Au coeur de la pédagogie Epitech : Lucas Brignon, le diplômé devenu Assistant Pédagogique

Lucas Brignon a été diplômé d’Epitech en 2017
Mis à jour le / Publié à 15h35 — Sponsorisé par Epitech - L'Ecole de l'excellence informatique.
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Au coeur de la pédagogie Epitech : Lucas Brignon, le diplômé devenu Assistant Pédagogique

Lucas Brignon a été diplômé d’Epitech en 2017. Deux ans plus tard, il est de retour dans les locaux du campus de Nancy, mais de l’autre côté de la barrière, puisqu’il occupe cette fois le rôle d’Assistant Pédagogique Epitech (APE). Si l’informatique était sa première passion, la pédagogie l’a rejoint naturellement, au fur et à mesure de son parcours. Aujourd’hui, il ne se passerait plus d’aucune des deux.

Depuis un an et quelques mois, Lucas Brignon parcourt à nouveau les couloirs du campus d’Epitech Nancy, où il a été diplômé en 2017. Cependant, il n’y est plus étudiant, mais a rejoint l’équipe pédagogique, en tant qu’Assistant pédagogique Epitech, ou APE. Un poste qui lui permet aujourd’hui d’allier ses deux passions : l’informatique, qu’il nourrit depuis l’enfance, et la pédagogie, qui s’est développée pendant ses années estudiantines.

« J’ai découvert l’informatique il y a longtemps. J’habitais à la campagne, ce qui limitait fortement mes déplacements. Les réseaux sociaux étaient donc pour moi la seule solution pour rester en contact avec mes amis après l’école. Puis progressivement, je me suis intéressé aux jeux vidéo puis à l’informatique de manière plus générale, sur l’impulsion de mon frère ».

En effet, ce dernier était lui-même devenu développeur, ce qui a sans doute influé sur les choix de carrière de Lucas.

Une école à taille humaine

Au lycée, il découvre pour la première fois Epitech lors d’un forum, où des étudiants étaient venus présenter leur école. Il les écoute avec enthousiasme parler de ce lieu à la pédagogie si différente de ce qu’il peut alors connaître, et qui ne lui convient pas du tout. Pour en savoir plus, Lucas Brignon se rend quelques semaines plus tard aux Portes Ouvertes, qui confirment son intérêt pour l’école :

« Je voulais une école à taille humaine, il était absolument hors de question que je me noie dans une multitude d’élèves. Epitech proposait ces campus où tout le monde se connaissait, avec un suivi très personnalisé de ses étudiants. Tout cela m’a tellement plu, que quelques semaines plus tard, je passais les entretiens ».

La réponse est alors unanime : Lucas Brignon pourra intégrer l’école, à l’unique condition qu’il réussisse son bac ! « Le lycée était difficile pour moi, je ne me plaisais pas dans l’enseignement classique. C’était dur pour moi de garder mon attention sur un professeur pendant une heure. Mais j’ai réussi mon diplôme ! Et quelques mois plus tard, je faisais mes débuts au campus d’Epitech Nancy ».

Une première année compliquée

Cependant, comme pour beaucoup d’étudiants, la première année est une nouvelle épreuve, et Lucas Brignon, qui y découvre la programmation, se heurte rapidement au niveau d’exigence de l’école : « Cela peut paraître paradoxal, mais c’est pourtant durant cette année que j’ai réalisé à quel point je voulais travailler dans l’informatique. Je galérais, mais cela me plaisait beaucoup. Je ne voulais pas faire un métier théorique, mais pratique. En programmation, on voit directement si quelque chose fonctionne ou pas, et je trouve cela passionnant. Et quand le programme marche, on ressent un vrai sentiment d’aboutissement ! Il y a quelque chose de très pragmatique ».

Mais il est vrai que sa première année est faite surtout de déconvenues et de programmes qui ne fonctionnent pas, rien d’anormal dans l’apprentissage par la pratique. Optimiste de nature, Lucas Brignon se rend cependant compte aujourd’hui que cette année lui a permis d’apprendre la patience et surtout la persévérance :

« J’ai tenu grâce à ces deux qualités, mais également grâce à ma motivation et à l’équipe pédagogique qui croyait vraiment en moi, ils voyaient un potentiel qui m’était encore invisible. »

Un manque de confiance en soi

Si la première année a mis un coup sévère à la confiance en soi du jeune homme, il s’est progressivement rendu compte qu’il avait tout à fait sa place au sein de l’école, et qu’il avait même un certain potentiel : « Cependant, mon manque de confiance en moi m’a desservi plusieurs fois au cours de mes années d’études. Par exemple, en troisième année, j’aurais beaucoup aimé rejoindre l’équipe pédagogique et suivre la formation d’AER (Assistant Epitech en Région), mais j’étais tellement sûr d’échouer que je ne l’ai finalement pas fait. J’étais aussi très occupé à trouver un moyen pour ne pas aller à l’étranger, ce qui me faisait également très peur. »

Mais finalement et progressivement, le jeune homme renoue avec la confiance, et se donne pour défi de poursuivre une carrière dans les jeux vidéo : « Je voulais absolument avoir un but. J’ai donc choisi celui-là. J’ai repris confiance, car je gérais mieux mes projets et mes stages se sont aussi bien passés. Travailler sur un projet qui va servir à quelqu’un et le réussir, il n’y a pas mieux pour l’estime ! Je suis parti en Corée du Sud en quatrième année pour travailler dans le jeu vidéo et ai essayé de trouver un stage dans ce domaine en cinquième année, mais je me suis vite rendu compte du mur qu’il y avait pour réussir dans ce domaine… »

Une nouvelle vocation

Lucas Brignon doit alors trouver un autre but. C’est alors qu’il se souvient de son plaisir à aider les autres au fil de son parcours à Epitech et progressivement une idée nouvelle germe : « J’avais un travail alimentaire dans un lycée, où j’occupais le poste de surveillant à la maintenance informatique. J’ai rapidement réalisé que la partie de mon métier qui me plaisait le plus n’était pas la réparation du matériel informatique, mais plutôt toute la partie surveillance et tutorat des lycéens. Je me suis alors dit que revenir à Epitech en tant qu’APE serait une bonne chose et me suis donc mis à surveiller l’école de près, pour voir si un poste se libérait ».

Passer de l’autre côté de la barrière

Pour le jeune informaticien, retrouver le chemin de son ancienne école est un choix limpide : « Je ne me suis pas vraiment posé la question d’aller ailleurs. J’y connaissais les programmes, le mode de fonctionnement me plaisait. Je n’avais pas l’ambition d’aller ailleurs à ce moment-là mais surtout, cela faisait partie du plaisir de passer de l’autre côté de la barrière dans une enceinte que moi-même j’avais connue en tant qu’étudiant. » Et un an après son arrivée, Lucas est toujours ravi de son choix :

« Je pense avoir réussi à me faire ma place, et je suis très heureux de travailler ici ! »

Être toujours à l’écoute

Pour lui, être un bon APE implique d’être sans arrêt à l’écoute des étudiants. Le suivi personnalisé proposé par Epitech est ce qui l’avait séduit quand il était lui-même lycéen, et il n’a aucune envie de l’oublier :

« J’ai été étudiant, je sais ce que cela implique. Tous les jours, ce sont les étudiants qui passent avant tout, tout ce que je fais dans l’école est dirigé vers eux. Je pense que cela se ressent. Nous ne sommes pas des professeurs, et donc notre relation avec les jeunes qui ont choisi de suivre le parcours d’Epitech est aussi différente ».

Oser poser des questions

Ainsi, les APE mettent un point d’honneur à ce que la porte de leur bureau soit toujours ouverte aux étudiants, en difficulté, ou pas. Le tutoiement est également de mise. Lucas a énormément aimé son expérience au sein de l’école et souhaite donc que ceux qui y entrent après lui bénéficie des mêmes conditions : « On essaie vraiment de se placer comme des anciens étudiants, qui savent ce qu’ils traversent et qui sont donc là pour les aider et les accompagner au mieux, pour leur donner le maximum de conseils pour qu’ils réussissent et qu’ils évitent de faire les erreurs que nous avons pu faire. » Parmi les conseils qu’il donne à ses étudiants, l’un revient souvent :

« Je leur dis qu’il faut oser poser des questions, et se servir de toutes les ressources à leur disposition. Il faut aussi être persévérant et ne pas s’arrêter à la première erreur. »

Une école unique

Lucas est reconnaissant envers l’école qui lui a donné des compétences qu’il n’aurait sans doute jamais acquises ailleurs : « Epitech m’a permis d’avoir un certain esprit logique, c’est ce qui m’a permis de faire de la programmation. C’est un déclic qui s’est fait lors de ma troisième année, et ça, je ne sais pas si j’aurais pu l’obtenir autre part. Pendant des années, je me suis battu pour arriver à faire mes programmes et à un moment, quelque chose s’est débloqué. Et je ne sais pas si j’aurais pu obtenir cette manière de penser sans me dépasser à ce point et je ne sais pas si je me serai dépassé à ce point ailleurs. »

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