Le CFA Université et Sports ou comment concilier sport de bon niveau, études et expérience professionnelle

Le CFA Université et Sports est un centre de formation universitaire qui permet aux sportifs de haut niveau de pratiquer leur discipline sportive tout en préparant leur avenir avec des cours universitaires et des formations en entreprise. Petit tour de piste de la vie de sportif en costume avec Diplomeo !
Mis à jour le / Publié à 14h10 — Sponsorisé par CFA Université et Sports.
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Le CFA Université et Sports ou comment concilier sport de bon niveau, études et expérience professionnelle

Le CFA Université et Sports est un centre de formation universitaire qui permet aux sportifs de haut niveau de pratiquer leur discipline sportive tout en préparant leur avenir avec des cours universitaires et des formations en entreprise.

Petit tour de piste de la vie de sportif en costume avec Diplomeo !

Une université, un centre sportif et de formation professionnelle

« Mes parents m’ont toujours dit les études d’abord et le sport après. En passant mes diplômes, j’allais moins souvent à l’entraînement que les autres, ce que j’ai mal vécu. Plus tard, lorsque je travaillais à l’université, j’ai remarqué que personne ne prenait en compte les contraintes des sportifs de bon et haut niveau. »

Ce ne sont pas les mots d’un étudiant, mais ceux de Guy Cornette, ancien rugbyman et handballeur aujourd’hui directeur duCFA Université et Sports. « Pour ces deux raisons, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire et après plusieurs années de réflexion sur la meilleure forme que pourrait prendre ce centre de formation, j’ai créé en 2003 le CFA Université et Sport » continue-t-il.

Ce centre de formation basé dans le 6e arrondissement de Paris propose aux sportifs, d’élite ou amateurs, de suivre quatre formations différentes dans les domaines du droit ou de la gestion tout en poursuivant intensément leur pratique sportive. Avec un DUT en gestion des entreprises et des administrations,une licence professionnelle en management et gestion des organisations, une licence en droit et un master de droit privé-public des affaires, le CFA entreprend d’offrir des formations de niveau universitaire malgré les contraintes lourdes des compétiteurs de haut niveau. En plus de cela, tous les cursus comprennent une composante professionnelle grâce au programme d’apprentissage obligatoire au sein de petites et de grandes entreprises.

«  Le niveau sportif et l’implication sportive est comprise dans l'évaluation globale du projet sportif. Le CFA reçoit pour cela un bilan toutes les 7 semaines des entraîneurs sportifs et les étudiants doivent rendre chaque semestre un travail écrit sur leur sport, leur santé et sur leur projet. Nous cherchons à créer une formation globale dans laquelle les jeunes doivent gérer les 3 composantes de leur projet. Mais si cela compte, c’est parce qu’à leurs yeux cela compte, ce n’est pas nous qui l'avons décidé », insiste Guy Cornette.

C’est bien ce dont témoigne Margaux Valentin, étudiante de 20 ans en DUT en gestion des entreprises au CFA qui partage sa vie entre l’équitation et le powerlifting (un sport de force assez proche de l’haltérophilie).

« J’apprécie le fait que l’école nous pousse autant dans notre formation professionnelle que dans notre sport. Ils mettent tout sur le même niveau, il n’y a rien qui est négligé, que ce soit le sport, les études ou l’implication dans la vie professionnelle » précise-t-elle.

Fondé en 2003, le CFA Université et Sports est suite au bouleversement du monde professionnel du sport. « Dans les années 1990-2000, on a assisté à un basculement vers le sport professionnel. Beaucoup de sports plutôt pratiqués en amateur se sont professionnalisés, comme le rugby ou le handball par exemple. Cela a entraîné de nombreux changements : augmentation des entraînements, des matchs, des investissements financiers et donc dans les carrières qui deviennent plus difficiles à mener à cause d’une grande quantité d’aléas » raconte le directeur.

Contraintes de haut-niveau, besoins de haut-niveau

Et dans les aléas liés au sport, la chose la plus contraignante demeure certainement la gestion des horaires. Pour laisser plus de temps pour l’entraînement, le DUT qui se déroule normalement en 2 ans s’échelonne sur 3 ans à la place. Les autres cursus se déroulent en revanche comme les cycles traditionnels en 2 ans. Néanmoins l’année commence dès septembre et se termine en juin ou juillet, ce qui est plus long qu’à l’accoutumée.

Les étudiants suivent donc un programme avec des cours le matinet du temps pour les entraînements dans leurs clubs respectifs l’après-midi.

Toujours dans la gestion des horaires survient la problématique des compétitions et des stages sportifs à l’étranger. L’école a donc mis en place une plateforme informatique sur laquelle les enseignants déposent des cours en ligne. De nombreuses séances de rattrapages sont aussi organisées en accord avec les professeurs. Cependant, le directeur de l’école souligne que « les sportifs ont l’habitude de ce genre de contraintes, nous les prenons donc en compte, au jour le jour. Nous veillons à ce que les étudiants aient un binôme ou un trinôme avec des sportifs qui sont moins affectés par la pratique de leur sport pour les tenir au courant. »

Pendant les périodes d’activité professionnelle au sein des entreprises, il est également compliqué de devoir gérer ce genre de contraintes, toutefois selon le fondateur de l’école, les entreprises engagent les étudiants en connaissance de cause.

« Mais en plus des obligations énormes avec des entraînements nombreux, de 1 à 3 fois par jour, nous faisons face à des complications psychologiques comme la peur de ne pas performer. Mais aussi physiques, notamment pour les judokas qui doivent atteindre le poids limite de leur catégorie avant une compétition. Ils doivent s’astreindre à des régimes tels qu’ils ont de la peine à se concentrer avant la compétition. Dans ce genre de cas, nous les dispensons de cours », explique Guy Cornette.

Cependant, pour Margaux Valentin, ces aléas sont formateurs : « Ce qui me plaît le plus dans cette école c’est que l’on est obligé de s’organiser. Avec notre emploi du temps, on apprend à gérer nos différents projets selon nos besoins et nos contraintes. Ce qui m’embêtait au lycée c’est que l’on ne prenait pas en compte mes déplacements, les compétitions et tout le reste. Avec le CFA, il est possible de s’arranger pour allier mes différentes activités.

Par exemple, je ne peux pas participer à la préparation sportive donnée à l’école car je dois souvent m’occuper de mon cheval, mais ça ne pose pas de problèmes. »

Le CFA Université et Sports d’ailleurs ne se limite pas qu’à l’apprentissage scolaire, des programmes de préparation physique adaptés aux besoins individuels des sportifs sont mis en place par l’école. Surtout destinés aux étudiants ne fréquentant pas de structure nécessaire pour une préparation physique de haut niveau, ces programmes font partie de l’évaluation des jeunes avec des notes basées sur leur progression.

S’épanouir dans sa vie professionnelle

Un autre aspect non négligeable des formations au CFA Université Sport est son programme en alternance. Grâce à cela, les jeunes sportifs n’ont pas de frais de scolarité puisqu’ils sont à la charge de l’employeur. Cela permet aussi aux étudiants d’éviter de devoir trouver des petits boulots le week-end qui leur feraient perdre du temps sur leurs entraînements sportifs. De plus, les jeunes sont souvent ravis de pouvoir s’insérer dans des structures professionnelles et de vivre leurs premières expériences dans le monde du travail. « Les étudiants sont souvent très heureux en entreprise, car on leur donne des responsabilités, ils sont intégrés dans des équipes d’adultes qui leur donnent leur place dans l’entreprise. La plupart du temps, une fois qu’ils ont commencé l’apprentissage, ils ne veulent plus en sortir », assure Guy Cornette.

Ayant été embauché à « la ferme Chaillotine », une ferme maraîchère éco-responsable à Chailly-en-Bière depuis le début de l’année, Margaux est ravie de travailler dans cette exploitation familiale. Elle y fait de la comptabilité, de l’administratif et parfois des ventes. Une bonne expérience pour une jeune qui est déjà au clair sur la suite de sa carrière : « Plus tard, j’aimerais être chef d’entreprise, et au-delà de cela, créatrice d’entreprise, dans le domaine du sport si possible, mais pas de l’équitation », confie-t-elle.

Mais l’échange est réciproque ; malgré les contraintes lourdes des étudiants, l’image d’un sportif de haut niveau dans une société est souvent perçue de manière positive à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise. Selon le directeur de l’établissement, elles sont même le plus souvent ravies d’avoir dessportifs semi-professionnels ou professionnels dans leur structure, même si ces derniers sont fréquemment absents.

Le plaisir avant tout

Ayant commencé l’équitation à 4 ans dans la maison familiale avec sa grande sœur, elle-même cavalière, Margaux connaît très bien ce monde et ses obligations. « Ma sœur faisait de l’équitation à haut niveau, mais ça lui prend énormément de temps et maintenant elle doit gérer tellement de choses qu’à la fin de la journée elle n’a plus d’énergie pour monter. J’aimerais que l’équitation reste une passion. Parce que je n’ai pas envie d’arrêter de monter. »

Car contrairement à beaucoup de milieux professionnels, le sport est un monde de passionnés. Comme l’exemple de Margaux, le CFA réunit des jeunes qui pratiquent des sports très différents les uns des autres, mais qui partagent très souvent les valeurs que sont l’esprit de compétition, l’esprit d’équipe et le dépassement de soi. Pour renforcer la coopération et entretenir la bonne humeur, l’école met en place des activités communes comme des voyages et des camps sportifs.

« Généralement, l’ambiance est bonne au CFA, ça leur fait plaisir de sortir de leur ghetto sportif et de rencontrer des gens d’un autre univers. Un joueur du rugby qui a l’habitude de faire des 3e mi-temps est intrigué et étonné par le régime alimentaire d’un athlète par exemple » s’amuse le directeur de l’établissement.

La cavalière confirme : « L’ambiance est super bonne, en tout cas dans ma classe. Ce qui est bien, c’est que nous avons une passion commune pour le sport. Du coup, on s’entend tous bien. Après c’est vrai que durant la semaine ça reste plutôt calme avec nos emplois du temps, c’est assez difficile de sortir le jeudi, mais on s’adapte. »

Car en fin de compte, il est souvent question de cela au CFA, s’adapter. Malgré les contraintes d’une triple vie et des sacrifices qui vont de pair, les jeunes réussissent pour la plupart à finir leur cursus. De plus, ils prennent plaisir à se jeter pleinement dans leur passion tout en sachant que, même avec une lourde blessure, leur avenir est assuré.

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