Une victoire personnelle qui lui apporte confiance et sérénité. C’est l’accomplissement qu’a ressenti Alice Franconieri-Baldacci, étudiante de 19 ans à l’EDC Paris Business School, après avoir remporté haut la main le concours d’éloquence organisé par son établissement.
À la suite de l’obtention de son bachibac — double délivrance du baccalauréat français et du bachillerato espagnol — en 2022, la jeune étudiante s’inscrit en classe préparatoire d’école normale supérieure. Néanmoins, elle réalise très vite que cet environnement n’est pas fait pour elle. Elle décide donc de se réorienter, en janvier 2023, à l’EDC Paris dans le cadre de la rentrée décalée, pour ne pas perdre une année. Une décision qu’elle ne regrette pas aujourd’hui.
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Comment s’est déroulée ta rentrée décalée à l’EDC Paris Business School ?
Tout est allé très vite ! En janvier 2023, je me suis rendue aux journées portes ouvertes de l’école où j’ai rencontré un conseiller d’admission qui m’a fait passer un entretien. J’ai eu trois jours pour remplir le dossier de la rentrée décalée, avant d’intégrer l’école la semaine suivante, au mois de février 2023. J’étais dans une petite classe d’une dizaine d’étudiants en petit comité en Programme Grande École. Cela m’a permis d’avoir une proximité bienvenue avec les enseignants, surtout quand on doit suivre l’équivalent d’une année en 6 mois.
Rentrée décalée en école de commerce : ils ont tenté l’expérience !
Tu as participé à un concours d’éloquence au sein de l’établissement, comment t’es venue l’idée ?
Le concours d’éloquence est accessible aux étudiants en deuxième année. Dès la rentrée, nous avons 15 h de cours qui s’intitulent « éloquence et plaidoirie », dispensés par trois enseignants pour nous apprendre des notions bien spécifiques. Ce sont des cours qui sont intégrés dans les programmes, car les notions servent à tous les étudiants et notre école est tournée sur l’entrepreneuriat. Pour vendre un projet, c’est important.
Peux-tu donner quelques exemples de thématiques abordées lors de ces cours ?
Ce sont des modules qui permettent de développer ses soft skills. Il y avait par exemple des enseignements portés sur le langage corporel, comment bien captiver l’attention de son auditoire, bien s’exprimer devant un public et évidemment maîtriser l’oralité.
Comment as-tu été sélectionnée pour passer le concours d’éloquence ?
Les professeurs nous préparent à ce concours pendant le cours éloquence et plaidoirie. C’est ensuite sur le conseil des enseignants que le Doyen de la Faculté et de la Rercherche, Rachid Rhattat, qui sélectionne les candidats. On peut accepter ou non d’y participer : c’est au choix de l’élève.
Personnellement, j’avais déjà eu l’idée de participer à des concours d’éloquence car, dans mon lycée, en seconde, on avait failli en organiser un qui a été annulé en raison de la crise sanitaire. Je savais d’ores et déjà ce que ça pouvait représenter, car j’ai fait du théâtre plus jeune, donc j’aime bien ces exercices oratoires. J’ai simplement dit « oui », afin de mettre en pratique tout ce que l’on avait vu pendant ces 15 heures de cours : c’était une suite logique.
« On est confiant, car on a préparé notre texte, mais il y a aussi cette adrénaline de se dire qu’il ne faut pas se planter »
Pendant le concours, tu étais plutôt stressée ou au contraire confiante ?
J’étais à la fois confiante et stressée. Le concours se déroule en deux parties pendant une matinée. Lors de la première partie, les candidats débattent et présentent leur texte sur le sujet donné. On avait une semaine pour le préparer : le côté stressant, ça va être de passer pour la première fois devant toute la promo et le jury. On est confiant, car on a préparé notre texte, mais il y a aussi cette adrénaline de se dire qu’il ne faut pas se planter.
La deuxième partie, une fois que les finalistes sont sélectionnés, on a 15 minutes pour préparer un autre sujet : c’est plus stressant, car on se dit « comment on réussit à faire cet exercice en seulement un quart d’heure, alors que j’ai mis une semaine à préparer l’autre, est-ce possible ? ». En soi, oui c’est faisable, c’est plus de l’appréhension. Dans tous les cas, il faut se jeter à l’eau.
« C’est toujours plaisant de savoir que notre travail paie »
Tu es arrivée à la première place de ce concours. Es-tu satisfaite et est-ce que tu en sors grandie ?
Évidemment, je suis très contente. J’ai remporté le concours et c’est toujours plaisant de savoir que notre travail paie. La victoire, c’est l’accomplissement de l’effort donné pendant l’exercice. Mon premier sujet était « l’important c’est de participer » et c’est assez drôle, car je plaidais contre. Tout au long de mon déroulement, j’expliquais que l’important c’est de gagner. Et comme j’ai réellement remporté le concours, j’ai trouvé ça un peu ironique.
Parmi les 6 candidats présents, certains plaidaient pour et d’autres contre. Il y avait aussi les thématiques « l’amour rend-il aveugle ? » ou encore « le hasard fait-il bien les choses » ?
Avoir remporté ce concours, cela montre qu’on peut avoir confiance en soi. Cet exercice à l’oral nous servira toujours. On en sort grandi : le fait d’avoir réussi un exercice challengeant, cela fait toujours plaisir.
© EDC Paris Business School
Selon toi, est-ce que les concours d’éloquence sont un moyen efficace pour améliorer son expression orale ?
Tout à fait, car une fois que l’on est devant le jury et les personnes qui nous écoutent, peu importe que l’on ait préparé quelque chose ou non, on doit s’exprimer et dire quelque chose en fonction du sujet qui nous est donné. Pendant la finale, je n’ai pas eu le temps d’écrire tout mon texte, donc j’ai eu des périodes d’improvisation, des moments où je n’étais pas sûre et j’ai dû faire comme si j’étais confiante et que je maîtrisais le sujet de A à Z. Même si l’on se trompe ou qu’il y a des couacs, ce n’est pas grave, on continue et on en retire quelque chose pour les prochaines fois.
Qu’est-ce que tu conseillerais à des étudiants qui souhaiteraient tenter l’expérience ?
Tout d’abord, je leur dirais d’accepter si l’occasion se présente à eux, car c’est toujours très intéressant de participer à un exercice d’éloquence. Il faut essayer de ne pas stresser et de ne pas avoir peur. Puis, il est nécessaire de se préparer : à l’EDC Paris, on a la chance d’avoir des cours d’éloquence, mais dans le cas où c’est un exercice à part entière, il est nécessaire de s’informer pour être détendu et confiant avant le jour J.
« L’éloquence et l’art de parler en général, ça dit des choses sur soi »
Penses-tu que le concours d’expression orale te servira dans la suite de tes études ou pour ta vie professionnelle ? Est-ce que c’est quelque chose que tu vas valoriser dans ton CV ?
C’est certain. Cette victoire au concours d’éloquence est valorisante et je vais l’ajouter sur mon CV : l’éloquence et l’art de parler en général, ça dit des choses sur soi. Au quotidien, et notamment lors d’un entretien d’embauche, on a besoin de quelques techniques éloquentes pour convaincre le recruteur qui est en face de nous. Même si à l’heure actuelle, je ne sais pas quel métier je vais exercer plus tard, l’art de parler à l’oral me sera très utile dans ma vie professionnelle future. Puis, en école de commerce, on est enclin à se servir de l’oralité.