5 métiers pour les amoureux de la montagne

À l’approche de l’hiver et de la saison touristique, la France accueille les touristes prêts à arpenter ses montagnes enneigées. Et les activités ne manquent pas : les métiers de la montagne offrent des possibilités de carrière importantes.
Mis à jour le / Publié en novembre 2022 — Sponsorisé par le Gouvernement.
Lecture
https://f.hellowork.com/edito/sites/5/2022/11/25577.png
©Adobe Stock – forcdan

La montagne fait partie des plus grandes richesses naturelles de l’Hexagone. Et pour cause, notre pays regorge de massifs montagneux. Du Jura aux Pyrénées, en passant par les Vosges, les Alpes et le Massif central, la montagne séduit pléthore d’adeptes. Selon le ministère de l’Économie, chaque année, 27 % des Français séjournent à la montagne en hiver. Parmi eux, 85 % y pratiquent des sports d’hiver, notamment le ski.

Emplois saisonniers ou durables, les métiers de la montagne sont nombreux et les opportunités fleurissent sur tout le territoire. Tour de piste des 5 métiers auxquels les aficionados de la montagne et du travail en plein air peuvent aspirer.


Conducteur d’engin de damage : le solitaire du paradis blanc

Spécialiste des poids lourds en montagne, le conducteur d’engin de damage (le « dameur ») pilote un engin de damage qui lisse les pentes raides, tasse et stabilise la neige des stations de ski. Il est garant du fonctionnement de son poids lourd, sécurise les sites et signale les déficiences d’un parcours de ski.

En cas d’avalanche, il endosse le rôle du secouriste, en participant aux opérations d’assistance et de déblayage. Outre une bonne condition physique, le conducteur d’engins de damage doit être doté de connaissances pointues en mécanique et connaît sur le bout des doigts les domaines skiables.

Très sollicité lors des saisons touristiques, le conducteur d’engins de damage exerce en solitaire. Il peut être amené à travailler de nuit ou à l’aube, notamment pour s’adapter aux chutes de neige. Néanmoins, exercer ce métier favorise la découverte de paysages inédits : des chaînes de montagnes à perte de vue, un décor paradisiaque qui ravira les plus passionnés des grands espaces enneigés !  

Pour devenir dameur, voici les formations requises :

  • CAP Agricole et métiers de l’agriculture
  • CAP Conducteur d’engins
  • Bac pro agroéquipement
  • CQP Conducteur d’engins de damage
Trouve la formation qui te correspond
En savoir plus sur le métier de conducteur d’engin de damage

Conducteur de téléski : le superviseur des remontées mécaniques

Aussi appelé perchiste des remontées mécaniques, le conducteur de téléski vérifie l’installation et le bon fonctionnement des remontées mécaniques afin que les touristes puissent les utiliser en toute sécurité. Enthousiaste et à l’écoute, il renseigne et oriente les clients en fonction des pistes de ski et des animations qui sont organisées dans les stations.

Toute la journée, il jongle entre missions d’accueil et d’assistance auprès du public et la vérification permanente des remontées mécaniques. Très souvent sollicité, le conducteur de téléski ne connaît pas l’ennui !

Retrouvez les formations qui mènent à ce métier :

  • CAP Transports par câble et remontée mécanique
  • CAP Mécanique
  • CQP Conducteur de téléski
En savoir plus sur le métier de conducteur de remontées mécaniques

Pisteur-secouriste : le gardien des montagnes

Métier à multiples facettes, le pisteur-secouriste s’assure avant tout de la sécurité des domaines skiables. Il connaît toutes les caractéristiques liées à la montagne et doit être en mesure de reconnaître les dangers.

Réactif et professionnel, le pisteur-secouriste doit avoir un niveau avancé en ski, puisqu’il arpente les pistes pour faire face aux incidents. Il joue aussi un rôle de prévention : c’est lui qui s’occupe de la signalisation et des balises ainsi que de l’information auprès des clients.

Il n’y a pas de formation scolaire particulière requise pour devenir pisteur-secouriste. Il est nécessaire de passer le brevet national de pisteur-secouriste, qui s’effectue dans des centres de formations spécialisées, comme le Centre de formation des métiers du sport et de la montagne (CAPA).

En savoir plus sur le métier de pisteur secouriste

Nivoculteur : l’artisan des sommets 

Si vous vous rendez régulièrement sur les pistes de ski, vous l’avez forcément croisé. Le nivoculteur est un acteur essentiel de la montagne. Chargé de l’exploitation de la production de neige de culture, il s’assure que la quantité de neige est suffisante dans les stations, pour permettre aux skieurs de pratiquer leurs activités. Réactif et organisé, il fabrique la neige tout en surveillant les réserves d’eau naturelles qui permettent de la concevoir.

S’il s’occupe du taux d’enneigement des pistes de ski, le technicien de la neige doit aussi surveiller, maintenir les équipements et les appareils de production dans les stations, ce qui implique de grandes responsabilités. Autrefois rares, les nivoculteurs sont de plus en plus recherchés dans le secteur, compte tenu du réchauffement climatique qui entraîne le manque de neige en montagne.  

Voici les formations requises pour devenir nivoculteur et faire vivre la montagne :

  • Bac pro mécanique, électricité ou électronique
  • BTS Maintenance
  • BTS Électrotechnique
  • BUT GIM (Génie industriel et maintenance)
  • BUT GTE (Génie thermique et énergie)
  • BUT GEII (Génie électrique et informatique industrielle)
En savoir plus sur le métier de nivoculteur

Technicien de maintenance des remontées mécaniques : le dépanneur des skieurs

En montagne, la sécurité des installations est essentielle afin que les clients puissent pratiquer des sports d’hiver sans déconvenues. Ce professionnel est un technicien spécialisé qui garantit le bon fonctionnement des remontées mécaniques et de l’ensemble du matériel des stations de ski. Polyvalent et organisé, il joue un rôle préventif : identifier les éventuelles anomalies afin de pouvoir ensuite les réparer. Cela peut être une panne de téléski par exemple. Dans ce cas, il doit engager des réparations et anticiper, avant qu’un incident ne se produise. 

Le technicien de maintenance et d’exploitation est par ailleurs un véritable expert de l’électricité, de la manutention et de la mécanique. Il est aussi d’astreinte, ce qui le contraint à travailler à tout moment, dont les week-ends et les jours fériés. Pour pratiquer ce métier, il faut avoir une bonne condition physique, car le technicien est amené à travailler dans des conditions météorologiques difficiles. Sous la neige ou par fort temps de pluie, rien ne l’arrête !

Côté formation, voici les principaux cursus requis pour exercer cette profession :

  • Bac pro Maintenance des équipements industriels
  • BTS Électrotechnique
  • BTS Maintenance des systèmes
  • BTS Contrôle industriel et régulation automatique
  • BUT GEII ou BUT GIM

Que vous soyez plutôt ermite ou sociable, casse-cou ou prudent, les opportunités professionnelles ne manquent pas dans ce domaine. Les amoureux de la montagne ont l’embarras du choix. En route vers les sommets !

En savoir plus sur le secteur du tourisme

Cet article a été réalisé en partenariat avec le Gouvernement.

Trouve ton diplôme
en 1 min avec Diplomeo ! Trouver mon école

Plus de contenus Orientation

Toutes les actualités
Ne manque aucune info pour t’orienter
Deux fois par mois, reçois une newsletter par mail avec l’actu et nos conseils sur l’orientation.
En cliquant sur "S’inscrire", tu acceptes les CGU et tu déclares avoir lu la politique de protection des données du site Diplomeo