Quelles sont les universités les plus éco-responsables ?

Le « développement durable » a été défini ainsi en 1987 par Mme Gro Harlem Brundtland alors Premier Ministre norvégien : « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Cette notion repose sur les trois piliers que sont l’économie, l’écologie et le social, tous ces volets devant être pris en compte dans le développement en question. 

Aussi, on peut considérer dans l’enseignement supérieur qu’un établissement porteur de développement durable pour chacun est un établissement qui soit respectueux de l’environnement, traitant ses effectifs avec équité et efficace économiquement parlant. Voilà les critères sur lesquels s’est basé le journal spécialisé Times Higher Education pour publier son "University Impact Rankings » le 1er avril 2019. 

462 établissements sont ainsi répertoriés dans le classement du THE. Dans le haut de la liste, on retrouve des pays européens tels que le Royaume-Uni, la Suède ou encore l’Italie. Le Canada fait lui aussi figure de bon élève, mais c’est l’Université d’Auckland en Nouvelle-Zélande qui a été désignée université championne du développement durable. 

Et la France dans tout ça ? 

Seuls neuf établissements tricolores figurent dans le classement du Times Higher Education. Force est donc de constater que l’impact des universités françaises sur le développement durable est relativement moindre et que de nombreux efforts sont encore à fournir au sein de l’enseignement supérieur. Parmi les écoles classées, on peut néanmoins saluer la place honorable de l’Université d’Aix-Marseille, qui atteint la 43e marche, notamment grâce à ses efforts en termes d’actions pour le climat. Les autres universités répertoriées, elles, occupent des rangs bien plus éloignés.