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Enquête CGE : 82% des étudiants favorables à des formations et ressources sur l’IA

La Conférence des grandes écoles (CGE) dévoile une enquête sur l’utilisation de l’IA auprès des étudiants et des enseignants au sein de ses établissements membres.
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Quelle place pour l’IA auprès des étudiants et de leurs enseignants. C’est l’objet d’une nouvelle étude que dévoile la Conférence des grandes écoles (CGE), face à la place grandissante qu’occupe aujourd’hui cet outil au sein des établissements.

À travers un panel de 5074 réponses auprès de directeurs, d’enseignants et d’étudiants des établissements membres de la CGE, l’association des grandes écoles a mené une étude d’ampleur, qui dresse un état des lieux sur l’usage de l’intelligence artificielle générative (IAG) au quotidien.

75% des étudiants adeptes de l’IA générative

La Conférence des grandes écoles a voulu savoir à quel point l’IA avait conquis les campus. Verdict : la vague est bien là. Ainsi, trois quarts des étudiants sont adeptes de l’IA, dont 30% s’en servent quotidiennement et 45% plusieurs fois par semaine. Seulement 3% résistent à la tentation.

Côté enseignants, 52% ont recours à l’IAG, dont 33% plusieurs fois par semaine et 19% tous les jours. Néanmoins, chez les responsables pédagogiques, l’enthousiasme est plus mesuré : 8% disent fermer la porte à double tour face à l’outil et 7% ne l’ont jamais fait mais l’envisagent.

Les écoles n’avancent pas toutes au même rythme. En école de commerce et de management, 88% l’utilisent au moins une fois par semaine. Chez les étudiants-ingénieurs, ils sont 71% à s’y frotter régulièrement. En revanche, dans les écoles des différentes spécialités (architecture, arts, journalisme…) seuls 39% ont sauté le pas. Quand on regarde la répartition femmes-hommes, l’écart reste léger mais bien réel : 78% des hommes utilisent l’IAG, contre 71% des femmes.

Sans surprise, c’est ChatGPT qui mène la danse avec 98% d’utilisateurs au compteur (78% pour la version gratuite, 22% pour la version payante). Plus loin derrière, les outils de traduction comme DeepL attirent 54% des sondés. Les outils IA maison des géants Microsoft et de Google peinent à séduire : Copilot plafonne à 29% et Gemini à 28%.

© Conférence des grandes écoles x IÉSEG Conseil

Un niveau de confiance satisfaisant autour de l’IA 

À propos de l’échelle de fiabilité des contenus générés par l’IA (notée de 1 à 10), les étudiants semblent plutôt à l’aise. Leurs notes varient peu entre la première année de licence et le master 2, de 6 à 6,3.

Les doctorants, eux, se montrent plus prudents vis-à-vis des outils, avec une moyenne de 5. Cela s’explique par une prise de recul qui accompagne les années de recherches. Les futurs doctorants semblent adopter une posture plus critique face à l’IAG.

Globalement, les étudiants affichent un petit +0,8 point par rapport aux autres catégories de sondés. Les directions générales des écoles se situent à 5,1/10, tandis que les enseignants restent les plus mesurés (4,9/10) ce qui induit des avis assez dispersés, entre confiance et méfiance.

L’IA au quotidien : entre apprentissage, formation et perspectives 

Parmi les questions posées aux enseignants, la CGE a sondé les participants sur l’autorisation de l’IA en cours et pour les devoirs maison. En école de commerce, 79% des professeurs l’autorisent dans les salles de classe, contre 49% dans les écoles d’ingénieurs.

Idem pour les évaluations : 82% des enseignants en business school ont fait évoluer les contrôles depuis l’arrivée de l’IAG. Les écoles d’ingénieurs et de spécialité se sont moins préparées : elles sont respectivement 49% et 47% à l’avoir fait.

L’essor de l’IAG dans l’enseignement supérieur ne laisse personne indifférent et les étudiants en sont bien conscients. 82% d’entre eux souhaitent bénéficier de formations et ressouces dédiées à l’IA, afin de ne pas se sentir dépassés et apprendre à dompter ces outils qui vont influencer leur futur parcours.

Pas étonnant donc que 53% des étudiants interrogés voient en l’IA un vrai boost pour leur carrière. Tous les profils ne réagissent pas de la même façon : ils sont 59% en école de commerce et 52% en école d’ingénieurs à être positif, mais 37% des écoles de spécialité redoutent que l’IA chamboule un peu leur futur métier.

© Conférence des grandes écoles x IÉSEG Conseil

 

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