Avec les années, le traditionnel concours de beauté désuet s’est transformé pour mettre en avant la personnalité des candidates de Miss France. Épreuve de culture générale, discours engagés… La présence d’un jury 100% féminin s’assure même d’éviter les biais liés au physique.
Ce pivot réalisé lors de l’élection se traduit aussi dans le profil des candidates. Cette année, on retrouve aussi bien une diplômée d’école de journalisme que des étudiantes en médecine ou en pharmacie. Le secteur médical est d’ailleurs surreprésenté chez les candidates à Miss France 2025. Envie d’en savoir plus sur leurs parcours ? On t'en dit plus !
Les diplômes des Miss en activité
Parmi les 30 prétendantes à la couronne de Miss France 2025, 13 ont déjà terminé leurs études. Véto, commerce, BTS… Tous les cursus sont représentés ! Voici un aperçu des professions des candidates de l’élection 2024 :
Miss Auvergne : Après un bac S, Romane Agostinho a intégré une licence de biologie. Elle a poursuivi ses études dans l’ostéopathie animalière pendant 5 ans. Aujourd’hui, elle travaille dans ce domaine auprès de chiens et de chats porteurs de troubles moteurs ou du comportement.
Miss Bourgogne : En terminale, Clara Diry a opté pour les enseignements de spécialité SES et HGGSP (histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques) avant d’intégrer l’école de commerce ESSCA. Elle vient tout juste d’obtenir son bachelor en management international, commerce international et marketing. Elle s’est consacrée depuis octobre à la préparation du concours Miss France 2025.
Miss Corse : Si Stella Vangioni s’est d’abord orientée vers des études de traduction, elle a souhaité vivre pleinement de sa passion pour le métier de comédienne. Après avoir rejoint une école de cinéma, elle est désormais actrice dans la série Un si Grand Soleil diffusée sur France 3.
Miss Franche-Comté : Son bac L en poche, Manon Le Maou a décidé de s’orienter vers l’univers de la gendarmerie. Elle exerce actuellement en tant que gendarme.
Miss Guadeloupe : Aujourd’hui conseillère numérique pour le conseil départemental de la Guadeloupe, Moira André a décroché un master en e-commerce et réseaux sociaux de l’Université Paris-Est-Créteil (UPEC).
Miss Île-de-France : Après son bac, Julie Dupont est partie aux États-Unis pour obtenir un bachelor en radio et télévision au Montgomery College. Elle a ensuite décroché un bachelor de l’EFJ, réalisé un master 1 en journalisme d’investigation à l’IEJ avant de poursuivre en M2 à l’ESJ Paris. Elle a été un temps journaliste-enquêtrice pour M6 et travaille aujourd’hui comme journaliste-cadreur-monteur pour Webedia.
Miss Lorraine : Son BTS assistante de gestion PME/PMI en poche, Assia Roosz-Tomenti s’est lancée dans deux aventures en parallèle. Elle est agent immobilier indépendant au Luxembourg et a créé sa propre entreprise de nettoyage à domicile.
Miss Martinique : Angélique Angarni-Filopon a obtenu plusieurs diplômes dont une mention complémentaire accueil dans les transports et un BTS ventes et productions touristiques. Après avoir décroché une attestation de personnel navigant, elle s’est orientée vers l’univers de l’aviation. Elle est aujourd’hui hôtesse de l’air.
Miss Normandie : Après un an de licence STAPS, Lucile Lecellier s’est réorientée vers le DEES (diplôme d’État d’éducateur spécialisé). Elle exerce depuis la profession d’éducatrice spécialisée.
Miss Pays de la Loire :Mélissa Atta Bessiom a obtenu un bac ES qui l’a menée sur la voie de la classe préparatoire ECE (économique et commerciale économique). Elle a ensuite intégré IMT-BS où elle a décroché un master en management, se spécialisant en Business Information Systems. Aujourd’hui, elle est cheffe de projet en intelligence artificielle pour Louis Vuitton.
Miss Picardie : Marina Przadka est aussi passée par une école de commerce. Son Bachelor of Business Administration de l’ESSEC en poche, elle est devenue Account Manager chez Maltem. Aujourd’hui, elle se consacre pleinement au concours Miss France 2025.
Miss Provence : Si Mégane Bertaud est assistante de gestion, elle rêve d’exercer un métier en lien avec la protection des animaux, sa vraie passion.
Miss Tahiti : Après avoir décroché son bac S, Temanava Domingo a intégré l’Université Paris-Nanterre pour décrocher une licence LEA. Elle est désormais coach de vie.
Les formations des candidates qui sont toujours étudiantes
La majorité des prétendantes au titre de Miss France 2025 sont actuellement en études. Médecine, droit, communication… Leur parcours est aussi riche qu’il est divers.
Les étudiantes dans le secteur médical ou en cycle de médecine
Une partie des candidates de Miss France évolue dans cet univers avec une cause qui leur tient à cœur : démocratiser l’accès aux soins au grand public. Voici leur parcours :
Miss Aquitaine : Après avoir suivi son père au Maroc, Laura Marque a obtenu un bac S. Elle a décidé de poursuivre ses études dans le domaine médical, au Portugal, et a presque terminé son cursus en soins dentaires.
Miss Centre-Val de Loire : Tiffanny Haie est une jeune étudiante. Elle vient d’intégrer un IFSI (institut de formation aux soins infirmiers). Celle qui se rêve infirmière est actuellement en première année.
Miss Languedoc : Jade Benazech est également étudiante en IFSI.
Miss Limousin : Son bac S en poche, Emma Grégoire a intégré l’Université de Limoges pour se former en pharmacie. Elle est actuellement en 5e année.
Miss Poitou-Charentes : Les études de médecine constituaient la suite logique des études pour Charlie Bénard qui a décroché son bac S. Elle est aujourd’hui en 7e année à l’Université de Rouen.
École d’ingénieurs, droit, BTS… Les cursus des autres candidates à Miss France
Futures ingénieures ou professeures : les prétendantes au titre de Miss France 2025 ne manquent pas d’ambition ! Voici un aperçu de leurs études :
Miss Alsace : Après son bac, Isabella Hébert a décidé de poursuivre en BTS. Elle s’est spécialisée dans les métiers de l’esthétique, de la cosmétique et de la parfumerie.
Miss Bretagne : Actuellement en 3e année de bachelor techniques de commercialisation, Marie Castel cumule études et alternance au sein de l’entreprise Savéol. Elle sait déjà qu’elle souhaite poursuivre en master, en continuant son apprentissage dans la même société.
Miss Champagne-Ardenne : Louison Thevenin souhaite devenir avocate. Alors qu’elle étudie en M2 en droit fiscal, à l’Université de Metz, elle prépare l’examen du barreau en parallèle.
Miss Côte d’Azur : Lilou Emeline-Artuso a intégré une classe préparatoire aux grandes écoles après son bac. Elle a toutefois décidé de poursuivre ses études à l’Université de Côte d’Azur. Elle est aujourd’hui en Master 2 de stratégie digitale et se rêve cheffe de projet dans la mode.
Miss Guyane : Devenir professeure des écoles, tel est l’objectif de Jade Fansonna. En marge de ses études en M1 de master MEEF (métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation), elle est en stage dans une classe de moyenne section de maternelle.
Miss Mayotte :Zaya Toumbou est en dernière année de licence sciences de l’information et de la communication. Elle ne s’est pas exprimée sur la suite de ses études, mais a tenu à évoquer sa maladie : la dysphasie. Il s’agit d’un trouble du langage qui a un impact sur la compréhension et l’expression orale.
Miss Midi-Pyrénées : Son bac STMG en poche, Olivia Sirena a opté pour un bachelor à TBS Education. Aujourd’hui, elle est étudiante en master marketing à TSM (Toulouse School of Management).
Miss Nord-Pas-de-Calais : Sabah Aib est actuellement étudiante à l’Université Lille 2. Elle est en 2e année de licence de droit.
Miss Réunion : Tout comme son homologue du nord de la France, Marine Futol est en licence de droit. Elle est en 1ère année.
Miss Rhône-Alpes : Les études d’Alexcia Couly ont eu un fil conducteur : les sciences. Après son bac S, elle a fait une année de licence PASS, avant d’intégrer une école d’ingénieurs, l’ESTBB. Elle s’est spécialisée en biotechnologies.
Miss Roussillon :Cassiopée Rimbaud souhaite suivre la même voie que Miss Normandie puisqu’elle entend devenir éducatrice spécialisée. Elle est actuellement en 3e année de DEES.
Miss St-Martin St-Barthélémy : Sasha Bique est aujourd’hui en licence tourisme, hôtellerie et alimentation à Toulouse.
Études et concours Miss France : un compromis impossible ?
Si de nombreuses candidates sont encore sur les bancs de la fac, la plupart d’entre elles a dû mettre en pause les études pour préparer pleinement le concours et la cérémonie Miss France 2025, qui prendra place le samedi 14 décembre 2024. Certaines ont d’ailleurs profité d’une année de césure pour s’investir dans l’entraînement nécessaire pour donner le meilleur d’elles-mêmes le jour J. D’autres, comme Miss Bourgogne, n’ont pas encore intégré la vie active à l’issue de leur diplomation. En effet, il est presque impossible de jongler entre premier emploi et préparation au concours Miss France.
Une fois élue, les Miss sont assez transparentes sur le fait qu’il n’est pas possible de cumuler ce statut de reine de beauté et la poursuite des études. Ève Gilles, Miss France 2024, a avoué avoir mis en pause son cursus en MIASHS (Mathématiques et Informatique Appliquées aux Sciences Humaines et Sociales). Elle entend toutefois reprendre sa formation après avoir transmis sa couronne, fin 2024.
De son côté, Marine Lorphelin avait aussi évoqué la difficulté de poursuivre ses études de médecine pendant qu’elle était titulaire du titre de Miss France 2013. Ainsi, si la candidate élue est encore étudiante, elle devra faire une croix sur ses études temporairement, avec l’espoir de pouvoir y revenir un an plus tard.
