Une fois le baccalauréat en poche, la classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE), plus trivialement nommée prépa, est souvent un passage obligé avant de tenter les concours pour intégrer une grande école de commerce, une grande école d’ingénieurs ou des ENS (Écoles Normales Supérieures). Cette formation est extrêmement exigeante et ne convient pas à tous les étudiants. Diplomeo vous aide à déterminer si vous êtes fait pour une prépa avant de vous inscrire dans l’une d’entre elles !
Qu'est-ce qu'une classe prépa ?
Les classes prépa sont réunies en trois grandes catégories :
- la prépa littéraire (A/L ou B/L)
- la prépa scientifique (MPSI, PCSI, PTSI, TSI, TC, MP2I)
- la prépa économique (ECG, ECT, D1, D2)
Toutes les classes prépa préparent, en une, deux ou trois années, les étudiants à passer les concours d’entrée dans différentes écoles de l’enseignement supérieur (écoles de commerce, écoles d’ingénieur, écoles d’art, de sciences politiques, etc.).
Il existe d’autres types de prépas qui ne préparent pas à des études supérieures dans de grandes écoles, mais davantage à un métier précis.
C’est le cas :
- des prépas fonction publique
- de la prépa auxiliaire de puériculture
- de la prépa infirmière
- de la prépa aide-soignante
- de la prépa ostéopathie
- des prépas aux concours de l’armée
- etc.
Comment réussir en prépa ?
Le niveau des concours auxquels les CPGE préparent étant très élevé, ces dernières sont des formations particulièrement exigeantes, ayant pour but d’inculquer des connaissances solides aux étudiants, mais aussi de nouvelles méthodes de travail. Cette formation ne convient donc pas à tous les profils d’étudiants. Diplomeo vous propose de découvrir les cinq qualités essentielles que vous devrez réunir pour réussir en prépa.
Être travailleur
Passer d’une terminale à une classe préparatoire n’est pas forcément évident. Le rythme de travail est nettement plus intense et nécessite une capacité de travail importante.
L’emploi du temps est composé d’environ 29 heures de cours, 4 heures de devoirs sur table (qui ont régulièrement lieu le week-end) et 2 heures d’examens oraux. En plus de ces 35 heures, la prépa demande 3 ou 4 heures de travail personnel par jour. Il est vite possible de se laisser déborder par le rythme soutenu. Il est donc important de se mettre au travail dès la rentrée pour ne pas prendre de retard.
Par ailleurs, en prépa, impossible de faire l’impasse sur une matière. Toutes sont aussi importantes les unes que les autres. Si vous avez, comme tout élève, des points faibles, tâchez de les identifier rapidement. Plus tôt vous les renforcerez, plus vos chances de réussite seront grandes.
De plus, si vous avez tendance à vous éparpiller, à commencer un devoir et à l’abandonner pour passer à autre chose : la prépa n’est peut-être pas faite pour vous. De bonnes méthodes de travail et une organisation à toute épreuve sont la clé de la réussite.
Ne pas avoir peur de l’échec
Lycée et prépa ont quelques points communs, mais surtout beaucoup de différences. Le système de notation est, par exemple, totalement différent. Oubliez tout ce à quoi vous étiez habitué au lycée, en Prépa un 6 ou 7 constituent des notes acceptables. Si vous obtenez un 12, vous serez dans le haut du panier !
Ce nouveau système est souvent démotivant dans les premiers mois. À vous de tout faire pour passer outre et donner constamment votre maximum, même si les bonnes notes ne sont pas au rendez-vous.
Autre difficulté à surmonter : les colles (aussi appelées khôlles). Ces examens oraux sont également notés très sévèrement et le face-à-face avec un professeur peut être parfois intimidant. Certains d’entre eux peuvent paraitre dévalorisants, voire « cassants ». Dites-vous seulement que c’est pour vous pousser dans vos retranchements et à dépasser vos limites.
Être un compétiteur
Le rythme intense, la notation sévère et l’approche des concours peuvent être des facteurs de dégradation de l’ambiance. Ainsi, nombreux sont les étudiants qui regrettent chaque année qu’une compétition s’installe entre eux. Il vous faudra un bon mental pour résister à la pression.
Rassurez-vous tout de même, il n’est pas impossible de se faire des amis et il est même conseillé de travailler en binômes, voire en petits groupes. Cela peut être utile pour se serrer les coudes, se motiver et s’entraider. D’ailleurs, si l’esprit compétitif est fort entre camarades de classe dans des prépas particulièrement bien classées au niveau national, toutes les classes prépas n’ont pas forcément une ambiance aussi anxiogène. Parfois, la compétition est même davantage visible entre deux établissements, ce qui renforce l’esprit de solidarité au sein d’une même promotion.
Être prévoyant
Les CPGE ne garantissent pas la réussite aux concours. Même si vous êtes persuadé que celui que vous préparez est à votre portée, il est primordial d’assurer ses arrières. Certains lycées qui proposent des prépas ont des accords avec des universités qui acceptent d’intégrer les élèves qui ont échoué au concours directement en deuxième année de licence (voire troisième année pour les étudiants qui auront khûbé).
Si vous vous rendez compte que la prépa n’est pas faite pour vous, vous pourrez toujours vous orienter vers un bachelor, un BTS ou encore un BUT (ex-DUT) dans le domaine que vous souhaitez.
Être déterminé
Pour finir, sachez que vous n’aurez que peu de chances de réussir votre CPGE si vous n’êtes pas motivé. Il est plus simple pour les élèves qui sont déterminés à obtenir leur concours de résister au rythme soutenu et à la pression. Les étudiants qui se sont engagés dans ce cursus par défaut éprouveront de plus grandes difficultés à tenir le choc.
