Tout le monde connaît le cliché du jeune journaliste payé au lance-pierres. Mais derrière les micros, les caméras et les colonnes de journaux, certains pros de l’info vivent (très) bien de leur passion. Entre la télé, la radio, la presse écrite ou le web, le journalisme regorge de postes où ton talent peut te rapporter gros.
Animateur télé, grand reporter, rédacteur en chef, éditorialiste vedette… Qui décroche la palme du plus gros cachet ? Si tu rêves de faire carrière dans les médias tout en assurant tes fins de mois, voici sans détour le top 10 des métiers du journalisme qui payent le mieux.
Rédacteur en chef : entre 50 000 et 100 000 euros brut par an
Rien ne sort sans son feu vert ! Le rédacteur en chef fixe le ton, choisit les angles, valide les titres choc et tranche quand les débats éclatent en conférence de rédaction. En coulisses, il coordonne toute l’équipe de journalistes, gère les deadlines impossibles et sauve la Une quand un scoop tombe à la dernière minute.
Plus le média est gros, plus son salaire grimpe. Un rédacteur en chef aguerri peut facilement dépasser les 100 000 euros brut par an, soit environ 6 600 euros net mensuels.
Présentateur TV : entre 50 000 et 150 000 euros brut par an
Être le visage d’un JT ou animer une émission phare, ça paie bien ? Le présentateur TV, c’est celui qu’on voit tous les soirs à l’heure de l’info ou qu’on retrouve chaque semaine pour décrypter l’actu. Il incarne la crédibilité de la chaîne, rassure le public et fidélise les téléspectateurs. En plateau, il improvise, gère les imprévus en direct et sait relancer une interview qui patine.
Dans les grandes chaînes, les stars du petit écran peuvent toucher entre 50 000 et 150 000 euros brut par an — soit 3 200 à 9 900 euros par mois environ — voire beaucoup plus pour les célébrités du prime time. Charisme et aisance face caméra indispensables !
Grand reporter international : entre 40 000 et 90 000 euros brut par an
Le grand reporter risque sa vie pour couvrir les zones de conflit ou rapporter des histoires uniques du bout du monde. Ce passionné est prêt à tout pour décrocher LE sujet.
Dans un grand média ou pour une émission de reportage prestigieuse, ce job peut rapporter jusqu’à 90 000 euros brut par an, soit un petit peu moins de 6000 euros net mensuels. Un métier qui demande du courage, un goût prononcé pour l’imprévu et des nerfs d’acier, mais qui offre la satisfaction de vivre l’actualité au plus près et de la raconter au monde entier.
Chroniqueur TV/radio : entre 35 000 et 80 000 euros brut par an
Le chroniqueur apporte la petite touche piquante ou décalée qui pimente une émission. Avec son humour, ses punchlines ou ses analyses affûtées, il capte l’attention du public et dynamise le plateau. Dans un talk-show, une matinale ou une émission thématique, il rebondit sur l’actu, donne son avis (souvent tranché) et provoque le débat.
Plus il est suivi et apprécié, plus ses interventions valent cher ! Certains chroniqueurs stars multiplient les passages à l’antenne et les piges bien rémunérées, flirtant facilement avec les 80 000 euros brut par an (soit environ 5 300 euros net par mois) voire davantage pour les figures incontournables du petit écran ou de la radio.
Animateur radio : entre 30 000 et 70 000 euros brut par an
Faire vibrer les ondes et réveiller des milliers d’auditeurs tous les matins ? Avec sa voix reconnaissable entre mille, l’animateur radio enchaîne news, blagues, interviews et musique pour créer une atmosphère unique derrière le micro.
Dans une station locale, il est possible de démarrer autour de 30 000 euros brut par an, ce qui équivaut à un petit peu moins de 2 000 euros net mensuels. Mais, pour les têtes d’affiche des grosses matinales ou des émissions cultes, les cachets peuvent largement dépasser les 70 000 euros (soit environ 4 600 euros net par mois) et même exploser pour les voix iconiques de la bande FM.
Éditorialiste : entre 40 000 et 80 000 euros brut par an
Souvent chroniqueur attitré dans un grand quotidien ou invité régulier sur les plateaux télé et radio, l’éditorialiste partage ses convictions, nourrit le débat et déclenche parfois de belles polémiques ! D’ailleurs, beaucoup cumulent plusieurs casquettes : presse écrite, tribunes, émissions…
Pour les plumes les plus écoutées et respectées, le revenu grimpe vite. Compte environ 80 000 euros brut par an, soit plus de 5 000 euros net mensuels, voire plus quand la notoriété et la signature attirent le public (et les annonceurs).
Correspondant à l’étranger : entre 35 000 et 75 000 euros brut par an
Être la voix d’un média français depuis New York, Londres, Pékin ou Johannesburg, ça a de quoi faire rêver ! Le correspondant à l’étranger vit au cœur de l’actualité locale, déniche les histoires que personne ne voit et les raconte à son public resté à la maison. Il est les yeux et les oreilles de la rédaction, que ce soit pour couvrir une élection, une crise ou un événement inattendu.
C’est un poste prestigieux, souvent réservé aux journalistes les plus expérimentés, avec un salaire confortable qui peut atteindre les 75 000 euros brut par an, ce qui équivaut à près de 5 000 euros net mensuels. Cerise sur le gâteau : selon la destination, des primes de logement, de risque, ou de déplacement viennent s’ajouter.
Journaliste spécialisé : entre 35 000 et 70 000 euros brut par an
Plus tu deviens incollable sur ton sujet, plus tu deviens indispensable. Le journaliste spécialisé, c’est le pro qu’on appelle pour expliquer ce que personne ne comprend, poser les bonnes questions aux experts ou dégoter des anecdotes que personne n’a vues venir. Sa crédibilité rassure, sa plume fait vendre et son carnet d’adresses vaut de l’or.
Résultat : il bénéficie d’un salaire plus confortable qu’un profil généraliste, avec souvent plusieurs collaborations à la clé. Beaucoup de spécialistes jonglent entre articles, chroniques et piges pour différents médias, et certains dépassent allègrement les 70 000 euros brut annuels (soit un petit peu plus de 4 500 euros net par mois). Comme quoi, être passionné et précis, ça peut vraiment rapporter !
Producteur éditorial : entre 40 000 et 90 000 euros brut par an
On le voit rarement à l’écran, mais sans lui, pas de reportage ni d’émission. Le producteur éditorial travaille dans l’ombre : il planifie, organise et anticipe tout pour que journalistes, techniciens et invités soient prêts au bon moment. Il jongle entre planning serré, imprévus de dernière minute et exigences de la direction.
Dans l’audiovisuel, son job est crucial pour garantir un contenu cohérent, vérifié et captivant. Et ça se paie bien ! Un producteur éditorial confirmé peut viser jusqu’à 90 000 euros brut par an, ce qui équivaut à près de 6 000 euros net mensuels. Pour ceux qui aiment ne rien laisser au hasard, c’est le poste parfait.
Photojournaliste : entre 30 000 et 60 000 euros brut par an
Un cliché bien pris vaut parfois mille mots ! Sur le terrain, le photojournaliste capture l’émotion, la tension, le fait marquant. Reportages de guerre, portraits engagés, grands événements… Son œil est son arme et son appareil, son meilleur allié.
Travailler pour un magazine reconnu, une agence prestigieuse ou vendre ses images aux médias du monde entier peut rapporter jusqu’à 60 000 euros brut par an — soit un petit peu moins de 4 000 euros net par mois — voire plus pour ceux dont les photos font le tour du globe ou sont exposées dans les galeries.