Des courses de cross à la coordination de l'action sportive à Montreuil, le parcours d'Esther Nommé

Ancienne joueuse de tennis devenue coureuse de fond, Esther Nommé a fait son chemin jusqu’aux championnats de France en athlétisme. Après un DUT et une licence pro au CFA Université et Sports ainsi qu'une longue expérience professionnelle à la Ligue du Sport Adapté, la sportive dans l’âme se plaît aujourd’hui à la coordination de l’action sportive de la ville de Montreuil. Diplomeo l’a rencontrée pour en savoir plus sur son parcours.
Mis à jour le / Publié à 15h41 — Sponsorisé par CFA Université et Sports.
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Des courses de cross à la coordination de l'action sportive à Montreuil, le parcours d'Esther Nommé

Esther Nommé a 28 ans. Habituée des courses à pied de cross-country et du 10 000 mètres, elle a poussé sa pratique sportive jusqu’aux championnats de France.
Mais pour continuer son entraînement intensif tout en préparant son avenir, elle a voulu trouver une formation qui lui permettait d’avoir plus de temps libre.

Dans ces recherches, elle a rencontré la directrice adjointe du centre de formation CFA Université et Sports qui lui a présenté les différents programmes spécialement conçus pour les grands sportifs.
Grâce à ces études, elle évolue aujourd'hui dans le domaine professionnel de la gestion administrative de projets événementiels dans le sport. Elle nous raconte son parcours...

Que fais-tu dans la vie ?

Je suis actuellement coordinatrice de l’action sportive à la direction des sports de la ville de Montreuil. Je développe les différents dispositifs municipaux sportifs pour les habitants de Montreuil.
Par exemple, j’aide à la coordination d’événements comme lemeeting d’athlétisme de Montreuil et la Foulée Montreuilloise. Mais je travaille aussi sur d’autres sujets concernant le développement du sport pour les Montreuillois.

Avant cela, j’ai travaillé pendant 4 ans à la Ligue du Sport Adapté d’Île-de-France. J’étais coordinatrice au niveau de la ligue et je développais la pratique sportive pour les personnes en situation de handicap mental. Donc les personnes autistes, atteintes de trisomie, qui possèdent un trouble du comportement ou des maladies psychiques.

Avant de travailler dans les organisations sportives, tu étais toi-même une athlète, comment es-tu devenue sportive de bon niveau ?

J’ai débuté le sport par le tennis lorsque j’étais plus jeune. Mais j’ai participé à un cross dans mon collège en 6e et je l’ai gagné. En réalité, je ne m’entraînais pas et je ne pensais pas le gagner.
Au fur et à mesure, j’ai fait tout le schéma des compétitions. D’abord les compétitions au collège, dans le district, aux départementales, le championnat académique et finalement, je me suis qualifiée pour les championnats de France, surtout en cross et sur 10 km.
J’ai donc au fil des années abandonné le tennis pour me mettre à l’athlétisme parce que j’avais des compétences un peu plus importantes.

Où as-tu étudié ?

Je suis arrivée au CFA Université et Sport en tant qu’athlète. Mais j’étais dans une section sport-études avant le CFA au lycée François Couperin à Fontainebleau. J’ai voulu ensuite continuer mes études avec une pratique sportive intensive.

Durant ma terminale, j’étais interessé par un DUT, plutôt technique de commercialisation. Mais Anne Nippert, la directrice adjointe du CFA Université et Sports, m’a présenté le DUT Gestion des Entreprises et des Administrations lorsque je l’ai rencontré à un stand de présentation à l’université de Senart. J’ai trouvé que c’était un titre assez complémentaire qui touchait tous les secteurs de l’entreprise et je me suis dit pourquoi pas.

J’ai continué ensuite mes études en licence pro management des organisations toujours au CFA avec des horaires aménagés pour l’entraînement.

Et finalement, j’ai poursuivi en master en management des organisations dans un autre CFA parce qu’à l’époque le master n’existait pas au CFA Université et Sports.
Malheureusement, cet établissement n’avait pas de programme adapté aux entraînements intensifs, j’ai donc dû réduire ma pratique sportive. 

Qu’est-ce qui t’a le plus plu au CFA Université et Sport ?

Je pense que c’est le triple projet : études, formation professionnelle, et sport. Ce qui m’a aussi beaucoup plu, c’est l’adaptabilité de l’emploi du temps. J’ai aussi apprécié le fait que beaucoup d’intervenants étaient des professionnels qui avaient déjà monté leur entreprise ou qui possédaient une longue expérience professionnelle. C’était intéressant d’avoir leurs retours et de connaître leurs expériences et puis d’être considérés, nous aussi, comme des professionnels.

Au final, lorsque nous voulions trouver un emploi, notre CV était déjà bien étoffé grâce à nos expériences professionnelles. À la fin de notre cursus, on avait un bagage professionnel plutôt conséquent.
J’ai aussi trouvé qu’il y avait un bon suivi. Nous étions mis en relation avec des sociétés partenaires si l’on ne trouvait pas d’entreprises pour l’alternance.

Il faut dire que lorsqu’on arrive à 17 ans dans une entreprise, on n’a pas eu d’expériences professionnelles avant. Tout de suite, ça nous a mis dans le bain, ça nous a permis d’avoir confiance en nous.
Donc au final, le CFA était vraiment bénéfique pour acquérir des compétences pour mon poste actuel.

Comment était l’ambiance au CFA Université et Sport ?

L’ambiance était très chouette parce qu’on était tous sportifs même si on venait tous de différents sports. L’esprit sportif c’est quelque chose d’assez particulier. Il y avait notamment un esprit d’équipe très fort.
Mais aussi, l’esprit de compétition. Lorsqu’on avait des travaux en groupe, nous arrivions faire la part des choses entre les amis, le contexte pro et le côté sportif.
L’ambiance était vraiment bonne avec ce côté sportif et cohésion.

Est-ce compliqué de devoir gérer une carrière sportive, un DUT et de travailler en entreprise ? Quel est ton secret ?

C’est vrai que je m’entraînais tous les soirs dans mon club d’ » athlé » et les week-ends j’avais de temps en temps des compétitions.
Mais, il n’y a pas de secret, il faut des capacités d’organisation,uneméthodologie conséquente, mais quand on est sportif on est organisé. Déjà au niveau de notre schéma de préparation et puis nous disposons de cette rigueur que l’on développe à l’entraînement.

Finalement, on le mettait aussi à profit pour la partie scolaire, c’est vraiment un état d’esprit général. Ce n’était pas non plus si difficile parce que l’emploi du temps était vraiment adapté pour qu’on puisse préparer au mieux notre formation scolaire, professionnelle et sportive.
Nous avions du temps après les cours pour nous entraîner puisque l’on finissait entre 15 h 30 et 16 h.

Quel était ton objectif en tant qu'athlète ?

Le sport c’était plus une passion parce que j’avais bien conscience du niveau attendu et qu’avec mes résultats, je ne pouvais pas être sportive de haut niveau. Mais l’important c’était vraiment de saisir l’opportunité de pouvoir continuer de s’entraîner malgré le fait d’être en études supérieures. Normalement, il est très difficile de trouver ce temps pour suivre une activité sportive, mais là, avec l’adaptation de l’emploi du temps, on avait vraiment cette possibilité.

Où te vois-tu dans le futur ?

J’aimerais continuer dans cette voie-là, dans la gestion administrative de projet événementiels dans le sport. Et pour ma carrière sportive, j’aimerais reprendre un entraînement régulier pour le plaisir et faire des compétitions à titre personnel, mais sans repartir sur un entraînement aussi intensif que j’ai pu avoir quand j’étais au CFA.

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