Les ressources humaines sont inhérentes au bon développement d’une organisation. Des start-ups aux grandes entreprises en passant par les PME, le monde professionnel nécessite la présence de ces spécialistes qualifiés pour répondre à divers besoins.
L’ISC Paris Business School, située à Paris, l’a très bien compris. À compter de septembre 2024, un Master of Science (MSc) Management des Ressources humaines et Transformations des Organisations ouvre ses portes, avec une première promotion.
Une nouvelle formation, lancée sous l’impulsion des nouveaux enjeux stratégiques du monde RH. Le cursus sera accessible à partir du niveau bac+3 pour une entrée en MSc 1 ou de bac+4/+5 pour le MSc 2.
Former les spécialistes et les managers RH de demain
Avec la création du MSc Management des Ressources Humaines et Transformations des Organisations, l’ISC Paris veut répondre à des objectifs clairs. « L’idée est que ce soit un master qui donne les compétences de base à un futur manager RH à profil généraliste ou spécialisé comme chasseur de tête, gestionnaire de la masse salariale ou dans l’analyse de données RH », explique Moez Ben Yedder, responsable du MSc MRH et transformations des organisations à l’ISC Paris.
En plus d'apporter aux apprenants des compétences dites pratiques des métiers, sur la maîtrise des logiciels ou le développement personnel par exemple, la formation ne s’arrête pas en si bon chemin. Des modules plus stratégiques comme la gestion de la marque employeur, la conduite du changement, le leadership ou encore le business model du digital sont également mis à l’honneur.
« Il s’agit de donner une certaine hauteur à nos futurs diplômés afin qu’ils aient une vision et une capacité stratégique, ce sur quoi on les attend le plus, à savoir la conduite des changements et la transformation des organisations », précise le responsable. « De nos jours, la concurrence est sévère au niveau de la gestion de l’attractivité des talents ».
S’adapter aux exigences du marché de l’emploi
Évidemment, le Master of Science répond aux besoins du monde professionnel qui nécessite des profils de plus en plus qualifiés dans le secteur des ressources humaines. « D’un côté, il s'agit de former de futurs responsables RH qui connaissent les outils de travail et qui ont un aspect logistique fondamental », indique Moez Ben Yedder. « De l’autre, la transformation des organisations et le management de la performance visent à s’adapter aux grands changements à venir des entreprises ».
Dans un contexte de développement durable et d’impacts sur les entreprises, un module sur la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) sera proposé aux étudiants. Selon les données de l’Insee, en France, « plus de la moitié des sociétés de 50 salariés ou plus déclarent s’impliquer dans la RSE », gage des enjeux de transition écologique et de réduction de l’empreinte carbone dans la vie professionnelle. « Nous avons inclus la RSE appliquée aux RH, pour que les étudiants, en tant que futurs responsables ou managers, puissent contribuer à bâtir un monde meilleur », affirme le responsable du MSc.
Par ailleurs, l’ISC Paris bénéficie d’une double accréditation internationale : AACSB (Association for the Advancement of Collegiate Schools of Business) et BGA (Business Graduate Association). Ces dernières garantissent l’excellence et la qualité des enseignements prodigués. « Avoir des labels, c’est bien, mais on fait également attention à ce que nous demande le marché du travail, car nous avons périodiquement des études sur l’employabilité de nos diplômés et leur niveau de salaire », prévient Moez Ben Yedder.
Lors du MSc, les étudiants auront des cours avec des intervenants du marché de l’emploi, consultants et cadres d’entreprise, afin qu'ils bénéficient de « savoirs actionnables ».
La stratégie des métiers RH : un tremplin pour l’insertion professionnelle
S’adapter à la vie active, cela passe aussi par la possibilité de suivre sa formation en alternance dans le cadre du MSc. Le rythme préconisé par l’ISC Paris est de trois jours en entreprise et deux jours à l’école, avec une immersion totale en entreprise à partir du mois de mai.
Un mode de scolarité que les futurs étudiants peuvent choisir, pour se familiariser avec les réalités du terrain, gagner en confiance en soi et en expérience professionnelle. « C’est l’une des philosophies de notre école, utiliser l’apprentissage par l’action afin que les savoir-faire soient opératoires et pratiques », insiste Moez Ben Yedder.
À l’issue de ce cursus et notamment grâce à l’apprentissage, les étudiants auront les outils nécessaires pour accéder à des fonctions managériales et des postes à responsabilités dans le domaine des ressources humaines. Des missions RH qui traitent de prérogatives traditionnelles, avec de nouvelles compétences. En tête : le responsable RH qui endosse plusieurs casquettes dans la vie professionnelle. Ce dernier doit connaître son équipe et ses missions sur le bout des doigts, être à jour dans les nouvelles compétences et participer à la stratégie de l'entreprise en général.
Il en va de même pour le chasseur de têtes, que l’on retrouve souvent dans les sociétés sous l’appellation de talent acquisition specialist. « Un salarié qui connaît les communautés de profils dont l’entreprise a besoin, qui les identifie, qui a un réseau et qui sait le développer : c’est ça qui fait la différence entre un chasseur de tête et un chargé de recrutement administratif », poursuit le responsable du MSc.
Enfin, du côté de la gestion de la paie ou de la formation, les spécialistes auront, au sein de leurs structures, des rôles plus stratégiques qui vont au-delà de la simple conception ou de l’audit des fiches de paie. « Ce qu’on peut demander à un gestionnaire de la masse salariale aujourd’hui, c’est de savoir quels investissements faire afin de développer le potentiel d’entreprise », explique Moez Ben Yedder, avant de conclure sur les défis de demain pour le directeur des ressources humaines: « Un DRH qui comprend l’enjeu du bien-être salarié, de la rétribution d’une personne, avec ce que l’entreprise demande en contrepartie dans le détail, cela change la donne ».