Les études supérieures ont leur lot de réjouissances, d’afflictions et de projets de groupe ! Passages obligés dans nombre de cursus, ils préparent au monde du travail : savoir travailler en équipe, respecter des délais, faire preuve d’organisation et d’autonomie… Ils servent aussi à répartir une charge de travail plutôt conséquente.
Plus on est de fous, plus on rit ? Pas si sûr ! D’un côté, tu ne choisis pas toujours tes coéquipiers. De l’autre, il peut s’avérer qu’amitié et succès ne riment pas forcément.
Selon toi, tes camarades ne travaillent pas assez ? S’il peut sembler délicat d’aborder le problème, une chose est sûre, il faut y remédier. Il y a plusieurs façons de prendre le taureau par les cornes. Ouvre la conversation consacrée à ton projet de groupe : Diplomeo te propose quelques approches !
La manière frontale : mets un coup de pied dans la fourmilière
Les jours passent et tu ne constates aucune avancée de la part des autres membres de ton groupe de travail : ça ne peut plus durer. Si la date butoir approche vraiment à grands pas et que malgré de premières relances, rien n’est fait, il y a effectivement urgence : il est temps de tirer de but en blanc.
Selon ton caractère, tu pourrais préférer ne pas passer par quatre chemins. Dans ce cas, adresse-toi directement aux camarades que tu as dans ton collimateur. En vocal, à l’écrit sur la conversation de groupe ou à la cafétéria : tu as l’embarras du choix.
A deux doigts de me battre par téléphone wshh non sérieux je déteste les travaux de groupe
— Mavula 🇨🇬 (@_Mavula_) July 30, 2023
Tu peux leur rappeler la date qui approche, leur dire clairement ce que tu leur reproches, puis les sommer de se mettre au travail, avant de leur rappeler les conséquences (un zéro pointé) que tout le groupe encourt s’ils ne le font pas. Enfin, fixe une date à laquelle il faudra tout mettre en commun.
Les risques de cette approche à la John Wick ? Tes camarades acculés pourraient te trouver stressant et ne plus vouloir travailler avec toi. Veille alors à bien mettre en avant que c’est pour le bien de tous et dans le cadre de l’échéance qui arrive que tu te permets de faire le point et de responsabiliser chacun.
L’approche bienveillante et sympathique (emoji sourire forcé)
Si tu as peur de t’attirer les foudres de ton groupe, bien que tu sois dans ton bon droit, tu peux aussi choisir une option plus douce.
Oh comment j’aime pas être la personne qui demande aux autres de bosser, les travaux de groupe c’est de la merde
— Tifene (@Tifene22) April 10, 2023
L’idée est de préparer le terrain pour que tes camarades soient plus enclins à entendre tes propos, sans qu’ils se mettent sur la défensive. Tu dégaines la fleur et le fusil, en bref. Pour ce faire, tu dois justement arriver comme une fleur.
Commence par demander s’ils vont bien, s’ils arrivent à avancer de leurs côtés ou s’ils rencontrent plutôt certaines difficultés. Si c’est le cas, tu peux préciser que c’est le moment ou jamais de revoir la répartition des tâches. Finis par rappeler que la date de rendu arrive et qu’il faudrait fixer — au plus vite — une date pour tout finir et relire.
En général, tes frères d’armes saisiront le message et fourniront plus d’efforts. Toutefois, le risque zéro n’existe pas et ils pourraient sembler pleins de volonté devant toi pour ensuite retomber dans leurs travers. Dans cette situation, n’hésite pas à revenir à la charge, sans emoji cette fois !
La piqûre de rappel rapide, cordiale et efficace
La passivité de ton groupe de TD te lasse ? Tu n’as pas envie de jouer au mauvais policier et encore moins au bon policier. Pour éviter ce jeu de rôle, il te suffit d’adopter un ton neutre et informatif, sans tambour ni trompette.
« Salut à tous ! Pour rappel, nous devons présenter notre étude de marché le 9 novembre. C’est dans deux semaines. Je constate que rien n’a été fait sur le document commun, il faudrait y remédier rapidement. Vous êtes dispos pour une visio ou un débrief à la fin de la semaine ? » Et voilà le travail !
À la manière de Sansa Stark (Game of Thrones) ou de Zoro (One Piece), tu remets les points sur les i avec un sang-froid et un charisme indéniables.
Rip mes collègues de fac qui subissent mon passif-agressif depuis une semaine
— K2mille (@SuddenlyPineapp) February 3, 2023
L’attente clémente : patienter avant de monter au créneau
Face à une situation qui semble au point mort, l’envie de rétorquer est toujours forte. Cependant, prendre du recul peut apporter une certaine clairvoyance : tes pairs ont-ils d’autres travaux sur lesquels ils travaillent ces derniers temps ? Se pourrait-il qu’ils révisent pour des examens très prochains que tu as toi-même oubliés ? Es-tu sûr que l’un de tes camarades ne rencontre pas de difficultés personnelles ?
Les travaux de groupe en ce moment c’est Révolution Française torches et flambeaux, j’hésite entre rire et la crise de nerfs
— Cass 🌻 (@CassieTrdx) January 8, 2023
Dans le doute, accorde-leur encore un peu de temps avant de réagir ou renseigne-toi sur leurs occupations. Tout le monde n’a pas non plus la même façon de travailler, que ce soit en termes de rapidité, d’organisation, de priorisation, etc. Il serait dommage de sortir de tes gonds lundi à 15 heures, alors que dans une réalité alternative dans laquelle tu aurais fait preuve de patience, tes amis de la fac t’auraient donné des nouvelles à 16 heures.
Faire cavalier seul et dégainer ensuite
Si tu es de nature indépendante et que tu ne peux t’empêcher de prendre des initiatives, c’est peut-être cette option qui te parlera le plus. Comme Frodon (Le Seigneur des anneaux), tu prends les devants quitte à y perdre beaucoup.
Tu peux être tenté d’effectuer une grande partie du travail tout seul, « Comme ça, ce sera fait et je suis sûr que ce sera bien fait », penses-tu. Tu n’auras plus qu’à revenir vers tes camarades de promo et leur dire qu’ils n’ont plus qu’à trouver des titres aux différentes parties et s’occuper de la mise en page.
moi 🤝 faire les travaux de groupe seule
— lucci gucci (@lucchips) February 22, 2023
Prends garde ! Souvent, dans ce cas de figure, tu penses rendre service à tous, y compris à toi-même. Pourtant, tes partenaires de travail pourraient très mal le prendre et se sentir trahis. Fort est à parier qu’ils se sentiront surtout indignes de confiance à tes yeux et seront vexés, plutôt que libérés d’un poids et redevables. Pire encore : ils pourraient vouloir continuer à profiter de toi pour les prochains travaux de groupe.
Alors, as-tu fait ton choix concernant la stratégie à adopter ? Qu’il s’agisse d’y aller franco ou avec le dos de la cuillère, le but reste le même : cueillir les lauriers avec ton groupe de travail !