Une baisse dans les frais de scolarité : c’est ce que propose l’Université de Montréal, en offrant une bourse aux étudiants qui intègreront le programme de baccalauréat en sciences infirmières à la rentrée d’hiver, le 8 janvier 2024. En France, celui-ci correspond au niveau licence.
Une bourse pour se former moins cher
Partir étudier à l’étranger représente un coût. Entre billets d’avion, logement et études supérieures, le budget devient assez élevé et peut devenir un frein à la mobilité. Mais la plus importante université francophone du Canada souhaite continuer de séduire les étudiants étrangers, notamment les français, qui, selon le journal Le Monde, ont été 3400 à intégrer la faculté cette année.
Pour ce faire, l’UdeM accorde une bourse aux étudiants qui souhaitent suivre une licence d’infirmier au sein de l’établissement à partir de la rentrée de janvier. Avec cette aide financière, les frais de scolarité connaîtront une baisse de plus de 3000 dollars canadiens. Par trimestre, ces derniers s’élèveront donc à environ 2000 $, contre 5100 $ sans cette bourse.
Une formation de qualité qui prépare au terrain
Pédagogie axée sur la pratique, équipements à la pointe de la technologie… L’Université de Montréal semble ne pas lésiner quant à la formation dispensée à ses étudiants. En effet, le cursus en sciences infirmières se doit d’être formateur pour les préparer au mieux à la vie active.
Ainsi, pendant trois ans, les étudiants devront réaliser six stages dans le domaine des soins, soit un total de 110 jours. Une façon pour eux d’appliquer leurs connaissances dans un terrain étranger au leur. « Les jeunes Français sont attirés par la qualité de nos enseignements, nos moyens techniques et la possibilité de travailler pendant les études », affirme Sylvie Dubois, doyenne de la Faculté des sciences infirmières de l’UdeM, dans un communiqué de presse.
Les inscriptions pour la rentrée d’hiver sont ouvertes jusqu’au 15 novembre 2023 et l’UdeM recommande de s’y prendre le plus vite possible. De fait, les démarches administratives pour partir étudier à l’étranger peuvent s’étendre sur plusieurs semaines.