La dimension internationale de l’American Business School de Paris n’est plus à prouver. Avec 80 nationalités d’élèves et notamment plus de 300 Américains parmi les effectifs chaque année, l’école clame haut et fort sa volonté d’aller au-delà des frontières et imprégner ses étudiants de cultures diverses, notamment de celle outre-Atlantique. Un parti prix enrichissant pour les élèves, si l’on en croit les dires de Khaled, un Tunisien étudiant en bachelor business administration : « Cela nous donne d’autres opinions, d’autres perspectives et d’autres façons de penser. C’est très épanouissant ».
Aussi, l’événement qui agite les États-Unis actuellement n’est autre que les "Midterms 2018 », soit les élections de mi-mandat du président Trump. Les citoyens du pays devront donc décider au terme de la journée du 6 novembre qui sera majoritaire au sein de la Chambre des représentants et du Sénat : les républicains de Trump ou les démocrates ? Ce scrutin est décisif pour les dernières années de la présidence Trump, dont les prochaines décisions seront appuyées et suivies ou non en fonction des résultats du vote.
L’ABS-Paris a donc décidé d’organiser une journée spéciale faisant écho aux midterms, les "Mid Elections Live », organisées au sien du campus du Groupe IGS. Au programme, un bureau de vote ouvert pour les élèves, un speaker corner où les jeunes pourront librement exprimer leurs opinions sur la vie politique américaine et ces élections, mais aussi un débat mené par les élèves sur l’enjeu de ces élections.
Alors, quel camp sera plébiscité par les étudiants de l’American Business School à l’issue de cette journée inédite ?
Nous nous sommes entretenus avec le directeur de l’établissement, Fady Fadel, qui nous en dit plus sur les « Mid Elections Live ».
Parlez-nous de la journée « Mid Elections Live » sur le campus du Groupe IGS ?
C’est la première fois qu’ABS-Paris organise cet événement. Nous avions déjà organisé des événements relatifs aux élections présidentielles américaines, mais cette année, il y avait un intérêt particulier à parler des « Midterms », au regard de la première partie du mandat du président Trump, de sa personnalité, les actions qu’il a entreprises… On voit de plus en plus d’Américains qui se mobilisent, il y a un intérêt particulier. D’ailleurs, le taux de participation à ces élections s’avère être plus important qu’en temps normal.
Quel a été le travail mené en amont par professeurs et élèves pour organiser cette journée ?
Un des événements majeurs de la journée est la conférence « Stop or go ? », à propos des enjeux des midterms elections. Elle est préparée depuis un mois par les étudiants et leur professeur de relations internationales, et prendra la forme d’un débat. Certains étudiants vont défendre le bilan de Trump pour conforter sa majorité, quand d’autres vont défendre un changement de majorité et un pluralisme plus accepté au sein de la chambre des représentants et du Sénat. D’autre part, dans la journée, les étudiants du cours « Public speaking » vont devoir s’exprimer librement à la façon de Hyde Park sur la vie politique en général. On veut offrir une plateforme d’expression libre, spontanée, et sans contrôle.
Que souhaitez-vous inculquer à vos étudiants grâce à l’organisation de ce genre de journées ?
Dans un premier temps, leur rappeler les valeurs de la démocratie : la liberté, la tolérance, le respect des opinions de chacun. Cela donne le droit d’élire et le privilège de voter, des moments où l’on peut exprimer ses opinions de façon pacifique. L’autre objectif, c’est de pouvoir offrir à nos 300 étudiants américains la possibilité de ne pas se sentir trop loin de chez eux, du moins symboliquement. En ce sens, il s’agit d’un événement d’interaction culturelle, politique et intellectuelle.
Avez-vous prévu d’organiser d’autres événements de ce type au sein de votre école ?
Bien sûr. Le troisième jeudi de novembre aura lieu Thanksgiving. Nous allons organiser un dîner pour tous les étudiants qui souhaiteront venir. L’année dernière ils étaient 150. Nous avons aussi organisé le Halloween Day le 31 octobre dernier. Il y a aussi des conférences, des colloques… Nous essayons toujours de promouvoir la vie associative à côté de la vie étudiante, pour créer quelque chose qui va au-delà des études, vers une interaction culturelle et événementielle au sein de l’école.
En quoi la dimension internationale de l’ABS-Paris est importante pour vous ?
L’école est basée à Paris pour offrir une formation à des étudiants internationaux dans un environnement culturel particulièrement intéressant. Aujourd’hui, nous sommes donc Américains, mais aussi Français. Cette double identité fait que nous avons un double diplôme pour chaque programme. Derrière cela, il y a une attractivité importante pour les étudiants qui veulent interagir avec d’autres jeunes venant de 80 pays différents. Tous ces facteurs font de l’American Business School une école très internationale, et nous comptons poursuivre sur cette dynamique.
