Protéger les données sensibles, contrer les attaques informatiques, traquer les failles avant les pirates… Bienvenue dans le monde passionnant (et lucratif) de la cybersécurité ! Face à des cybermenaces de plus en plus sophistiquées, les entreprises se battent pour attirer les meilleurs experts.
Résultat ? Des salaires qui donnent envie de dépoussiérer son clavier. Que tu sois déjà dans le domaine ou que tu envisages de t’y lancer, voici le top 10 des métiers de la cybersécurité qui paient le mieux !
Chief Information Security Officer (CISO) : entre 90 000 et 200 000 euros brut par an
Le CISO, c’est un peu le grand manitou de la cybersécurité. Il pose les règles, anticipe les attaques, dirige une équipe de pros du pare-feu et rassure le big boss quand ça chauffe. En cas de crise, c’est lui qui pilote le plan de bataille pour sauver les données et la réputation de l’entreprise. Autant dire qu’il dort rarement sur ses deux oreilles… En contrepartie, ce job peut te rapporter gros ! Un CISO dans une multinationale dépasse généralement les 200 000 euros bruts par an (plus de 13 000 euros net par mois).
Expert en cybersécurité : entre 60 000 et 120 000 euros brut par an
Véritable maître du bouclier numérique, l’expert en cybersécurité veille à ce qu’aucune faille ne passe entre les mailles du filet. Il traque les vulnérabilités, teste les systèmes, déploie les défenses les plus solides et conseille les équipes pour rester un cran devant les pirates. Un jour, il bloque une attaque. Le lendemain, il audite toute l’infrastructure pour qu’aucune porte d’entrée ne soit oubliée.
Dans une grosse entreprise ou un cabinet de conseil réputé, un expert chevronné peut viser jusqu’à 120 000 euros brut par an (près de 8 000 euros net par mois), surtout s’il collectionne les certifications convoitées comme le CISSP ou le CEH.
Pentester (testeur d’intrusion) : entre 50 000 et 100 000 euros brut par an
Le pentester est en quelque sorte un hacker « éthique ». Sa mission : percer les défenses d’une entreprise avant que de vrais pirates ne le fassent. Il fouille, teste, force les portes numériques, et note tout ce qui cloche pour que rien ne reste vulnérable. Plus il est ingénieux, plus il est précieux !
Un pentester expérimenté, surtout s’il est freelance ou bosse pour une boîte spécialisée, peut grimper jusqu’à 100 000 euros brut par an, soit plus de 6 500 euros net mensuels. Un métier taillé pour ceux qui adorent résoudre des énigmes, mener des enquêtes façon film de suspense…
Analyste SOC (Security Operations Center) : entre 40 000 et 80 000 euros brut par an
L’analyste SOC, c’est le vigile numérique qui ne dort jamais. Jour et nuit, il garde un œil sur les alertes, traque la moindre activité louche et déclenche l’alarme dès qu’un pirate pointe le bout de son nez. Une intrusion ? Il isole le problème avant que ça dégénère. Plus l’entreprise a une forte notoriété ou manipule des données sensibles, plus ce rôle devient important. Un analyste SOC senior peut grimper jusqu’à 80 000 euros brut par an (environ 5 000 euros net par mois), et encore plus s’il pilote une équipe de cybersentinelles.
Architecte cybersécurité : entre 70 000 et 130 000 euros brut par an
L’architecte cybersécurité conçoit toute l’ossature de la sécurité IT. C’est lui qui dessine toute la structure de défense (choix des technologies, élaboration des protocoles, tests de solidité et audits techniques). Chaque recoin du système doit être pensé pour résister aux attaques les plus sournoises.
Et rien ne lui échappe ! Il prévoit les failles avant qu’elles n’existent et met en place les solutions pour que personne ne puisse passer. Dans une grande organisation, un architecte expérimenté peut viser jusqu’à 130 000 euros brut par an, soit près de 9 000 euros net mensuels. Un joli pactole à la clé !
Consultant en cybersécurité : entre 50 000 et 100 000 euros brut par an
Le consultant passe de client en client pour auditer les systèmes, repérer les failles, mettre tout le monde en conformité, et préparer les plans d’action pour parer aux pires scénarios. Aucun jour ne se ressemble : aujourd’hui une start-up, demain une banque, la semaine suivante un grand groupe industriel. Sa polyvalence et ses conseils sur mesure font de lui un profil très courtisé. Un consultant confirmé peut viser jusqu’à 100 000 euros brut par an (près de 7 000 euros net par mois), et parfois bien plus en freelance.
Ingénieur sécurité réseau : entre 45 000 et 90 000 euros brut par an
L’ingénieur sécurité réseau, c’est le gardien du pont numérique. Aucune donnée ne passe sans son feu vert. Firewalls costauds, VPN verrouillés, mots de passe bien protégés, authentification multi-facteurs… Il met en place tout un arsenal pour que les connexions internes et externes soient à l’épreuve des attaques. Il surveille, teste et renforce en continu pour rester toujours un pas devant les hackers. Plus le secteur est sensible, plus la mission est vitale… et bien payée ! Un ingénieur sécurité réseau expérimenté peut viser jusqu’à 90 000 euros brut par an, soit 6 000 euros net par mois.
5 métiers du numérique qui vont cartonner ces prochaines années
Incident Responder (analyste en réponse aux incidents) : entre 45 000 et 85 000 euros brut par an
Quand ça dérape et qu’un pirate réussit à passer les défenses, c’est lui qu’on appelle en urgence ! L’incident responder isole la menace, limite les dégâts et remet le système sur pied aussi vite que possible.
Dans la foulée, il mène l’enquête pour comprendre comment l’attaque a eu lieu et s’assurer qu’elle ne se reproduira plus. Un rôle sous tension, réservé à ceux qui gardent leur sang-froid même quand les alarmes clignotent de partout. Avec de l’expérience et de la réactivité, il peut viser jusqu’à 85 000 euros brut par an (environ 5 500 euros net mensuels), et souffler un peu quand tout est sous contrôle !
Spécialiste en forensic (analyse judiciaire) : entre 50 000 et 90 000 euros brut par an
Le spécialiste en forensic, c’est le Sherlock Holmes du cyberespace. Après une attaque, il remonte la piste laissée par les pirates, récupère chaque indice numérique et reconstitue pas à pas le scénario de l’intrusion. Grâce à lui, on peut porter plainte avec des preuves en béton ou renforcer la sécurité pour éviter une récidive.
Sa minutie et son flair sont essentiels pour coincer les coupables (et rassurer la direction). Un expert en forensic chevronné peut dépasser les 90 000 euros bruts par an (6 000 nets par mois). De quoi prouver qu’un bon enquêteur vaut son pesant de bitcoins !
Auditeur en cybersécurité : entre 45 000 et 80 000 euros brut par an
L’auditeur en cybersécurité farfouille partout, épluche chaque recoin du système, vérifie que tout colle aux normes (ISO 27001, RGPD & co), et débusque la moindre faille planquée sous le tapis. Une fois le diagnostic posé, il sort son plan d’action pour blinder la sécurité et éviter les mauvaises surprises. Résultat : les clients dorment sur leurs deux oreilles.
Dans un cabinet de conseil réputé, un auditeur senior peut tranquillement viser les 80 000 euros bruts par an (un peu plus de 5 000 euros net par mois). Un poste en or pour ceux qui aiment jouer les détectives.