Avoir de bonnes notes peut être épanouissant personnellement. Parce que tu avais de bons résultats au lycée ou parce que tu as eu un déclic une fois entré en études supérieures, tu aspires à atteindre une moyenne générale des plus maximales à l’université ?
C’est un objectif louable qui va te permettre de te dépasser. Toutefois, sans les bonnes clés en main, il peut vite être question de sacrifier sa santé mentale ou sa vie sociale. Heureusement, Diplomeo te dresse la liste des meilleurs conseils pour avoir 18 de moyenne à la fac — ou du moins s’en rapprocher, sans tout sacrifier !
Comprendre que les attentes sont différentes du lycée
Avant de t’autoflageller parce que tu n’es pas satisfait de tes résultats depuis ta rentrée à l’université, tu dois prendre du recul et te poser une question fondamentale : ai-je bien compris ce qu’on attendait de moi dans mes copies ou lors de mes prestations orales ?
Au lycée : acquérir une culture générale de base et des clés de réflexion
Pour le dire grossièrement, l’objectif du lycée est de t’inculquer des connaissances et des méthodologies de base. Par exemple, en histoire-géographie, tu acquiers des repères temporels et spatiaux. En français, tu apprends à bien t’exprimer à l’oral et à l’écrit, ainsi qu’à développer plusieurs clés d’interprétation des textes.
L’enjeu est que tu reçoives une formation intellectuelle et civique te permettant d’interagir avec le monde qui t’entoure par la suite et de réussir dans la filière que tu choisis pour tes études supérieures.
À l’université : faire preuve de réflexion personnelle et d’un travail de recherche
À l’université, le jeu n’est plus le même ! Au lycée, lors des évaluations, on attendait surtout de toi que tu restitues les connaissances qui t’avaient été enseignées, en adaptant l’angle et la méthode selon l’énoncé. Sur les bancs de la fac, tu dois davantage faire preuve d’analyse, de réflexion personnelle et d’adaptabilité. De fait, le contenu d’un cours ne traite pas toujours directement une question que tu pourrais retrouver en partiel.
Dès lors, pour réussir tes examens, il faut assurément te reporter à tes cours, mais il faut également les compléter par des recherches complémentaires, ainsi que les avoir intégrés dans une réflexion personnelle. Par ailleurs, les ressources utilisées en classe peuvent être de nature plus variées qu’au lycée.
Tu suis des Cours magistraux (CM) durant lesquels il faut prendre en note les propos du professeur. Le programme compte aussi des Travaux dirigés (TD) lors desquels l’enseignant peut s’appuyer sur des études de cas, avec des articles de presse, des photographies, des extraits de roman, etc. Là, il est question d’étayer ta réflexion sur le sujet et d’adopter des réflexes propres à un travail de recherche.
🔎 Par exemple, dans un partiel, les questions peuvent être plus ouvertes que celles qui t’étaient posées au lycée. Les enseignants apprécient également le recours à des exemples pertinents qui n’ont pas forcément été évoqués en cours.
Identifier des motivations raisonnables pour viser des notes élevées
Il est difficile de s’impliquer dans une tâche sans en connaître les bienfaits. Depuis ta plus tendre enfance, tu entends qu’il faut bien travailler à l’école. Certes, mais maintenant que tu es arrivé dans le supérieur, tu peux définir des objectifs auxquels tu tiens. Fournir des efforts sans savoir ce qu’il y a à la clé n’est pas une stratégie efficace sur le long terme. C’est comme travailler dans le vent.
Parce que tu aimes la compétition et être parmi les meilleurs ? Pour intégrer une école en particulier qui demande des relevés de notes excellents ? Pour avoir d’illustres opportunités de stage ? Pour ton simple épanouissement personnel ? Toutes ces raisons sont valables pour se motiver à atteindre une moyenne très haute.
Il faut impérativement que tu identifies le pourquoi et le comment. Pour le pourquoi, ne te mets pas de pression supplémentaire en confrontant tes ambitions à celles des autres. Toutes les aspirations sont légitimes : que ce soit pour faire plaisir à ta mamie ou pour intégrer une École normale supérieure, à la fin, ce qui compte, c’est que tu sois heureux.
Pour le comment, il n’y a pas de secrets : le mieux est de naviguer d’objectif atteignable en objectif atteignable. Pour l’anglais, tu peux te fixer une note minimale de 14, par exemple. Pour la civilisation britannique, ça sera plutôt la note de 16. Ainsi de suite. Aussi, ne lésine pas sur l’organisation !
TD, révisions, travaux de groupe : bien s’organiser et travailler régulièrement
D’aucuns diront que pour voir sa moyenne grimper, il faut travailler. Or, sans organisation, difficile de voir son travail porter ses fruits. La clé est d’établir un planning hebdomadaire de révisions, de mise au propre des cours, de travail personnel à fournir en vue d’un devoir à rendre ou pour compléter ses notes…
Cet emploi du temps doit te permettre de visualiser tes tâches, certaines dates butoirs, ainsi que ton temps libre. N’oublie pas ce dernier élément — il a autant d’importance que tes sessions de révisions. Avoir un planning ainsi constitué facilite également la production d’un travail régulier. Réviser au petit bonheur la chance, quand l’envie te prend, peut ne pas toujours être suffisant.
Si tu as du mal à travailler à la maison, l’aventure n’est pas forcément terminée pour toi. Il existe une variété de lieux dans lesquels réviser et trouver l’inspiration. Pour trouver quel endroit te convient, il faut tester ! Cafés, espaces de coworking, bibliothèques, parcs…
Les musiques et sons d’ambiance peuvent aussi te faire voyager et transformer ta chambre ou ton studio en train en marche, bord de mer, voire en cabane sous la pluie.
En parallèle, il est important que tu t’impliques dans chaque enseignement dispensé, de la littérature médiévale à la biochimie. Aucune forme de cours ne doit être délaissée. CM, TD, TP : investis-toi dans chacun d’entre eux et sois actif ! Écoute attentivement, participe aux réflexions initiées par les enseignants, prends la parole si tu te sens à l’aise. L’objectif est d’assimiler les connaissances progressivement, et non pas de tout découvrir le soir, chez toi.
Pour ce qui est des travaux de groupe, si possible, assure-toi de composer avec des camarades dont les méthodes de travail correspondent aux tiennes. N’hésite pas non plus à prendre le lead si tu sens que le rythme ralentir à l’approche de l’échéance. Le but n’est pas non plus d’être dictatorial et de ne plus donner envie à quiconque de travailler avec toi.
Projet de groupe : comment dire à mes camarades qu’ils ne s’investissent pas assez ?
Difficultés, doutes, incompréhensions : échanger avec les enseignants
Un dernier conseil et pas des moindres : partage tes doutes, tes questions et tes incompréhensions ! Peut-être as-tu mal compris une notion ou es-tu passé à côté d’une subtilité ? Les enseignants sont là pour répondre à tes questionnements, qu’ils soient à propos du cours ou autour d’un énoncé. N’hésite pas à leur demander ce qu’ils attendent de toi ou de le réexpliquer, avec d’autres mots, pour réussir au mieux tes travaux.
Mythe ou réalité : certains enseignants déclareraient consacrer certaines notes élevées à l’excellence, « or, l’excellence n’existe pas ». Quoi qu’il en soit, produire un travail complet, qui répond à toutes les questions du sujet, et avec une réflexion poussée, n’est pas impossible. Pour ce faire, une des clés est de t’assurer d’avoir bien compris les attentes des professeurs derrière leurs énoncés de devoir à rendre, par exemple.
Aller voir le professeur en fin de cours ou de lever la main en plein milieu de l’amphi : cela demande de sortir de sa zone de confort, mais c’est pour le mieux ! Et puis, en osant, tu sauveras certainement le prochain partiel d’un camarade qui avait le même doute que toi, en même temps que le tien. Par ailleurs, voir des interrogations naître dans ton esprit, au fur et à mesure que le cours défile, est bien la preuve que tu pratiques l’écoute active. Tes méninges bossent dur !
💡 Enfin, échanger avec les autres étudiants peut aussi t’apporter de nouvelles façons de faire et d’apprendre, ainsi que de nouveaux axes de réflexion. S’il est souvent bon de s’isoler pour passer en revue ses cours, il est aussi bon de confronter ses connaissances avec les autres.
