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Réforme du bac : les ministres de l'enseignement reçus au Sénat

La commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat a reçu Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal pour évoquer les récentes réformes de l'enseignement.
Mis à jour le / Publié en janvier 2020
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Réforme du bac : les ministres de l'enseignement reçus au Sénat

"En préparant le baccalauréat, l’élève, prépare ce qui l’attend après le baccalauréat", a expliqué le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer devant la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat hier après-midi. Auditionné avec la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, les deux ministres ont défendu la réforme du bac ainsi que la mise en place, il y a 3 ans, de Parcoursup® en soulignant que ces reformes permettent un meilleur "continuum" entre l’enseignement secondaire et supérieur.

"Un des premiers choix très clairs que nous avons fait entre nous a été de ne pas calquer les attendus sur des filières existantes ou à venir du baccalauréat. Sinon, on maintiendrait cette logique de silo", explique Frédérique Vidal. Pour les deux ministres, le but était clair : éviter aux jeunes de se retrouver dans un "tuyau d’orgue" ou un "silo" de l’enseignement qui les empêcherait de changer de parcours durant leur bac. Elle a d’ailleurs éclairci le fait qu’il ne sera pas nécessaire d’avoir suivi une combinaison spécifique de matières pour entrer dans les établissements supérieurs. Toutefois, la ministre a bien indiqué que certaines formations nécessiteront des prérequis de niveau, pour les ingénieurs notamment.

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Jean-Michel Blanquer a, quant à lui, rappelé quelques-uns des ajustements qu’il a annoncés en début de semaine dans une lettre destinée aux membres du comité de suivi de la réforme du bac. Il a d’ailleurs souligné l’importance de ce comité qui délivre "des échos du terrain" des représentants des organisations syndicales, parentales et lycéennes ainsi que des membres de l’administration. Selon le ministre, cette réforme permet de mettre en place des ajustements directs comme il a voulu en faire la démonstration.

"Nous avons proposé des aménagements des programmes de français (...), nous sommes passés de l’idée de renouveler par moitié les œuvres à étudier à un quart.(...). Nous avons aussi diminué un peu le nombre d’œuvres à présenter". En plus de cela, M. Blanquer a annoncé le lancement d’une nouvelle spécialité d’anglais contemporain, moins littéraire et plus axée sur l’oral ainsi que sur la lecture de la presse. Il a aussi répondu aux craintes suscitées sur les exigences du programme de mathématiques en affirmant qu’elles n’étaient pas vérifiées "puisque deux tiers des élèves ont choisi les mathématiques". Le ministre est aussi revenu sur la difficulté de mettre en place des conseils de classe pour des étudiants avec des parcours très différents les uns des autres et a proposé à la place, "des conseils de spécialités".

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Jean-Michel Blanquer s'est défendu du choix de mettre en place des contrôles continus qui compteront pour 10% de la note du bac. "Les contrôles continus permettent d’avoir un jalon dans la progression des élèves et de valoriser la régularité de travail", explique-t-il. Les questions de ces examens, qui débuteront le 20 janvier en histoire et géographie, proviendront d’une banque nationale de sujets dans laquelle les professeurs piocheront et choisiront en fonction de l’avancée des classes dans le programme national. Selon lui, ces contrôles permettront d’homogénéiser la progression des élèves ainsi que la coopération entre les professeurs.

Cependant, les deux ministres sont restés un plus peu évasif sur les questions concernant les lycéens hors contrat, la diminution du nombre de bacheliers pro qui accédaient à l’enseignement supérieur ainsi que sur la question des vocations tardives.

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