Un mouvement qui s’inscrit dans la durée
Malgré l’annonce de lundi dernier par le Premier ministre Manuel Valls d’une modification de la « Loi Travail », les étudiants et lycéens français semblent déterminés à continuer leur mobilisation. Ils répondent ce jeudi à l’appel des 23 organisations de jeunesse, dont l’UNEF, en se mobilisant de nouveau après les manifestations du 9 mars dernier. Une soixantaine de lycées seraient mobilisés selon la FIDL. Quant au cortège de Paris, il partira à 13 h 30 de la place de la République pour rejoindre Bastille.
Plus qu’une négociation de la loi, de nombreux jeunes demandent la suppression pure et simple de la loi El Khomri. Le mouvement veut en effet s’inscrire dans la durée jusqu’au 31 mars prochain, jour de mobilisation et de grève lors duquel se réuniront étudiants et salariés qui s’opposent à la loi.
Plusieurs établissements bloqués
Les blocages des lycées et universités se multiplient en France. À Paris 1 et Paris 8, les AG (Associations Générales des étudiants) ont voté, la veille, un blocage de leurs établissements, mais l’annonce tombe très vite pour Panthéon Sorbonne : tous les centres de l’université sont fermés. Un étudiant s’indigne sur Twitter : « Bilan de la fermeture de la Sorbonne : des gens qui ne comptaient pas aller manifester y vont finalement. » : de quoi grossir les rangs de la manifestation.
En attendant de connaître le nombre de personnes mobilisées aujourd’hui, voici une petite sélection de tweets des débuts de la mobilisation :
Blocage du lycée Hélène #Boucher à Paris @mediapart#loitravailnonmercipic.twitter.com/AHAna7TbV2
— Kalidou Sy-Ly ? (@Kalidoo) 17 mars 2016
#LoiTravail#manif17mars Rassemblement devant la fac à St Charles
— José Tigre (@McServietsky) 17 mars 2016
#Manif17Mars > depuis ce matin 7h, l'université Paris 8 Vincennes-St Denis est bloquée pic.twitter.com/DaMo3JjCBS
— Brice Laemle (@BriceLaemle) 17 mars 2016