Si vous habitez la planète Terre, vous vous êtes sûrement déjà demandé à quoi peut bien ressembler la vie d’un membre de la famille royale britannique. Vie quotidienne, amours, drames, éducation… Avec la sortie de la très attendue sixième et dernière saison de The Crown, ce jeudi 16 novembre sur Netflix, les fans vont pouvoir replonger dans la vie trépidante des Windsor.
La sixième et dernière saison de The Crown arrive.
Partie 1, le 16 novembre. Partie 2, le 14 décembre. pic.twitter.com/lqNPgjMIIO
— Netflix France (@NetflixFR) October 9, 2023
Mais, connaissez-vous vraiment le parcours des membres de la Couronne ? Avant d’occuper leurs fonctions royales, certains d’entre eux ont fréquenté les bancs de l’université, se consacrant à une vie que l’on pourrait qualifier d’ordinaire (ou presque). Diplomeo fait le tour des têtes couronnées et diplômées outre-Manche.
Le Roi Charles III, du pensionnat draconien aux études d’anthropologie
D’une vie de château et d’obligations royales à celle d’un étudiant (presque) lambda, il n’y a qu’un pas que le prince Charles, fils d'Elizabeth II, fut le premier à franchir chez les Windsor. Si vous avez suivi les péripéties de The Crown, vous savez qu’enfant, le roi détestait l’école. Le strict pensionnat pour garçons dans lequel il a été envoyé, dans le Nord-est de l'Ecosse, ne l'a pourtant pas empêché de persister dans ses études.
Charles est ainsi devenu, en 1970, le tout premier membre de la famille royale britannique à décrocher un diplôme universitaire. Le fils aîné d'Elizabeth II a directement intégré l’université après ses études secondaires, au lieu de suivre la traditionnelle voie militaire. Il l'emprunte plus tard, dans l’armée de l’air canadienne, avant de devenir, en tant que roi, le chef des armées britanniques. Un virage important chez les Windsor, la reine Elizabeth II ayant, elle, été éduquée à domicile, et n’ayant jamais reçu de diplôme.
Le roi Charles III a ainsi étudié au Trinity College de Cambridge, où il a été diplômé d’anthropologie, d’archéologie et d’histoire. Passionné de théâtre, il avait intégré la troupe de son université, la Dryden Society, et apparaissait régulièrement dans des pièces et des sketchs. Pour la petite histoire, il jouait régulièrement pour sa mère, la reine, et sa tante, la princesse Margaret.
A right royal knees-up! ☕️🎂
The King has joined a special tea party at @HighgroveGarden for individuals and organisations who are turning 75 this year. pic.twitter.com/KB6UCtcN8l
— The Royal Family (@RoyalFamily) November 13, 2023
Peter Phillips, la passion du ballon ovale
Peu connu du grand public, Peter Phillips, premier petit-fils d’Elizabeth II, est 18e dans l’ordre de succession au trône britannique. Sa mère, la princesse Anne (fille de la reine) l’a tenu à l’écart, avec sa sœur, Zara, de l’actualité de la Couronne, refusant de leur donner un titre royal.
C’est donc incognito (la plupart de ses camarades ne savaient pas qu’il avait du sang royal) que le jeune homme s’inscrit dans à la fac, devenant le deuxième de la Royal Family à obtenir un diplôme. Sportif, le neveu du roi Charles III a étudié les sciences du sport à l’université d’Exeter. Membre actif de l’équipe universitaire de rugby, cela lui a valu de nombreux voyages à l’étranger, avant d’obtenir son diplôme en 2000 et de commencer sa carrière dans le milieu de la Formule 1 comme gestionnaire de comptes.
Happy Birthday to Peter Phillips
Born #otd 15 November 1977.
He is a British businessman & the son of Anne, Princess Royal, & Captain Mark Phillips. He is the eldest grandchild of Queen Elizabeth II & Prince Philip, Duke of Edinburgh.#peterphillips#britishmonarchypic.twitter.com/Svh5TuA5bO
— On This Day in Royal History (@BritishMonarc12) November 15, 2022
La vie d’étudiant du Prince William loin des paparazzis
Quand il se lance dans ses études, en 2001, le prince héritier choisit une institution éloignée de sa vie royale londonienne. Il étudie l’histoire de l’art à Saint Andrews, à Fife, en Écosse, avant de passer en géographie en deuxième année. Il joue au water-polo dans l’équipe universitaire et fréquente souvent les soirées étudiantes.
C’est dans cette université, l’une des trois plus anciennes du Royaume-Uni (avec Oxford et Cambridge) que va naître la romance qui fascine encore le pays aujourd’hui. Le jeune prince y rencontre sa future épouse, Kate Middleton, alors pensionnaire dans la même résidence, St Salvator's Hall. Leur relation débute officiellement en 2003.
Durant toute cette période, le Duc de Cambridge - devenu prince de Galles en 2022 et héritier direct dans l’ordre de succession du trône britannique - a été protégé de toute exposition à la presse grâce à un accord entre la famille royale et les médias. Ceux-ci n’étaient autorisés qu’à couvrir son arrivée à l’université et l’obtention de son diplôme, qu’il décrochera en 2005.
Prince William earned a Master of Arts degree in geography at the University of St Andrews. That means he knows about features of the earth, including climate, soil, and topography and how people relate to the land.#ClimateWeekNYC#EarthshotInnovationSummit#PrinceWilliampic.twitter.com/K3N55CgkW4
— RoyalWales (@cambridgepower) September 18, 2023
Le parcours sans fausses notes de Kate Middleton
A la suite d’un parcours scolaire prestigieux dans des écoles réputées, Kate Middleton a intégré l’université de Saint Andrew la même année que le prince William, en 2001. Avant de se lancer dans ses études, la "roturière", comme la qualifient les tabloïds, effectue, comme beaucoup d’autres jeunes britanniques, une année sabbatique.
À ses 18 ans, elle passe ainsi l’été à Florence, en Italie, pour étudier l’histoire de l’art, sa passion. Puis, elle s’envole pour le Chili pour une mission humanitaire, et termine son périple par des vacances familiales à la Barbade, dans les Caraïbes, où elle travaille notamment comme mousse sur des voiliers.
Arrivée à Saint Andrews, la jeune femme se consacre, comme William, à l’étude de l’histoire de l’art, dont elle sera diplômée en 2005. De nature sportive, Kate est très active à l’université, et rejoint les équipes féminines d’aviron, de natation et de tennis. Son diplôme en poche, elle travaille comme acheteuse pour une entreprise d’accessoires, avant de rejoindre l’entreprise de ses parents. Ceux-ci ont fait fortune avec une boutique d'accessoires de fête et Kate les aide avec ses talents de photographe, une autre de ses passions. Cette expérience professionnelle durera un an, avant son mariage avec le Prince William.
Kate Middleton (now The Duchess of Cambridge) on her graduation day in 2005 at St Andrews University 👩🎓 #KateAt40#CatherineAt40pic.twitter.com/o6dKt2ZmH7
— CoutureAndRoyals (@CoutureRoyals) January 8, 2022
"Harry Wales" : la carrière militaire du Prince Harry
Moins studieux que son frère, le prince Harry a préféré le terrain aux études. A la fin du lycée - scolarité qu’il a effectuée, comme son frère, à Eton College, fleuron des "public schools" britanniques - il prend une année sabbatique. Le jeune prince séjourne en Afrique, en Argentine et en Australie (comme son père), où il effectue divers travaux, dans l’humanitaire notamment, avant de rejoindre l’armée.
Après une formation d’officier à l’académie royale de Sandhurst de mai 2005 à avril 2006, Harry rejoint les troupes britanniques en Afghanistan, sous le nom d’emprunt de Harry Wales. Il sert dans l’armée pendant 10 ans, avant de démissionner, ses fonctions royales ne lui permettant plus d‘exercer sur le terrain et une carrière dans l’état-major ne l’intéressant pas.
During his ten years in the Army, Prince Harry served two tours of duty to Afghanistan. pic.twitter.com/49AFdHhap5
— Victoria Arbiter (@victoriaarbiter) November 11, 2023
Meghan Markle, entre diplomatie et cinéma
Avant de devenir actrice - connue notamment pour son rôle de Rachel Zane dans la série Suits : Avocats sur mesure- et de se marier avec le prince Harry, la jeune américaine a mené une vie étudiante. Après son lycée, la jeune femme a été admise en double cursus, le théâtre et les études internationales à la Northwestern University, près de Chicago.
Des études onéreuses, qu’elle a pu suivre, dès 1999, grâce à des bourses et des programmes d’aide financière, ainsi que ses revenus d’un job étudiant. A l’université, elle est très investie dans la vie de campus et rejoint la sororité la Kappa Kappa Gamma, poursuivant parallèlement son activité bénévole au sein de l’association Glass Slipper Project. Encore active aujourd’hui, cette structure fournit des robes et accessoires des célèbres bals de promos aux lycéennes de Chicago.
Durant son stage de césure, Meghan Markle, qui aspire alors à une carrière diplomatique, travaille en tant qu’attachée de presse à l’ambassade américaine de Buenos Aires, en Argentine. Elle suit également, en 2002, un programme d’études à l’étranger à Madrid, en Espagne, avant de valider son double diplôme en 2003. A l’issue de son cursus, elle échouera à des concours pouvant lui offrir une carrière politique et optera finalement pour le cinéma.
#MeghanMarkle was also a member of Kappa Kappa Gamma back in Uni.A sisterhood based on friendship, support, self-growth, and continuing education. #PrincessMeghan has always had that passion and compassion for girls and women. And it has never stopped. #SheWasAlreadyRoyalpic.twitter.com/QBRdtrwBaN
— TheeFlower (@fiffywm) October 30, 2023
Zara Tindall, pour l’amour des chevaux
Le sport, c’est de famille ! La sœur de Peter Phillips, Zara Tindall, a suivi les pas de son frère. Après une année sabbatique à 17 ans, en Australie et en Nouvelle-Zélande, où elle travaille notamment comme machiniste pour une production cinématographique, la jeune femme entre à l’université d’Exeter, dans le sud-ouest de l’Angleterre.
Ainée des petites filles de la reine Elizabeth II et qualifiée par les médias britanniques de "Royal Rebel" durant son adolescence, elle obtient son diplôme de physiothérapie équine. Un cursus en phase avec sa passion pour l’équitation, qu’elle partage avec sa mère, la princesse Anne.
Zara Phillips deviendra ensuite, entre autres, cavalière professionnelle. Elle a notamment été championne du monde de concours complet en individuel lors des Jeux équestres mondiaux de 2006 en France, et vice-championne olympique par équipe à Londres en 2012. Le fait qu’elle ne porte pas de titre royal, comme son frère et leurs descendants, lui permet de mener la vie qu’elle entend, sans approbation du souverain pour le choix de la profession notamment.
Like Mother like Daughter Princess Anne The Princess Royal and Zara Tindall riding their horses #PrincessAnne#PrincessRoyal#ZaraTindallpic.twitter.com/vVB2jMlRpG
— Lee Hood (@Mofoman360) September 24, 2023
Le cursus outre-Atlantique de la princesse Béatrice
La dyslexie dont a souffert la fille aînée du Prince Andrew, Duc d’York (deuxième fils de la reine Elizabeth II) et de Sarah Ferguson ne l’a pas empêchée d’entrer à la célèbre GoldsmithUniversity de Londres, en 2008.
La princesse Béatrice y étudie l’histoire et l’histoire des idées. Elle obtient son diplôme trois ans plus tard, en 2011, et poursuit un cursus universitaire au University College de Londres, puis des cours de finance aux Etats-Unis en 2015. Après avoir travaillé brièvement dans le cinéma, la princesse a cessé toute activité en 2014, et se consacre, depuis, à un travail de bienfaisance.
🎈Happy 35th birthday to Princess Beatrice! pic.twitter.com/y0l0mNnAeC
— The Telegraph (@Telegraph) August 8, 2023
Discrète mais brillante princesse Eugénie
La petite sœur de Béatrice d’York, fille cadette du prince Andrew a, elle aussi, suivi des études. En 2009, elle étudie l’histoire de l’art, la littératureanglaise et la politique à l’université de Newcastle et décroche son diplôme en 2012.
Un sésame qui amènera la discrète cousine de Harry et William à travailler au sein d’une maison de vente aux enchères. Elle est aujourd’hui membre de la direction de la galerie d’art Hauther & Wirth, à Londres.
I don’t know much about Princess Eugenie but I will forever be grateful for her very much public support of Harry & Meghan✨ pic.twitter.com/ICJf4Uez3J
— Ariel The Mermaid🇿🇦 (@sa_squaddie) April 5, 2023