Chercher un stage, c’est un peu comme swiper sur une appli de rencontres. Certaines offres ont l’air top sur le papier, mais quand tu creuses un peu, tu te rends compte que ce n’est pas ce qu’il y paraît. Entre missions floues, entreprises qui disparaissent après un premier contact ou promesses trop belles pour être vraies, il est facile de se faire avoir. Pour éviter de passer trois mois à tourner en rond ou à faire un travail qui ne t’emballe pas, il faut apprendre à lire entre les lignes et repérer les signaux d’alerte.
Ça tombe bien ! Diplomeo t’aide à repérer les 5 principaux red flags sur une offre de stage et comment les interpréter. Prends tes plus belles notes !
Red flag n° 1 : la mission est vague ou trop floue
Rien ne fait plus douter qu’une offre avec des missions floues. Si l’annonce se contente de phrases comme « participer à divers projets », « assister l’équipe selon les besoins », ou « mission à définir », méfie-toi. L’entreprise n’a peut-être aucune idée de ce que tu feras réellement.
Pourquoi c’est problématique ? Parce qu’un stage mal défini, c’est un peu comme se retrouver dans un escape game sans consignes. Tu passes ton temps à tourner en rond, à faire des tâches inutiles ou répétitives, et tu n’apprends pas grand-chose.
Si une offre te plaît mais que les missions sont floues, n’hésite pas à demander plus de détails lors de l’entretien. Une entreprise sérieuse saura te répondre clairement et te rassurer sur ton rôle (qui est autre que celui d’apporter le café à tes collègues !).
Red flag n° 2 : la rémunération est absente ou trop faible
En France, tout stage de plus de deux mois doit être rémunéré. Pourtant, certaines entreprises proposent encore des stages non payés ou, pire, une gratification minable. Si l’annonce ne parle pas de salaire ou que le montant te semble étrange, c’est un red flag à ne pas ignorer. Et méfie-toi aussi des stages « très formateurs » qui servent surtout à justifier de travailler gratos. Oui, la formation c’est important, mais ton temps et ton énergie valent aussi de l’argent !
En 2025, le minimum légal est d’environ 4,35 € par heure pour un stage à temps plein, soit 669,90 € par mois si tu travailles 35 h par semaine pendant 2 mois ou plus. Si l’offre ne respecte pas ce cadre, passe ton chemin… Ton futur toi te remerciera.
À noter qu’un employeur peut faire le choix de te payer un peu plus pour tes missions. Quoi qu’il en soit, cette gratification doit apparaître sur ta convention de stage. Si tu as des doutes quant aux consignes à respecter dans le contrat d’un stage, n’hésite pas à en parler à ton tuteur. Le stage est encadré par ton école ou ton université et l’équipe pédagogique est là pour t’aider si besoin !
Red flag n° 3 : l’entreprise n’est pas claire ou difficile à contacter
Un autre signal d’alerte classique : une entreprise dont les coordonnées sont floues, un site web minimaliste, ou qui ne répond jamais à tes mails. Si tu galères à trouver des infos fiables sur l’entreprise, son historique ou ses projets, c’est un vrai red flag.
Un stage ne devrait pas ressembler à une chasse au trésor ! Une boîte sérieuse affiche ses infos clairement, donne des contacts fiables et communique sans mystère. Si tu passes plus de temps à chercher des détails qu’à préparer ton CV, prends un moment pour réfléchir : est-ce vraiment un stage sûr ?
Pour te rassurer, n’hésite pas à faire une petite enquête rapide sur LinkedIn ou Google. Tu peux même contacter d’anciens stagiaires pour savoir comment ça se passait pour eux. Quelques minutes de recherche peuvent te sauver de grosses galères plus tard !
Red flag n° 4 : les promesses sont trop belles pour être vraies
L’annonce te promet que tu seras « le futur leader de demain », « responsable de projets internationaux dès la première semaine », ou que tu auras « une formation exclusive avec les meilleurs experts » ? Tire la sonnette d’alarme ! Ces promesses trop belles pour être vraies cachent souvent la réalité. Ton stage risque d’être bien plus classique que ce qu’on te vend…
Les stages servent à apprendre et découvrir, pas à te transformer en super-héros dès le premier jour. Méfie-toi aussi des annonces qui mettent en avant des avantages incroyables (voiture de fonction, voyage payé, salaire astronomique…), ça peut être du marketing pour te faire bosser gratuitement.
Pose des questions concrètes sur tes missions et le quotidien des stagiaires. Une entreprise sérieuse pourra te répondre avec des exemples précis, pas seulement des phrases toutes faites pour impressionner.
Red flag n° 5 : les conditions de travail semblent irréalistes
Dernier red flag et pas des moindres : les conditions de travail. Des horaires à rallonge, des missions ultra répétitives ou une tonne de responsabilités pour un simple stage, c’est non ! Tu risques de finir épuisé avant même d’avoir appris quoi que ce soit.
Un bon stage, c’est un terrain d’entraînement où tu peux progresser à ton rythme, découvrir des choses concrètes et avoir un encadrement pour ne pas te perdre. Pour savoir à quoi t’attendre, n’hésite pas à discuter avec un ancien stagiaire ou à poser des questions précises sur l’organisation quotidienne. Comme ça, pas de mauvaise surprise et tu sais que ton énergie sera bien investie.
Au-delà des signaux objectifs, fais confiance à ton intuition. Si quelque chose te paraît bizarre dans l’annonce, le contact avec l’entreprise, ou la formulation des missions, écoute ton instinct. Les stages sont des expériences formatrices et positives. Si tu sens que quelque chose cloche, il vaut mieux passer ton chemin et trouver une offre qui te motive réellement.
Trouver un stage idéal, c’est parfois compliqué, mais repérer les red flags avant de postuler peut te sauver beaucoup de temps et d’énergie. Souviens-toi : un stage n’est pas seulement un CV sur papier, c’est un apprentissage !
