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Quelles sont les études de Philippe Baptiste, ministre délégué chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ?

François Bayrou, nouveau premier ministre nommé le 13 décembre dernier, a annoncé la composition de son gouvernement hier. Philippe Baptiste, un homme à la carrière scientifique brillante, rejoint Élisabeth Borne en tant que ministre délégué chargé de l’ESR.
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©NASA HQ PHOTO / Flickr

Pas de ministre dédié uniquement à l’enseignement supérieur pour ce gouvernement, mais plutôt un ministre délégué : Philippe Baptiste. Ce dernier va œuvrer auprès d’Élisabeth Borne, nommée ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale et de l’ESR par François Bayrou, ce lundi 23 décembre 2024.

À 52 ans, Philippe Baptiste a déjà un gros bagage derrière lui. Mais alors, qui est cet homme ? Quels sont ses antécédents dans le monde de l’éducation et de l’enseignement ? Qu’est-ce que le titre de ministre délégué chargé de l’ESR lui incombe ? Décryptage !

Des Mines à la Sorbonne : un homme scientifique

Contrairement à ce que l’on pourrait penser des personnes qui entrent dans le gouvernement, toutes ne suivent pas le parcours d’un politicien classique. Ainsi, Philippe Baptiste n’a pas fait Science Po ou l’ENA. Il détient un diplôme d’ingénieur civil de l’École des Mines de Nancy (1994) et un MSc (master of science) de l’Université de Strathclyde au Royaume-Uni (1994).

Assoiffé de connaissances, l’homme aux multiples facettes ne s’arrête pas là : il est également titulaire d’un doctorat de l’Université de Technologie de Compiègne (1998), d’un DEA (diplôme d’études approfondies) obtenu à Sorbonne Université ainsi que d’une habilitation à diriger des recherches (2002).

Tout cela le mène, en 1999, à intégrer le CNRS (centre national de recherche scientifique) en tant que chercheur. De 2000 à 2001, il pose ses valises au Watson Research Center d’IBM et poursuit son chemin dans le monde des sciences.

Pour transmettre tout ce qu’il a pu apprendre au cours de son parcours, Philippe Baptiste passe aussi par la case de l’enseignement. Il est professeur à l’École Polytechnique de 2022 à 2012 et y dirige le laboratoire d’informatique. Enfin, il crée l’Institut des sciences de l’information et de leurs interactions.

De président du CNES à ministre délégué

Philippe Baptiste fait ses premiers pas en politique en 2013. Il intègre le ministère de l’Éducation nationale en tant que chef du service de la stratégie et de l’innovation à la Direction générale de la recherche et de l’Innovation.

Il ne met évidemment pas sa carrière scientifique de côté. En 2014, il devient directeur général délégué du CNRS et directeur scientifique, puis CTO du groupe TotalEnergies de 2016 à 2017. Cette même année, il rejoint le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en tant que directeur de cabinet de l’ancienne ministre Frédérique Vidal. Enfin, en novembre 2019, il intègre le gouvernement d’Édouard Philippe en tant que conseiller.

Ses activités dans la politique sont toujours couplées aux sciences. Il devient « Partner and Director » du Boston Consulting Group en 2020 et Président du CNES (Centre national d’études spatiales) en 2021. Aujourd’hui, c’est un tout autre statut qui lui est proposé : celui de ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, auprès d’Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale et de l’ESR.

S’attaquer au chantier de l’éducation

Ce qui attend Philippe Baptiste n’est pas de tout repos. Même s’il est déjà passé par Matignon ces dernières années, le monde de l’enseignement supérieur est fortement chamboulé et les attentes de la communauté estudiantine sont de plus en plus grandes. Entre précarité étudiante, logement, déficit budgétaire des universités, baisse des aides à l’apprentissage ou encore régularisation des formations dans l’enseignement supérieur privé : c’est à un véritable chantier que s’attaque le ministre délégué chargé de l’ESR.

Le ministre devra également se pencher sur la fameuse plateforme nationale d’admission post-bac Parcoursup, souvent cible de critiques. L’améliorer ? La changer ? Selon les étudiants et de nombreux syndicats, de gros changements sont à faire pour faciliter l’intégration des jeunes dans l’univers des études supérieures.

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