Une “menace sérieuse qui touche des milliers de personnes chaque année”, contre laquelle il est pourtant possible de se protéger. À la veille de la campagne pour le rappel de vaccination contre le Papillomavirus (HPV) dans les collèges, l’association Les Pipelettes se mobilise pour accompagner les jeunes dans la prise en charge de leur santé sexuelle.
Près de 250sages-femmes bénévoles répondent sur un tchat en ligne aux questions des élèves et de leurs familles. Un service gratuit, anonyme et sécurisé accessible 7 jours sur 7 et 24h sur 24, qui vise à “protéger nos jeunes en les informant des risques” contre le Papillomavirus, sexuellement transmissible, à l’origine de nombreux cancers (col de l’utérus, vulve, vagin, ORL..).
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Seuls 15% des élèves de 5e vaccinés
“La prévention est la clé pour garantir un avenir en bonne santé à nos enfants”, insiste l’association, dans un communiqué. “Les sages-femmes jouent un rôle fondamental dans l’éducation à la santésexuelle. C’est pourquoi elles font front pour informer les jeunes et leurs familles, et soutenir cette campagne de vaccination”, est-il précisé.
💡La vaccination HPV ne fait pas partie des 11 vaccinations obligatoires, mais est fortement recommandée pour :
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La campagne de cette vaccination volontaire et gratuite contre le papillomavirus dans les collèges de l’Hexagone, lancée en octobre 2023, n’a pas donné les résultats espérés. Seuls 117.000 élèves de 5e ont été vaccinés, soit “13 à 15%” de la cible, alors que le gouvernement misait sur le double, a-t-on appris en mars dernier auprès du ministère de la Santé et de la Prévention.
Selon plusieurs associations, cela peut s’expliquer par une organisation administrative lourde et compliquée. “Les collèges recevaient de grosses enveloppes à distribuer aux parents avec un courrier d’information, et la feuille d’autorisation à signer par les deux parents. Et le jour de la vaccination; il fallait aussi le carnet de santé”, pointait ainsi, début janvier, la Société française de colposcopie et de pathologie cervico-vaginale.
