L’avenir des jeunes issus de secteurs prioritaires est en jeu. C’est la raison qui pousse Article 1, association engagée pour l’égalité des chances, à mener une campagne pour constituer 32 000 binômes mentors-mentorés. À l’heure actuelle, l’association en compte déjà 10 000. La campagne a lieu du 21 octobre au 21 novembre 2024.
« Une bonne connexion, ça change tout ! »
Le nom attribué à la campagne lancé par l’association a un but précis : montrer que c’est principalement le réseau et les échanges qui favorisent l’accès au monde des études supérieures et du travail.
Et le manque de réseau pourrait avoir des conséquences variées sur l’avenir des jeunes. En effet, selon le Conseil d’orientation pour l’emploi (COE), seulement 12 % des jeunes de milieux populaires parviennent à mobiliser leur entourage pour obtenir des informations sur des opportunités professionnelles, contre 42 % des jeunes de milieux favorisés. D’ailleurs, 6 jeunes de quartiers prioritaires sur 10 déclarent ne pas avoir de réseau du tout, contre seulement 1 tiers pour les autres, selon le Rapport sur l’insertion professionnelle des jeunes de France Stratégie.
Pour changer la donne et offrir les mêmes chances à ce public, Article 1 lance alors une campagne pour mobiliser des bénévoles qui souhaitent agir en tant que mentors auprès d’eux.
- Vidéos sur les thèmes des études, de l’insertion professionnelle et de l’orientation diffusées sur les réseaux sociaux de Article 1 (TikTok, Snapchat et Meta).
- Contenus en partenariat avec 3 influenceurs (Shona Liz, Liam Shayne et Isma)
Une campagne pour souligner l’importance du mentorat
Se faire accompagner dans ses projets semble essentiel pour réussir. Selon le Rapport sur l’insertion professionnelle des jeunes (France Stratégie), les jeunes qui bénéficient d’un mentor trouvent un emploi 30 % plus rapidement que ceux qui n’en ont pas.
Ainsi, la campagne « Une bonne connexion, ça change tout ! » a été lancée pour pallier l’inégalité qui peut exister entre les jeunes issus de milieux différents. Parmi les solutions possibles : le mentorat. « Il permet, grâce à un accompagnement assuré par un professionnel bénévole, de pallier le manque de réseau et de permettre à ces jeunes de préparer la réussite de leurs études et leur insertion professionnelle dans les meilleures conditions », explique Amel Hammouda, directrice générale d’Article 1, dans un communiqué de presse.
Cette campagne vise aussi à convaincre de nouveaux jeunes de rejoindre DEMA1N.org, une plateforme gratuite de mentorat pour aider les jeunes défavorisés dans leur réussite académique et leur insertion professionnelle. Seuls prérequis ? Être disponible et bienveillant !