Les dates du brevet sont désormais connues. En 2025, des milliers de collégiens vont clôturer leur année avec le premier examen emblématique de leur scolarité : le diplôme national du brevet, dont le calendrier des épreuves sont tombées. En 2025, elles présentent quelques nouveautés. On fait le point.
Les dates du diplôme national du brevet 2025
Communes à tous les candidats, les épreuves écrites se dérouleront les jeudi 26 et vendredi 27 juin 2025 pour la session normale :
- épreuves de français : jeudi 26 juin, de 9h à 10h30 pour la grammaire, la compréhension et la dictée ; et de 10h45 à 12h15 pour l’épreuve de rédaction
- épreuves de mathématiques : jeudi 26 juin de 14h30 à 16h30
- épreuves d’histoire-géographie et enseignement moral et civique : vendredi 27 juin de 9 à 11h ; les épreuves comprennent une analyse et une compréhension de documents
- épreuves de sciences (deux disciplines tirées au sort parmi la physique-chimie, la SVT et la technologie) : vendredi 27 juin de 13h30 à 14h30
L’épreuve de langue vivante étrangère spécifique aux candidats individuels se tiendra le vendredi 27 juin, de 15h à 16h30.
Quant à la session de remplacement, elle se tiendra les lundi 8 et mardi 9 septembre.
De nouvelles modalités pour la session 2025
En 2025, la notation du diplôme national du brevet va changer, souligne le ministère de l'Education nationale. Les épreuves finales compteront pour 60% de la note totale, et le contrôle continu (moyenne des notes obtenues par les élèves tout au long de l’année de troisième) comptera pour 40% de la note.
Les dates précises varient de la consultation des résultats d’une académie à l’autre. Mais ils seront affichés dans les établissements scolaires durant la première quinzaine de juillet.
Aujourd’hui, l’obtention du brevet ne conditionne pas l’entrée au lycée. Mais, cela pourrait changer : en décembre 2023, Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation, avait évoqué le fait de conditionner l’entrée en seconde à l’obtention du brevet, et ce, dès la session 2025. L’objectif : « faire du brevet un véritable examen d’entrée au lycée » et redonner au diplôme « un sens et une exigence », avait-il détaillé.
« Un élève qui échoue au brevet ne pourra pas entrer dans la foulée au lycée (…) il ne fera pas un redoublement identique à l’année précédente (…), mais il fera une classe prépa-lycée », avait-il déclaré. Pour l’heure, la mesure est en suspens.