Le secteur de l’automobile dans l’Hexagone connaît de profondes transformations. À l’heure où les prix du carburant à la pompe explosent, les Français sont de plus en plus nombreux à se diriger vers les voitures hybrides ou électriques. Selon Statista, la vente des voitures électriques est passée de 2% en 2019 à 22% en 2022.
Une mutation qui se répercute sur les emplois liés au monde automobile. Pour mieux initier les jeunes face à ces nouveaux enjeux, le GNFA, organisme de formation de référence dans l’auto, forme les personnes qui souhaitent travailler dans ce secteur porteur.
Créé en 1973, l’établissement, certifié Qualiopi depuis janvier 2021, est présent sur tout le territoire à travers ses 13 centres et forme plus de 1000 jeunes de 18 à 29 ans chaque année. Trois titres professionnels sont ainsi proposés aux titulaires d’un baccalauréat ou d’un bac+2 : vendeur automobile, conseiller client service après-vente ou encore technicien expert après-vente.
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L’alternance, un tremplin pour être opérationnel sur le marché du travail
Pour répondre aux besoins des entreprises, le GNFA fait le pari de l’alternance. L’objectif est que tous les jeunes soient directement opérationnels dans la vie professionnelle, une fois diplômés. Les formations pour les titres de vendeur automobile et de conseil client service après-vente se déroulent sur 12 mois tandis que celle de technicien expert après-vente est sur 15 mois. « Notre rythme d’alternance, c’est une semaine de formation en CFA et trois semaines en entreprise pour tous les titres », indique Aurélie Crocher, responsable alternance au sein du centre de formation.
Pour s’inscrire dans le CFA, les entreprises doivent être trouvées le plus tôt possible. « Pour des futurs vendeurs, l’objectif est de trouver eux-mêmes leur entreprise, voire de postuler au GNFA en ayant déjà trouvé leur entreprise d’accueil », souligne de son côté Mirella Poljakovic, responsable marketing et communication. Ce n’est pas pour autant que les jeunes sont livrés à eux-mêmes. En effet, les conseillers en alternance de l’établissement leur apportent un appui, par exemple pour retrouver un contrat en cas de rupture ou de désagréments avec leur employeur.
Un rythme de formation qui a fait ses preuves dans le CFA, puisque les jeunes sont souvent embauchés par leur entreprise d’accueil. Et cela, « dans toutes les régions de France ».
Des enseignements adaptés au milieu du secteur automobile
Pour préparer ses promotions au monde de l’entreprise, le centre de formation focalise ses enseignements sur des notions adaptées au secteur automobile. « Il n’y a pas de cours magistraux comme à l’université, ni de matières générales comme le français ou les mathématiques. C’est vraiment du concret », explique la responsable alternance.
Les jeunes vont ainsi être poussés au quotidien à se familiariser avec leur futur métier. Par exemple, les futurs vendeurs vont simuler des entretiens de vente de voiture. « La mission d’un vendeur automobile, aujourd’hui, ce n’est pas juste de vendre une voiture. Il y a tous les aspects technologiques qui entrent en compte », prévient Mirella Poljakovic.
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Les apprentis qui visent le métier de conseil client après-vente suivent des modules pour gérer la clientèle difficile, mais aussi des enseignements directement liés à l’expertise du véhicule.
Quant aux techniciens, ils apprennent par exemple à identifier et diagnostiquer le fonctionnement des boîtes de vitesses de voitures automatiques (BVA). Un savoir-faire incontournable puisque les BVA sont de plus en plus vendues sur le marché automobile.
Les enseignements de l'établissement se basent sur un référentiel de diplômes géré par l’Association Nationale pour la Formation Automobile (ANFA), l’organisme chargé de promouvoir les diplômes et les métiers auprès des jeunes. « On répond à un cahier des charges qui est travaillé avec les entreprises de la branche automobile et qui est mis à jour chaque année », insiste Aurélie Crocher, avant de poursuivre : « On a digitalisé les programmes pour le vendeur automobile en fonction des retours du marché et des entreprises ainsi que des évolutions. On a également ajouté la technologie liée aux VE/VH [NDLR : les voitures électriques et hybrides] ».
« Les formateurs sont issus du monde professionnel et accompagnent les jeunes de A à Z. Les cours se déroulent en petits groupes avec des classes de 15 personnes maximum », renchérit la responsable marketing et communication.
Côté partenariats, le CFA collabore avec un grand nombre de sociétés de la branche automobile. Parmi ces partenaires, on trouve aussi bien des constructeurs comme Stellantis, Toyota, Porsche, Volkswagen, mais aussi des groupes de distribution tels que Chopard, JMJ ou le groupe Emil Frey. « Ce sont nos partenaires avec lesquels nous travaillons sur la formation en alternance mais aussi sur la formation continue», révèle la responsable alternance.
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Un encadrement pédagogique tout au long de l’année, et plus encore
En plus de s’adapter aux mutations croissantes du secteur automobile, le GNFA accompagne ses jeunes durant tout le cursus. Cela passe entre autres par un livret d’apprentissage tripartite entre l’entreprise, l’apprenti et le centre de formation. « Nous sommes très sensibles au suivi du candidat tout au long de son parcours », assure Mirella Poljakovic.
Un accompagnement qui se poursuit même jusqu'à la recherche d'un premier emploi après la formation. Des MOOCs sont notamment à disposition des apprenants pour réaliser des CV et des lettres de motivation. « On les accompagne et ils peuvent s’entraîner à faire des simulations d’entretien d’embauche, dans l’optique de trouver un job à l’issue du cursus », ajoute Aurélie Crocher.
Si les Services de l’Automobile rencontrent des changements majeurs sur le plan technologique, c’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Bien au contraire, les recrutements vont tambour battant. Pour preuve, au sein du GNFA, le taux d’insertion en CDI à six mois post diplôme est de 90%, soit 9 apprentis sur 10. Le taux de réussite aux examens, lui, s’établit à 95,5%.
Cet article a été écrit en partenariat avec GNFA.
