Le ministre de l’Enseignement supérieur a lancé une compétition pour permettre à des jeunes de proposer des projets ayant vocation à être réalisés lors de la prochaine mission dans l’espace de Thomas Pesquet.
De quoi parle le concours ?
Voilà un appel à projets qui a dû réjouir les étudiants de France qui ont toujours rêvé d’avoir la tête dans les étoiles : Génération ISS » (pour Station spatiale internationale) est une compétition inédite lancée à l’initiative de Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, de Jean-Yves le Gall, président du CNES (Centre National d’Études Spatiales), mais aussi Thomas Pesquet, le célèbre spationaute français.
Le but ? Inviter les étudiants qui le souhaitent à envoyer des projets au ministère pouvant être de nature très différente : artistique, médiatique, pédagogique, technologique ou scientifique, ils doivent cependant avoir pour objectif commun celui d’être réalisé par Thomas Pesquet à bord de l’ISS lors de sa prochaine mission dans l’espace, prévue pour l’année 2020.
Les différents objectifs que la compétition annonce vouloir suivre pour les jeunes sont de « faire valoir leurs esprits d’innovation et d’initiative, renforcer leurs intérêts pour le secteur spatial, se sensibiliser au travail collaboratif », entre autres.
Le dépôt des candidatures a donc marqué la fin de la première phase de cet appel à projets peu commun. Les candidatures envoyées vont être étudiées par un jury qui aura la lourde tâche d’élire les trois plus intéressantes, dont les idées auront l’honneur d’être exécutées par Thomas Pesquet en direct de l’espace !
Suite à la clôture du dépôt de lettres d’intention argumentées le 5 avril 2019, ce sont 120 projets qui ont été déposés auprès des équipes du concours. Selon un communiqué de presse envoyé par le ministère de l’Enseignement supérieur, le profil des étudiants est très varié : filles comme garçons en provenance de cursus divers tels que des licences ou masters, des diplômes de grandes écoles ou encore des BTS ou DUT.
Qui sont les gagnants ?
C’est lors du salon International de l’Aéronautique et de l’Espace au Bourget, le 20 juin 2019, que les gagnants ont été annoncés avec la présence de l’astronaute français et du Président du CNES.
Quatre projets ont été sélectionnés, mais le grand gagnant est bien la ville de Toulouse qui cumule trois projets provenant de son IUT et de son université (Toulouse III Paul Sabatier). Les projets ont été assemblé pour n’en faire que deux.
Ce sont des étudiants du DUT Mesures Physiques qui ont vu deux de leurs projets obtenir l’approbation du jury. Ils ont fusionné leurs recherches nommées « Plateforme » et « Figure de Chladni ». Ces projets ambitieux mélangent différentes disciplines : technologie, science et pédagogie.
La deuxième fusion est composée du projet de l’École de Design de Nantes, intitulé « Groot » et de « La rose du Petit Prince » initié par une étudiante de la licence professionnelle génome et biotechnologie de l’Université de Toulouse. Il aura pour but de faire pousser une tulipe de manière simultanéedans l’espace et sur la Terre tout en l’associant à une expérience sensorielle.
Les gagants auront la chance de voir leurs idées embarquer avec Thomas Pesquet lors de son prochain voyage dans l’espace. Ils seront perfectionnés avec l’aide des scientifiques du CNES, pour être opérationnels dès le mois de juillet 2020.