Dans l’univers du marketing digital, le growth hacking est sur toutes les lèvres. Et l’École PMN l’a bien compris. Fondée en 2020, l’école des métiers de l’informatique et du digital de la région parisienne propose à ses étudiants d’acquérir ces notions axées sur la croissance et les fondamentaux de l’identité de marque propres au marketing.
Dès le post-bac, PMN forme ses apprenants aux rudiments du marketing digital en bachelor, de la création de contenu et à la data. Celles et ceux qui souhaitent se spécialiser dans les métiers du growth peuvent prétendre au mastère chef de projet digital et smart data, et évidemment, le mastère growth hacking.
Si le marketing d’aujourd’hui fait appel à des technologies de plus en plus avancées grâce à la data et à l’intelligence artificielle, le secteur nécessite des profils qualifiés, très appréciés des recruteurs et des professionnels du domaine.
Agilité, créativité et data : le combo gagnant du growth marketing
Le métier de growth hacker prend de l’ampleur, car le marketing sollicite des technologies de plus en plus avancées. « On a trouvé opportun d’ouvrir cette spécialité, car il y a des passerelles évidentes aujourd’hui entre l’univers data et marketing », précise Alan Calloc’h, responsable pédagogique à l’école PMN. « On forme des webmarketeurs qui auront, dès le bac+3, une vision panoramique des enjeux et des techniques et qui seront opérationnels sur le marché de l’emploi », ajoute-t-il.
En bachelor, les étudiants bénéficient de cours centrés sur l’analyse, le pilotage d’un projet digital, la stratégie de communication digitale ou encore l’expérience client. Pour Alan Calloc’h, les étudiants doivent développer des réflexes et des compétences agiles en marketing. « On va accompagner les apprenants dans la compréhension de ce qu’est un territoire de marque et comment la construire de façon durable », explique-t-il.
Pour ce faire, le responsable pédagogique fait appel aux techniques dites de l’inbound marketing. « Cela signifie la stratégie de contenu marketing, la stratégie de marque ou encore le développement sur les réseaux sociaux. On ne fait pas de growth marketing sans inbound ». Ces techniques sont par la suite complétées par l’outbound, qui, selon Alan Calloc’h, est « plus mécanique » avec des procédés comme « l’automatisation, le scrapping, l’IA, la prospection et d’autres sujets importants à intégrer dans le growth ».
Des profils diversifiés et une multitude de métiers
Pour intégrer ces formations diplômantes dans l’univers marketing et data, il est nécessaire d’avoir le niveau bac. Pour la filière growth hacking, le bac+2 est préconisé. Néanmoins, le responsable pédagogique précise que tous les profils d’étudiants sont les bienvenus. « Le choix du diplôme m’importe peu : ce qui m’intéresse c’est la personnalité, l’envie d’aller sur ces métiers », préconise le responsable pédagogique.
« Je favorise évidemment les bac+2 en communication ou en marketing, qui ont fait un peu de business ou de vente. Avoir un profil geek est aussi un plus, mais la motivation et la curiosité restent des facteurs clés », poursuit-il. D’autant plus que la formation est réalisée à 100 % en alternance, à partir de la deuxième année de bachelor. « Il y a un peu de formation initiale en première année avec des cours de culture digitale, qui donnent accès au bachelor growth hacking », prévient Alan Calloc’h.
« On forme des généralistes malins au marketing digital qui peuvent se tourner vers plusieurs intitulés de postes différents », Alan Calloc'h
Le bachelor permet de s’insérer rapidement sur le marché du travail et d’être opérationnel sur une large palette de métiers. « On forme des généralistes adaptables au marketing digital et les étudiants ont la possibilité d’aller vers plusieurs intitulés de postes différents comme chef de projet digital, webmarketeur ou growth hacker », affirme Alan Calloc’h.
Néanmoins, choisir une poursuite d’études en mastère growth hacker, c’est ajouter des compétences supplémentaires à son arc. En M1 comme en M2, la formation offre une approche plus informatique. « C’est là que la complémentarité avec les filières de PMN prend tout leur sens : un travail avec les filières cybersécurité, data, IA, qui va permettre d’assembler des compétences techniques avec des compétences créatives et marketing », estime le responsable pédagogique.
Le growth hacking : l’avenir du marketing digital ?
Si le growth marketing est encore en pleine mutation, il continue à prendre de l’ampleur à la fois dans les enseignements prodigués comme dans les missions effectuées dans le monde professionnel. « Je dis à mes étudiants que leur métier va évoluer tous les deux ou trois ans avec l’impact des nouvelles technologies et que la pluridisciplinarité est essentielle », explique le responsable pédagogique. « Les étudiants se disent que ce sont des métiers tendances et créatifs, qui ne connaissent pas la crise. Le marketing couplé à la data, c’est une histoire à raconter et un élément significatif sur le CV ».
L’École PMN propose également des cours de management pour les aguerris qui souhaitent postuler à des postes à responsabilités pour ces métiers d’avenir du marketing digital. « Même si on ne devient pas manager à la sortie de l’école, on peut le devenir au bout de quelques années », insiste-t-il. « Quand on a des qualités relationnelles et que l’on montre l’exemple, il faut faire ses preuves en mettant les mains dans le cambouis, avant d’être à l’aise rapidement et de prendre des responsabilités au sein d’une entreprise ».
À la sortie du master, les étudiants peuvent, sur un poste en growth marketing, espérer gagner des rémunérations qui oscillent entre 32 000 et 40 000 euros bruts annuels. « Outre les grandes entreprises, les diplômés peuvent aussi exercer en start-up, voire monter leur boîte », ajoute le responsable pédagogique, avant de conclure : « On essaye, au fil de l’eau, de leur donner envie le goût de l’entrepreneuriat ».