange, tu peux passer à côté de belles opportunités. Tu peux également être déçu, si tu ne décroches pas l’université qui te faisait tant rêver. « Chaque école a un processus d’affectation et certaines destinations sont très prisées », explique Delphine Lefebvre. Ainsi, il est important d’avoir plusieurs plans B en tête.
« Il faut faire des choix plus ambitieux et originaux. Cela nous a montré que ce sont les expériences les plus riches où les étudiants se découvrent autrement », observe la responsable de la mobilité étudiante de l’ESSEC. « Il faut postuler là où on souhaite aller, mais toujours garder un petit espace pour l’imprévu », conclut-elle.