Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) souffrent d’une réputation difficile : compétition, stress, pression… A l’heure où les lycéens formulent leurs vœux sur Parcoursup®, ces filières qui permettent aux meilleurs d’intégrer les grandes écoles comme Normale Sup et HEC sont-elles indispensables ?
Classes prépa, classes préparatoires aux grandes écoles, CPGE… Tous ces noms décrivent une seule formation, ou pré-formation en fait. Oui
Des prépas utiles et accessibles
Selon la Conférence des grandes écoles (CGE), 4 élèves ingénieurs sur 5 et 2 élèves en management sur 3 sont passés par une prépa. Si quelques unes de ces formations sont très exigeantes, d’autres ne nécessitent pas un niveau extraordinaire pour réussir assure Francis Jouanjean, délégué général de la CGE. Mieux, elles sont un sésame pour certains cursus et demeurent d’après François Cansell, président de la Cdefi (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs « très pertinentes, car il existe des formations où il faut beaucoup de mathématiques » et la prépa reste la meilleure voie à suivre pour cela.
Mais pas pour tous
Les prépa, si elles ne représentent pas un cauchemar pour la majorité des étudiants, ne sont tout de même pas conseillées à tous les élèves. Les candidats doivent pouvoir supporter la pression, le caractère élitiste de certaines classes. Si l’on a déjà des difficultés, mieux vaut opter pour une licence universitaire qui offre de très bons programmes. D’ailleurs, les écoles de commerce et d’ingénieurs vont de plus en plus piocher parmi ces étudiants qui ont choisi d’autres parcours.
Les élèves de DUT et BTS sont également courtisés, il ne faut donc pas hésiter à tenter les concours passerelles, quelle que soit la formation initialement suivie !