S’il y a un chiffre à retenir de l’étude Global Millenials Survey de Deloitte, c’est 21 %. Il correspond à la part de jeunes français qui s’attend à un mieux dans l’année à venir au niveau du contexte politique et social. Une preuve du pessimisme qui guette nos jeunes… Petite radioscopie de nos millenials français.
Contexte politique, social ou économique : peu d’optimisme
C’est une tendance générale dans le monde. Les jeunes ont été touchés, et leur moral par là même, par des événements en 2016 : attentats, Brexit, élections américaines. On ne peut pas dire que c’était une année géniale… C’est ce que confirment les chiffres de l’étude de Deloitte, menée auprès de jeunes 8 000 du monde entier, dont 300 Français.
- le terrorisme - 44 %
- le chômage - 29 %
- la criminalité - 23 %
- l’immigration - 21 %
- les inégalités de richesse - 18 %
En effet, 25 % des Français sondés s’attendent à une amélioration du contexte économique dans l’année qui vient de commencer, contre 45 % au niveau mondial. Sur le même modèle, ils ne sont que 21 % à entrevoir du mieux dans le contexte politique et social en 2017. Dans le monde, 36 % des jeunes sont dans le même état d’esprit. Un effet quinquennat, chômage ou conditions de vie ? L’étude ne le précise pas…
Et côté travail ?
Quand on leur demande s’ils ont confiance dans la génération qui va bientôt mettre les pieds dans le monde du travail, la génération Z (qui ont moins de 18 ans aujourd’hui), les Français se déclarent assez confiants. 53 % pensent que ces jeunes auront un impact positif sur les entreprises.
Toujours dans le travail, Deloitte a posé aux jeunes des questions autour de leurs perspectives professionnelles. En ressort un besoin de flexibilité dans le travail : 84 % déclarent que c’est source de motivation et de bien-être. Un moyen notamment de concilier vie professionnelle et vie personnelle.
Les Français sont également attachés à la stabilité du travail :
- 71 % préfèrent le travail à plein temps (contre 65 % dans le monde)
- 25 % pourraient travailler en indépendant (contre 31 % dans le monde)
- 38 % voudraient quitter leur poste dans les deux années à venir (contre 44 % en 2016)
- 31 % voudraient quitter leur poste dans 5 ans ou plus (contre 27 % en 2016)
Les deux derniers chiffres de cette étude nous montrent que ce besoin de stabilité a augmenté depuis 2016. Nos jeunes auraient-ils besoin de « se poser » ?