La question du logement, et plus largement du pouvoir d’achat, est au cœur des préoccupations de tous. Une enquête du Poing Levé révèle qu’un étudiant vit en moyenne avec 626€ par mois, en 2024. Cette étude indique aussi qu’un étudiant sur dix s’est déjà retrouvé sans solution de logement.
Tu ne veux pas te retrouver dans cette situation et on te comprend. Inutile de paniquer ! Diplomeo fait le point sur les démarches pour trouver un logement du CROUS ou pour dénicher une pépite sans te ruiner.
Faut-il être boursier pour avoir un logement CROUS ?
Point besoin de faire durer le suspense plus longtemps : tu peux bien évidemment bénéficier d’un studio dans une résidence du CROUS si tu ne touches pas la bourse. Il convient toutefois de nuancer : tu ne seras pas prioritaire par rapport à un étudiant boursier. Il faudra donc t’armer de patience pour espérer avoir un logement disponible.
En ce qui concerne la procédure, toutes les demandes se font du 1er mars au 31 mai 2024. Tu as encore quelques mois pour constituer ton DSE, le dossier social étudiant. Il faudra renseigner ta situation familiale et les revenus de tes parents. Ces données sont au cœur de la procédure d’attribution du logement du CROUS.
Celle-ci se poursuit en juin, avec la phase principale d’attribution qui dévoile les premières réponses, uniquement aux étudiants boursiers. Ce n’est qu’à partir de la phase complémentaire, le 9 juillet 2024, que tu sauras si tu as obtenu un studio. En effet, cette étape est dédiée à tous les élèves du supérieur qui ne bénéficient pas de la bourse.
Quelles alternatives pour se loger quand on est étudiant ?
Dans l’éventualité où tu n’obtiendrais pas de logement de la part du CROUS, tout n’est pas perdu ! Des alternatives existent pour ne pas se ruiner. Tu peux tout d’abord te renseigner auprès d’acteurs privés qui proposent également des studios à bas prix pour les étudiants.
Il est toutefois possible qu’aucun logement étudiant ne soit disponible dans le public, comme dans le parc privé. Nous te conseillons donc d’étendre ton secteur de recherche. Certes, la vie étudiante peut être impactée, mais les logements hors du centre-ville ou en banlieue peuvent être moins onéreux. En outre, tu peux bénéficier des APL afin de faire baisser le montant du loyer jusqu’à 200€ par mois.
Autre solution : tu peux opter pour la colocation. Ton intimité en prendra peut-être un coup, mais cela réduira le coût de ton logement ! C’est également un formidable moyen de vivre avec tes amis ou de rencontrer de nouvelles personnes pour étendre son cercle d’amis. Une méthode qui peut faire ses preuves si tu déménages dans une ville où tu ne connais personne.
N’hésite pas à te diriger vers une méthode de logement plus originale : la colocation intergénérationnelle. Ce type de cohabitation permet de briser la solitude des seniors, tout en te donnant la possibilité de te loger à petit prix. Certains EHPAD permettent aussi d’obtenir un studio gratuitement, contre quelques heures de bénévolat au sein de l’établissement. Tu pourras ainsi bénéficier de toutes les infrastructures de cette maison de repos : salle de sport, piscine, etc. Que demander de plus ?
Enfin, n’hésite pas à consulter ton réseau. Peut-être que tes parents ont des amis qui possèdent des logements dans la ville dans laquelle tu vas étudier, te permettant de bénéficier potentiellement d’un loyer moins élevé. Certains sites communautaires peuvent également proposer des studios à bas prix, comme Gens de Confiance, par exemple. Dans tous les cas, il faut t’armer de patience et ne pas sauter sur le premier appartement que tu vois.