De la France à l’Afrique du Sud, en passant par l’Autriche, le Kosovo ou encore la Guadeloupe, durant trois jours, les cœurs de nombreux pays du monde entier vont vibrer au rythme des #ErasmusDays. La deuxième édition de cette mobilisation internationale, initiée par l’Agence Erasmus+ France/Éducation Formation, est lancée ce 10 octobre 2018 pour s’achever le 13.
Au programme ? Plus de 1400 événements en tous genres organisés dans des établissements scolaires, mais pas seulement : écoles primaires, collèges, lycées, établissements de l’enseignement supérieur, entreprises, associations… Le but de ces manifestations est principalement double :
- D’une part, mettre en lumière les bienfaits du programme Erasmus : meilleure employabilité des jeunes, création d’un réseau à l’international, formation enrichissante, prise de responsabilités, etc.
- D’autre part, donner envie aux jeunes de candidater et faire à leur tour partie de l’aventure Erasmus
Pour ce faire, les idées développées sont nombreuses aussi nombreuses que les événements sont variés : expositions, débats, conférences, concerts, festivals, flash mob… En parallèle, plusieurs consultations européennes et citoyennes sont organisées sur des thèmes relatifs à l’Europe et aux échanges qui y ont lieu.
Les Erasmus Days font écho à une « dynamique actuelle autour d’Erasmus » saluée par Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale. Le programme, dont ont bénéficié plus de 9 millions de citoyens depuis 1987, est aux yeux du ministre une façon de développer sa « capacité à être européen, et à se connaître plus les uns les autres » et joue ainsi un « rôle essentiel pour la jeunesse ».
Témoignage
Nous avons échangé quelques mots avec Abdoukhadre, un étudiant sénégalais venu étudier en France.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Abdoukhadre Tall, je suis un étudiant sénégalais en mobilité étudiante à l’ENSIIE, une école d’ingénieurs à Évry. Je suis en troisième année de formation, parcours « Jeux vidéo et Interactions Numériques ».
Comment as-tu connu le programme Erasmus ?
Je l’ai connu dans mon école d’origine, l’École supérieure polytechnique de Dakar, qui a un accord avec l’ENSIIE. J’ai donc postulé pour un échange.
Pourquoi as-tu voulu te lancer dans l’aventure Erasmus ?
Déjà pour l’aspect culturel, voyager et gagner en expérience. D’autre part, je suis un fan de jeux vidéo, or, au Sénégal, il n’existe pas de formation dans ce domaine. À l’ENSIIE, j’ai pu intégrer le parcours « JIN » qui comprend de l’interaction numérique, la réalité virtuelle, de la réalité augmentée… Autant de nouvelles choses que je ne pouvais apprendre dans mon pays d’origine.
Que penses-tu des Erasmus Days ?
C’est une initiative importante, dans le sens où cela permet de mieux faire connaître le programme Erasmus, d’informer les jeunes sur les opportunités qu’ils peuvent avoir en termes de mobilité.