Développement durable, transitions : 5 conseils pour te lancer vers un métier à impact

L’environnement, les nouvelles technologies ou encore le social sont des sujets qui te tiennent à cœur ? Ces secteurs en pleine transition recherchent des savoir-faire précis pour faire vivre les métiers de demain. On te donne 5 conseils pour accéder à un métier qui a du sens !
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Faire un métier « à impact » ou « qui a du sens » : ces expressions sont aussi inspirantes qu’elles sont floues. En effet, il n'est pas toujours facile d’identifier la profession qui fera la différence, et encore moins les études qui vont avec.

« Les métiers à impact supposent de se lancer dans quelque chose de nouveau, qui n’existait pas forcément il y a 10 ans », commente François Taddei, fondateur du Learning Planet Institute (LPI), qui a pour mission d’explorer, d’expérimenter et de partager de nouvelles manières d’apprendre et de coopérer pour répondre aux besoins de la jeunesse et de la planète.

Pour le chercheur en sciences de l’éducation, ces professions répondent à différents types de transitions simultanées :

  • Écologique
  • Technologique
  • Sociale et démographique

« Il y a plein de possibilités qui s’ouvrent avec ces transitions, cela implique de réinventer non seulement les métiers, mais aussi les secteurs d’activité, avec une partie des savoir-faire d’hier, mais aussi de nouvelles méthodes qu’il va falloir s’approprier ou inventer », explique François Taddei. Cet expert te donne 5 conseils pour te lancer vers un métier à impact !

Identifie les causes qui t’intéressent

Avant de verrouiller ton objectif professionnel, il faut commencer par définir l’endroit où tu auras le plus d’impact. Pour cela, François Taddei estime qu’il faut savoir se poser les bonnes questions. À commencer par ne pas nécessairement identifier un métier, mais plutôt une cause qui va t’intéresser : justice, santé, environnement, sciences, démocratie… tous ces secteurs sont concernés par les transitions !

« Il est plus facile de partir de ce que l’on aime faire, des besoins du monde auxquels on souhaite contribuer, de ce que l’on peut apprendre à faire et des ressources que l’on peut mobiliser », explique le chercheur. Une réflexion progressive au cours de ton parcours académique, qui va te permettre, à terme, de te positionner sur un secteur d’activité et dans une structure définie : startup, association, coopératives, entreprises, organisations publiques…

« Toutes ces structures recherchent des personnes capables d’apporter du sang neuf, de la créativité, des nouvelles technologies, au service de leurs missions », détaille François Taddei. « Il y a toujours plus de structures intéressées par ces profils, qui ont compris l’urgence des transitions et qui constatent que le modèle historique ne fonctionne plus ».

Développe tes compétences humaines

« Les métiers qui ont du sens sont des professions coopératives et créatives, qui contribuent au futur et aux générations futures, en rupture avec des activités compétitrices ou purement restitutrices », explique François Taddei. Des professions en lien avec les transitions, qui impliquent de « résoudre collectivement des problèmes complexes, auxquels ni les individus ni les machines ne peuvent répondre ».

De cette capacité, découlent plusieurs autres compétences, selon François Taddei : compassion, communication, coopération, capacité à définir un besoin critique et à critiquer une situation qui est limitante. « Tout cela permet de développer des capacités intrinsèquement humaines », poursuit le chercheur. « Ces dernières ont toujours existé, mais elles sont d’autant plus importantes au XXIe siècle, dans un monde d’automatisation, de robotisation et d’IA. Ce sont des choses à la fois très intuitives, mais aussi décentrées du système scolaire et de l’université que l’on connaît », pointe-t-il.

Chez SOS Racisme, il a trouvé sa voie 

« Ça me donne envie de me lever le matin »

Branche-toi au secteur associatif !

Pour se projeter dans un métier ou une activité qui a du sens quand on est jeune, François Taddei reconnaît qu’il n’y a pas beaucoup d’options. « Il est néanmoins possible d’explorer le secteur associatif, par exemple en s’engageant dans un service civique », estime-t-il. « C’est une bonne manière de se rendre compte des sujets et des secteurs qui nous animent ». 

Mais pas besoin d’attendre tes études supérieures pour te lancer. Dès le collège, tu peux mettre un pied dans les thématiques en lien avec la transition environnementale, en devenant éco-délégué, par exemple. Tu es plus branché démocratie ? Tu peux aussi participer au conseil municipal des jeunes de ta commune, ou bien être délégué de ta classe. Si c’est la technologie qui t’intéresse, de nombreuses associations d’étudiants existent également pour promouvoir une numérisation verte et l’accès équitable aux différents dispositifs numériques.

Cherche à avoir un impact, quel que soit ton profil

Tu l’auras compris : un métier à impact peut se trouver dans n’importe quel secteur d’activité, tant que tu cherches à mettre tes compétences au service d’un changement vertueux pour la planète ou une communauté. « On a besoin de toutes les compétences, il n’y a pas de profil type, si ce n’est l’envie de devenir meilleur pour le monde », confirme François Taddei.

Outre cette volonté d’avoir un autre impact, l’expert estime qu’il faut aussi faire preuve d’une capacité à comprendre les enjeux systémiques qui entourent les transitions. « Avoir un minimum de bagage scientifique, pour comprendre une dynamique complexe, est un plus », explique le chercheur. Par exemple, pour agir face au réchauffement climatique, il faut avoir compris au minimum la complexité des enjeux d’un point de vue scientifique.

Apprends à désapprendre

Dans un monde où tout évolue très vite, « il faut avoir le goût d’apprendre tout au long de sa vie », juge François Taddei. « Tout ce qui est enseigné durant les études devient obsolète au bout de quelques années », estime-t-il.

Dès lors, il faut avoir « appris à apprendre, mais aussi apprendre à désapprendre, et avoir un recul critique sur ses actions », ajoute le chercheur, persuadé que, « si on ne se questionne pas, on fonce dans le mur ». 

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