Ils ont la réputation d'être sélectifs, coûteux voire de représenter un investissement risqué en période de crise actuelle. Pourtant, certains Master of Business Administration (MBA) restent de vrais sésames pour qui veut accélérer sa carrière. Pourquoi fonctionnent-ils toujours?
MBA et travail
On estime que dans le monde, 300 000 à 500 000 personnes décrochent un diplôme de MBA et que chaque année le nombre de candidats au test GMAT, le plus utilisé à l'entrée de ce cursus, augmente. Si la baisse des MBA full-time décroit légèrement, d'autres formations légèrement différentes continuent de séduire. Et ce sont notamment les salariés qui ont 5 ou 10 ans d'expérience professionnelle qui tentent leur chance du côté des EMBA.
Ces diplômes d'Executive permettent en effet de pouvoir ajouter une belle ligne à son CV sans avoir besoin de quitter son travail. Les promotions sont restreintes, une quarantaine d'élèves seulement, les emplois de temps compatibles avec les vies de chacun et les "study tours" organisés en Asie, dans les capitales européennes et aux Etats-Unis ont tout pour plaire.
Désormais, la grande majorité des business school en proposent. En septembre dernier, c'était par exemple au tour de l'IESEG de se lancer.
Les MBA spécialisés
Autres programmes, les MBA spécialisés qui se multiplient également. Celui de l'Inseec consacré aux vins et spiritueux ou le MBA Aerospace de Toulouse BS rencontrent un franc succès et sont aujourd'hui des références.
Les secteurs évoluent également, le high-tech est désormais autant recherché que le conseil ou la finance. L'énergie, la pharmacie et l'industrie minière sont les domaines qui rémunèrent le mieux les MBA. Si l'on reconnait qu'il ne faut plus parler de bons de 50% de rémunération dans les trois ans qui suivent le diplôme, le MBA continue de bien payer à terme.
Bien choisir son MBA
De nombreux établissements proposent donc ce parcours, mais tous les MBA ne se valent pas et l'appellation n'est pas contrôlée, ce qui laisse le champs libre à toutes les dérives. Afin d'être sûr de faire le bon choix, l'idéal est de vérifier si le diplôme est reconnu par des instances comme l'AMBA, l'AACSB et l'EFMD. La notoriété de l'école, le taux d'étudiants et d'enseignants étrangers et les classements internationaux sont aussi de bons indicateurs.