Au-delà du taux de réussite aux examens - bien souvent difficile à trouver ou à vérifier -, des cours conçus par des enseignants spécialisés ou encore de l’aspect financier, il existe bien d’autres critères à prendre en compte pour repérer et choisir l’un des meilleurs CAP petite enfance de France.
Le secteur des services à la personne emploi aujourd’hui plus de deux millions de salariés, qui exercent des activités très variées allant de la garde d’enfant au jardinage, en passant par le soutien scolaire, l’entretien et l’assistance aux personnes âgées… C’est aussi un secteur qui recrute chaque année des milliers de personnes. Avec plus de 800 000 naissances par an, les besoins en personnes qualifiées, disposant d’un CAP petite enfance par exemple, ne cessent d’augmenter dans les structures adaptées ou spécialisées !
Pour répondre à de tels besoins, plus de 200 établissements existent dans toute la France et proposent une formation de qualité disparate. « Beaucoup d’organismes préparent au CAP petite enfance, que ce soit en formation initiale ou en formation continue. Au-delà de la prise en charge de l’enfant, de l’accompagnement éducatif ou encore des techniques de services à l’usager, certains critères bien particuliers doivent être pris en compte pour faire le bon choix », explique Monique Rey, de l’Institut André Beulé, à Nogent-le-Rotrou, l’un des 4 établissements médico-sociaux français dispensant directement cette formation.
Les stages et l’alternance parmi les critères mis en évidence
L’un des critères à prendre en compte pour bien choisir son CAP petite enfance concerne l’alternance. De plus en plus d’établissements proposant cette formation offrent la possibilité de la suivre par l’intermédiaire d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. « Cette formule permet aux apprenants d’être directement au contact des enfants et de mettre en pratique leurs acquis théoriques. Cela peut aussi permettre de savoir relativement rapidement s’ils se sont engagés dans la formation qui leur convient le mieux », souligne Mathilde Roux, formatrice petite enfance.
Toujours sur le plan de la professionnalisation, la formation sélectionnée doit prévoir, à défaut d’alternance, un stage auprès d’enfants âgés de 0 à 6 ans. « Le stage est une condition exigée voire parfois une obligation dans le cadre d’un cursus de formation initiale, mais pas au niveau de la validation des acquis de l’expérience », tient néanmoins à souligner Julie Thiery, jeune diplômée d’un CAP petite enfance.
De l’importance de proposer des cours à distance ou par correspondance
Autre élément d’importance à prendre en compte : la possibilité de suivre des cours à distance ou par correspondance, comme dans le cadre du CNED. « Les étudiants travaillent ainsi de chez eux, à leur rythme, en organisant leur emploi du temps comme ils le souhaitent. L’enseignement dispensé est d’aussi bonne qualité qu’en présentiel, et il est possible de bénéficier en plus d’un suivi personnalisé de la part des professeurs », précise Séverine, une formatrice petite enfance du CNED.
Enfin, Cécile Lebrun, qui dirige une crèche à Angers depuis 2010, insiste sur le fait que « la formation suivie doit proposer une forme progressive et une forme globale. La première concerne les étudiants qui souhaitent étaler le passage du CAP petite enfance sur deux années ou plus. La forme globale concerne, elle, les candidats souhaitant obtenir le CAP petite enfance sur une seule session, en un an. Lors de l’inscription, les candidats doivent pouvoir choisir librement entre ces deux possibilités ! »