La directrice générale de l'école d'ingénieurs agronomes Montpellier SupAgro vient d'être élue à la présidence de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE).
Elue à l'unanimité
Son CV a séduit les directeurs d'écoles. Ingénieure, titulaire d'un doctorat, ancienne élève de l'Insead et spécialiste de la coopération scientifique internationale, membre du comité de pilotage national des Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche en 2012 puis du comité pour l'élaboration de la stratégie nationale de l'enseignement supérieur, Anne-Lucie Wack prend donc la suite du président sortant Philippe Jamet.
Alors que de nombreux votant voulait "éviter la candidature de Loïck Roche" dont la ligne "faisait peur à tout le monde", c'est auprès de Grandes Ecoles en crise que devra travailler la nouvelle responsable. A ses côtés, Hervé Biauser (CentraleSupélec) et Xavier Cornu (Chambre de commerce et d'industrie de Paris Ile-de-France) seront chargés de la vice-présidence.
La Conférence des grandes écoles regroupe 213 établissements en France et à l'étranger.
Un programme chargé
Anne-Lucie Wack prône la continuité et cherche à faire de l'enseignement supérieur et de la recherche "un sujet pivot" pour la prochaine présidentielle. Première tache à accomplir, "apaiser les tensions qui existent avec les universités", notamment au sujet du diplôme de master.
Pour la nouvelle présidente, son "engagement à la tête de la CGE repose sur la conviction, partagée par mes prédécesseurs, que les grandes écoles sont incontournables dans les prises de décisions qui façonnent l’enseignement supérieur et la recherche français".
Son mandat sera d'une durée de deux ans.