Les CPGE ripostent. Une nouvelle enquête sur la satisfaction des élèves de classes prépas a été réalisée par l’APHEC (Association des professeurs des classes préparatoires économiques et commerciales). Les résultats ont été présentés le 19 janvier dernier, lors d’une conférence de presse au lycée parisien Henri-IV (5ᵉ arrondissement).
L’association a recueilli les réponses de 4500 élèves en deuxième année, toutes filières de prépa confondues. Les résultats, globalement positifs, s’inscrivent dans un contexte de défense de ces cursus de la part des étudiants et des enseignants, face aux annonces de fermeture de plusieurs classes.
Ambiance, cadre, matières… un fort taux de satisfaction
D’après les comptes rendus d’AEF infoet de Les Echos, entre75 et 94 % des sondés prennent plaisir à se rendre en cours. Ils jugent leur quotidien en CPGE positif, en s’appuyant sur plusieurs éléments. Concernant leur cadre de travail, ils sont 74 % à estimer qu’ils disposent de salles agréables et bien équipées, 69 % à faire l’éloge des espaces de travail et 65 % à caractériser les temps de pause comme suffisants.
Entre élèves, l’ambiance semble aussi agréable. 95,8 % du panel indique n’avoir jamais été victime d’agression ou de harcèlement. 8 répondants sur 10 affirment ne jamais avoir ressenti de discrimination.
Au niveau de la pédagogie, c’est surtout la pluridisciplinarité des matières qui plaît : 94 % des étudiants interrogés la mettent en avant. 9 étudiants sur 10 avancent que les enseignements dispensés correspondent à leurs attentes.
Tout ne relève pas du conte de fées non plus : 4 sondés sur 10 révèlent avoir déjà pensé à abandonner la prépa. Et pour cause, 64 % de l’échantillon est sujet au stress. Pour 48 %, les notes ne reflètent pas, ou alors partiellement seulement, leur investissement dans le travail. Cela peut être associé à un sentiment d’injustice.
Seraient-ils prêts à opter pour ce cursus à nouveau ? Ils sont 88 % d’élèves de prépa interrogés à répondre tout de même par la positive.
Il reste à collecter le ressenti des élèves en première année, qui, peut-être, par rapport à leurs aînés, n’ont pas encore eu l’occasion de prendre du recul et d’adopter de bonnes habitudes de travail.