Ces dernières années, nombreux étaient les étudiants à penser que leur avenir se situait hors de nos frontières. Près de 30% d’entre eux n’hésitaient pas à tenter leur chance ailleurs dans l’espoir de trouver un emploi qui leur correspondrait davantage et une situation plus confortable. Cette tendance est pourtant en train de s’inverser d’après une étude publiée par Opinion Way.
La France à nouveau attractive ?
Une tendance qui s’inverse
13% en 2012, 27% en 2013 et 2014, 21% en 2015… L’humeur des jeunes diplômés français serait-elle en voie d’amélioration ? Oui, d’après Opinion Way qui publie pour la quatrième année consécutive une étude concernant l’optimisme des étudiants. 51% d’entre eux se déclarent plus confiants en ce qui concerne leur perspective d’emploi en France, un chiffre en net augmentation par rapport à l’année dernière.
Mais toujours des envies d’ailleurs
Pour beaucoup, l’avenir se situe à nouveau en France, alors que ces dernières années les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, la Suisse et le Royaume-Uni figuraient parmi les pays les plus attractifs. Une autre tendance se dessine toutefois dans ce nouveau sondage, les envies lointaines et exotiques, l’Océanie et l’Asie se plaçant désormais en tête des destinations qui tentent le plus les diplômés français.
L’expatriation fait encore rêver
Enrichir son CV
A la question « pourquoi envisagez-vous de travailler à l’étranger », la majorité des étudiants répondra qu’il s’agit avant tout de multiplier les perspectives d’emploi. 45% d’entre eux déclarent également que l’objectif est simple : enrichir le CV, afin de revenir plus tard en France en maîtrisant de nouvelles méthodes mais aussi une langue étrangère, vrai plus au moment de l’embauche.
Le sentiment des expatriés
Et les expatriés dans tout ça ? La France a souffert de la fuite de ses cerveaux ces dernières années. Qu’envisagent-ils de faire aujourd’hui ? Pour 43%, le choix de l’étranger répondait à une envie de découvrir un milieu professionnel et culturel différent, mais surtout de meilleure qualité notamment en termes de moyens. Près d’un tiers de ceux qui travaillent à l’étranger depuis 5 ans envisagent d’y poursuivre l’intégralité de leur carrière, mais les autres espèrent encore rentrer à condition que l’état du marché français de l’emploi s’améliore, il s’agit encore du principal obstacle à leur retour éventuel.