Originaire du nord de la France, de la Normandie plus précisément, Thibault a atterri en Île-de-France il y a maintenant quatre ans pour suivre ses études supérieures. Attiré par la biologie et sensible au monde de l’informatique, il se lance dans un parcours de biologie numérique à l’Efrei pendant trois ans.
Souhaitant se fermer le moins de portes possible et avoir accès à des débouchés professionnels variés, le jeune homme change de parcours en master : il intègre une formation en data et intelligence artificielle. Dans le cadre de ses études, il réalise un stage chez Sanofi et occupe le poste de data scientist.
Mais l’école et le stage ne sont pas les seules occupations de Thibault. Passionné de sport, il pratique ses trois disciplines favorites dès qu’il en a l’occasion. Et ce ne sont autres que celles qui constituent le triathlon - natation, cyclisme et course à pied - une compétition à laquelle il a participé en juin de l’année dernière. Il nous raconte.
Biologie, informatique et voyages : le combo gagnant
Thibault n’a pas choisi son école par hasard. S’il est à l’Efrei aujourd’hui, c’est parce que l’établissement a su répondre à ses attentes en matière d’enseignements, de professeurs et d’opportunités. « Une fois notre diplôme en poche, on est presque sûrs de trouver du boulot, car les entreprises connaissent l’Efrei et reconnaissent son niveau académique », indique l’étudiant.
Mais ce n’est pas tant la notoriété de l’école du numérique qui a séduit le jeune homme. Amoureux du voyage et avide de connaissances, c’est la possibilité de faire un semestre à l’étranger qui l’a attiré. En troisième année de PGE, il n’a donc pas hésité une seule seconde : il passe 5 mois en Malaisie et y vit une expérience inoubliable. « On suivait des cours d’informatique, mais cette fois-ci dans un autre pays, avec une autre culture et d’autres professeurs », explique-t-il. Une aventure enrichissante tant sur le plan scolaire qu’humain : « Grâce à tout notre temps libre, on a pu énormément voyager et découvrir des cultures complètement différentes de celles d’Europe. »
Program’Her : comment l’Efrei tente d’attirer les filles vers les métiers du numérique
C’est aussi la pluralité des parcours possibles à l’Efrei qui l’ont convaincu : aujourd’hui, Thibault suit une filière passionnante, qui conjugue parfaitement sa passion pour les sciences, l’informatique, la data et l’intelligence artificielle. « L’IA est un outil vraiment passionnant, qui apporte une énorme plus-value dans le quotidien professionnel, mais c’est un outil qui ne remplacera jamais à 100 % l’humain », explique l’étudiant. « Et c’est parce qu’elle n’est pas développée dans toutes les entreprises que ça m’intéresse davantage. Qu’est-ce que l’IA peut apporter ? Comment l’appliquer ? En quoi permet-elle d’être plus performant ? On étudie tout cela pour devenir des experts de l’IA et pouvoir l’appliquer à tous les domaines », précise-t-il.
Et puisque l’on parle d’humain, voilà encore un point souligné par Thibault : « l’Efrei est une école humaine, proche des étudiants, qui les soutient dans leurs projets. » Celui du jeune au goût du challenge a d’ailleurs pu voir le jour grâce à l’école du numérique : il réalise le triathlon de Deauville en juin 2024, accompagné de deux autres camarades.
5 heures et 21 minutes après : l’émotion bat son plein
Thibault se remémore cette expérience comme s’il la vivait sur le moment. Inoubliable, intense, émotion, inexplicable, fierté : c’est avec ferveur qu’il prononce ces mots et c’est ainsi qu’il qualifie sa participation au triathlon de Deauville l’année dernière. « Initialement, c’était une initiative personnelle avec des amis, mais le triathlon est un sport qui coûte très cher, donc on a décidé de proposer cette initiative à l’Efrei, qui nous avait déjà suivis dans d’autres projets auparavant », raconte Thibault.
Après 1,9 km de natation, 90 km de cyclisme et 21,1 km de course, il l’a fait ! « L’effort est intense, j’ai réalisé le triathlon en 5 heures et 21 minutes », se souvient l’étudiant. « C’est long, il y a beaucoup de moments où on se demande ce qu’on fait là, mais, au final, quand on est sur la ligne d’arrivée, le sentiment est inexplicable », détaille Thibault. « Tu es tellement fier de toi, de ce que tu as accompli, que tu n’as qu’une envie c’est de recommencer ! » Son classement ? 268e sur 961 ! Une belle première.
@be.efrei Nos étudiants Axel (Ingé 1 - Section internationale), Thibault et Nathan (Ingé 1 Biologie et Numérique) ont participé à la 13e édition du #triathlondeauville le 15 juin dernier 🏊🏃🚴♂️ Ils ont fièrement représenté l’Efrei et leur club de triathlon, Iron Efrei, à l’épreuve de Longue distance (Half Ironman) en atteignant leurs objectifs individuels. Bravo à eux pour leur performance 👏 . #efrei#paris2024
♬ son original - Efrei
Ce n’est donc pas sans raison qu’à l’issue de cette aventure, l’étudiant en data et IA a ouvert un pôle triathlon au BDS (bureau des sports) dont il est responsable. « Le but de l’association est de rassembler des gens qui sont intéressés par le triathlon et par l’idée de se dépasser », mentionne-t-il. « L’idée est de se retrouver autour d’activités sportives qui constituent le triathlon, à savoir la natation, le vélo et la course à pied. Par exemple, une personne de la communauté peut organiser un entraînement de 10 km de running et inviter des gens du pôle à se joindre à elle pour pratiquer du sport ensemble », précise le jeune homme. L’objectif final ? Éventuellement réaliser un nouveau triathlon avec les plus téméraires du groupe !
Le portrait d’Antoine, qui concilie sa pratique de la voile et ses études d’ingénierie
Et pas question de laisser de côté un étudiant qui n’aurait pas les moyens de financer son matériel pour rejoindre le pôle. L’avantage de ce dernier est qu’il permet de choisir sa discipline ! « On propose trois disciplines très différentes et les adhérents ne sont pas obligés de faire les trois. En gros, si tu n’aimes pas courir tu peux juste nager ou faire du vélo. À l’inverse, si le vélo représente un trop gros investissement, tu peux juste venir avec tes baskets et courir ! », rassure Thibault. Que ce soit pour se lancer dans des études d’ingénierie ou pour faire un triathlon, le jeune homme a un seul conseil :« Fonce ! »
