En 2019-2020, une médiane de 11 000 € par an est à provisionner pour intégrer une Grande École de Commerce.
Pas de panique, contrairement aux idées reçues, il existe de nombreuses possibilités de financement pour vous permettre de poursuivre vos études en Grande Ecole de Commerce.
Le prêt bancaire
Un grand nombre d'établissements bancaires proposent des prêts étudiants. Selon la somme que vous souhaitez emprunter, vos garants ou encore le type d'études que vous vous apprêtez à suivre, vos échéanciers et la date de début de remboursement du prêt varieront. Ils est donc important d'étudier les différents prêts à votre disposition pour trouver celui qui correspond le mieux à votre situation. Préférez-vous le rembourser tout au long de votre formation ou au contraire attendre de vous insérer sur le marché de l’emploi ? Listez vos impératifs et pensez à faire un comparatif détaillé. De plus, soyez attentif aux éventuels partenariats mis en place avec l'école que vous intégrerez à la rentrée prochaine. Enfin, pensez au prêt étudiant garanti par l'État. Limité à 15 000 €, l'État joue dans ce cadre le rôle de garant.
Les bourses
Obtenir une bourse pour financer ses études est un réel coup de pouce. Cependant, il faut réunir différents critères pour y prétendre, qui varient selon la bourse visée.
La bourse d'État
L'ensemble des Grandes Écoles de Commerce accessibles par le concours Passerelle regroupent 30% de boursiers d'État. Administrées par les différents CROUS départementaux, ces bourses sont attribuées sur critères sociaux tels que le nombre de frères et sœurs dans l'enseignement supérieur, la distance domicile-lieu d'enseignement et bien évidemment les revenus fiscaux de votre famille. Pour savoir si vous y êtes éligible, une simulation est réalisable avant de constituer votre dossier.
La bourse interne
Propre à chaque école, leurs critères varient en fonction de l'établissement. En effet, certaines proposent des bourse au mérite quand d'autres proposeront une bourse d'excellence. Dans le 1er cas, ce seront les critères sociaux qui prédomineront quand d'autres se concentreront sur l'excellence du parcours académique. Certaines écoles peuvent être encore plus sélectives en combinant ces différents critères.
L'apprentissage
De plus en plus recherché, l'apprentissage permet aux étudiants de financer intégralement leurs études. L'ensemble des frais de scolarité sont à la charge de l'entreprise et l'étudiant perçoit un salaire calculé en fonction de son âge et du nombre d'années passées sous le statut d'alternant. Il cumule ainsi les statuts étudiant et salarié. Seule contrepartie, vous travaillez en entreprise en parallèle de vos études. C'est cependant l'occasion d'acquérir une forte expérience professionnelle et de construire un solide réseau.
Autres coups de pouces financiers
Sans couvrir l'ensemble des frais induits par l'entrée en école de commerce, ils constituent un complément de revenu. En cumuler plusieurs peut ainsi s'avérer très prolifique.
Les aides
Les aides sont des dispositifs sociaux assurés par l'État qui peuvent venir compléter les bourses sur critères sociaux. Elles permettent de palier à différentes situation de précarité.
L'aide au logement
L'aide au logement est une allocation distribuée par la CAF. Après un calcul prenant en compte différents critères, la CAF vous alloue une somme fixe mensuelle, destinée à payer une part de votre loyer. Elle peut parfois s'appliquer dans le cadre d'une colocation.
Les aides d'urgence
Destinés aux étudiants sans aides familiales ou en reprise d'études (entre 28 et 35 ans), elle permet de remplacer ou compléter les aides attribuées par le CROUS.
Les aides régionales ou départementales
Selon les régions et départements, ces aides ne se manifestent pas de la même manière. Aides à la mobilité, loisirs moins onéreux ou bourses de voyage...Il faut vous rapprocher de votre conseil régional ou départemental pour découvrir les aides auxquelles vous pouvez prétendre.
Le job étudiant
Qu'il soit momentané, le temps de votre expérience à l'étranger ou permanent, en parallèle de vos études, de nombreux jobs étudiants peuvent s’exercer les soirs ou les weekends et sont donc compatibles avec l’emploi du temps d’un étudiant en école de commerce.
Bien que le taux horaire et le temps de travail varient en fonction du job et du pays où il est exercé, 10 heures hebdomadaire au SMIC français vous permettront un complément de revenu confortable, avoisinant les 400 €.
La Junior Entreprise
Dans cette même optique de travail complémentaire, les écoles proposent à leurs étudiants d'intégrer leur Junior Entreprise. Diverses missions de consulting vous seront proposées. En plus d'enrichir votre CV avec des expériences variées et qualitatives, vous percevrez une rémunération en contrepartie de votre travail.