CentraleSupélec lance 6 nouveaux cursus d’ingénieur de spécialité

La rentrée 2025 s’annonce pleine de rebondissements pour l’école d’ingénieurs. Désireuse de répondre aux besoins exprimés par les professionnels du secteur, elle crée 6 cursus spécialisés pour former des ingénieurs dotés de hautes compétences.
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Du nouveau pour CentraleSupélec. L’établissement de l’université Paris-Saclay revoit sa façon de former pour la rentrée universitaire 2025-2026. Afin de répondre aux attentes des entreprises du monde de l’ingénierie, l’école d’ingénieurs française lance 6 nouveaux cursus d’ingénieur de spécialité. Ces derniers sont différents du cursus généraliste et centrent leur programme sur des axes prioritaires, tels que l’énergie durable, les systèmes numériques ou la cybersécurité

“Un constat s’est imposé : les entreprises ont un besoin de plus en plus pressant d’avoir des ingénieurs de très haut niveau”, informe Romain Soubeyran, directeur de CentraleSupélec, lors d’une conférence de presse organisée ce mardi 12 novembre à Paris. De ce fait, l’établissement franchit le pas et parvient à établir une liste de 6 domaines de spécialisation. “Nous avons consulté nos entreprises partenaires pour savoir ce dont ils ont vraiment besoin pour développer leur activité et avons déterminé 6 nouveaux cursus qui seront ouverts sur les campus de Rennes et de Metz”, précise le directeur de l’école d’ingénieurs. 

Cursus généraliste VS cursus spécialisé

CentraleSupélec lance ces nouvelles formations avec un but bien précis : former des ingénieurs qui disposent de compétences technologiques de pointe dans des domaines plébiscités par le secteur. IA, systèmes quantiques, photonique : “On voit un grand avenir pour les ingénieurs experts, car cela permet aux entreprises de se différencier”, indique Romain Soubeyran, directeur de CentraleSupélec.

Évidemment, ces cursus de spécialité n’ont pas vocation à enfermer les étudiants dans un seul et même secteur. Le directeur informe par ailleurs que les enseignements scientifiques sont similaires à ceux de l’enseignement général. “On a conservé tout ce qui concerne la connaissance des entreprises, la formation de managers et une approche transverse de tous les enjeux liés au développement durable”, détaille-t-il. À noter qu’en plus des disciplines fondamentales de l’ingénierie, ces formations intègrent des enseignements non scientifiques (management, marketing, économie, langues vivantes, sport…) qui représentent environ 30% des cours

Le plus ? “Une approche liée aux problématiques environnementales, incluse directement dans la maquette de ces nouveaux cursus”, nous indique le directeur. 

Enfin, Romain Soubeyran met aussi l’accent sur le fait que ces nouveaux diplômes sont reconnus au même titre que le diplôme généraliste : ils bénéficient donc du même niveau d’exigence

6 spécialités pour des connaissances approfondies

“On souhaite que nos futurs diplômés aient des connaissances approfondies sur leur secteur pour pouvoir anticiper les futures évolutions”, explique Olivier Gicquel, directeur des formations. Après plusieurs mois de concertations, CentraleSupélec a donc décelé 6 domaines d’activité dans lesquels les besoins sont nombreux : 

  • Systèmes numériques (du signal à l'IA pour le traitement et la transmission de l'information)
  • Énergie (sciences des systèmes pour une énergie durable)
  • Cybersécurité
  • Informatique
  • Physique (systèmes quantiques, photonique, nanotechnologies)
  • Électronique

Chaque spécialité sera enseignée par des enseignants-chercheurs ou spécialisés dans le domaine. 

Les élèves vont avoir la possibilité de suivre le parcours de leur choix : un parcours classique, un parcours de recherche ou un parcours incluant l’entrepreneuriat. “En 3e année, les élèves auront le choix entre 3 modalités : le contrat de professionnalisation, le master recherche en parallèle pour ceux qui veulent faire une thèse ou un accompagnement de projet pour ceux qui optent pour l’entrepreneuriat”, décrit le directeur des formations. 

Ils réaliseront également des stages en entreprise (environ 43 semaines, contre 26 pour le cursus généraliste), qui leur apporteront “de fortes compétences et une grande ouverture sociale”, ajoute Olivier Gicquel. Ces stages peuvent se faire à l’étranger, dans le cadre d’un échange universitaire ou pour suivre un double diplôme chez l’un des partenaires académiques de l’école. 

Côté admissions, les modalités sont les mêmes que pour le cursus généraliste. “En 2025, nous prévoyons 25 places par cursus, soit 150 élèves au total.” Les étudiants sont sélectionnés directement via le concours CentraleSupélec.

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