Niels vient d’entrer en première année d’Animation et Réalisation 3D Game et Design, à Itecom Paris : une formation de trois ans accessible après le bac ou après la prépa. Orienté par Diplomeo, il nous raconte son parcours, ses échanges avec un téléconseiller et ses débuts dans une toute nouvelle formation.
Peux-tu nous parler de ton parcours ?
J’ai commencé à me former à la communication visuelle en lycée professionnel pendant 3 ans. Ensuite, j’ai suivi une formation complémentaire d’une année en scénographie de la communication visuelle dans le même établissement. Je me suis alors spécialisé dans l’animation 2D et le cinéma d’animation en classe préparatoire, un domaine qui me passionnait particulièrement.
J’ai donc intégré une première année de prépa, en espérant trouver une école par la suite. Problème : même si j’ai eu des écoles grâce à ça, je ne pouvais pas me permettre de les payer. J’ai donc effectué une deuxième année qui m’a permis d’acquérir des compétences, mais qui n’a pas été concrètement utile.
En vérité, j’étais mal renseigné au niveau des formations et du budget. Plus tard, je me suis aussi rendu compte que sur le marché du travail, il y avait davantage d’utilité à toucher à la 3D dans l’animation, mais aussi à avoir des compétences professionnelles, en sachant que je ne pouvais pas non plus me permettre de payer une école. C’est pour toutes ces raisons que j’ai commencé à chercher une école en alternance dans la 3D.
La question du budget était donc essentielle pendant ton parcours ?
Oui, clairement. Après ma prépa, j’ai eu une année blanche, pendant laquelle j’ai décroché des jobs alimentaires, en essayant de créer un book, de trouver des entreprises qui prendraient éventuellement une personne qui n’a pas de diplôme. Je me suis rendu compte que ça ne marchait pas, ou du moins que ce n’était pas facile d’allier boulot alimentaire et passion. Donc je me suis vraiment porté sur l’alternance.
« J’étais assez mal renseigné, mes parents aussi ne l’étaient pas, donc ils ne pouvaient tout simplement pas me dire quelle voie choisir. Diplomeo m’a plutôt bien aidé là-dessus. »
Avant de découvrir Diplomeo, comment faisais-tu tes recherches ?
Je suis très mauvais en recherche ! (rires) C’était vraiment du bouche-à-oreille, taper les mots clés sur internet... J’étais assez mal renseigné, mes parents aussi ne l’étaient pas, donc ils ne pouvaient tout simplement pas me dire quelle voie choisir. J’étais également mal renseigné sur ce qu’était une alternance, c’est-à-dire que je n’en connaissais pas la réelle utilité : le rythme, diplômant ou non, etc. Diplomeo m’a plutôt bien aidé là-dessus.
Et comment as-tu découvert Diplomeo ?
Quand j’étais encore au lycée professionnel, j’étais déjà tombé sur Diplomeo par hasard. À cette époque, je savais déjà que je voulais entrer en prépa, donc je ne suis pas allé plus loin. Bien plus tard, un ami m’a parlé de l’alternance et m’a conseillé d’aller sur Diplomeo. De fil en aiguille, un téléconseiller m’a rappelé et m’a conseillé des écoles dans lesquelles je pouvais postuler pour faire de l’alternance.
Comment s’est passé ton échange avec le téléconseiller de Diplomeo ?
Je ne m’attendais même pas à ce qu’on m’appelle, donc je l’ai un peu mal reçu au départ ! (rires) Le téléconseiller était très gentil. Lorsqu’il m’a dit que c’était pour discuter des écoles, j’étais carrément ravi. Il m’a conseillé des écoles, j’ai tout pris en note, même s’il m’a de toute façon renvoyé toutes les infos par mail. C’était vraiment ce qu’il y avait de plus limpide ! Au final, j’ai quand même pu me renseigner et choisir par moi-même après cet échange. En tout cas, ces informations m’ont été utiles pour la suite, ça m’a aidé à y voir plus clair.
« Lorsque les professeurs nous ont parlé des cours, ça me faisait rêver : j’avais vraiment envie d’y être ! »
Dans la liste proposée par Diplomeo, il y avait l’école où tu es inscrit actuellement : Itecom Paris. Comment s'est passée ta rentrée ?
Pour l'instant, j’ai seulement assisté à ma prérentrée. Nos professeurs étaient franchement sympas, les locaux sont propres, même si pour l’instant il n’y a pas encore grand monde. Ils nous expliquaient bien les choses et ont été honnêtes avec nous. En tout cas, lorsqu’ils nous ont parlé des cours, ça me faisait rêver : j’avais vraiment envie d’y être !
C’était presque seulement du positif, même s’il y a tout de même eu un petit hic : l’école m’a annoncé qu’il n’y aurait finalement pas d’alternance pour la première année. Nous étions seulement deux à avoir une potentielle alternance. Ils ne pouvaient donc pas se permettre de faire une classe séparée pour seulement 2 élèves alternants sur 14. C’est malheureux, mais compréhensible, mais je vais peut-être pouvoir signer dès maintenant avec une entreprise pour l’année prochaine.
Quels sont les cours que tu as le plus hâte de suivre ?
D’abord, les cours de « chara design » qui me rappellent ma formation de base en animation 2D. Je suis content de voir que même s’il y a beaucoup d’informatique, j’aurai quand même du dessin à la main pour faire des personnages. Il y aura aussi des cours de scénarisation. Et un autre cours, évidemment, qui est l’animation 3D : la base ! Sauf que je n’en ai jamais fait de ma vie, je suis en panique et en même temps, c’est pour ça que je viens !
Et après Itecom Paris, qu’est-ce que tu envisages de faire ?
En général, les gens sont plutôt « couteaux suisses » dans le secteur. De mon côté, je me verrais bien dans un studio d’animation qui me plait. J’aimerais toucher à l’animation traditionnelle, pouvoir aider : ça serait en tant qu’exécutant au départ, bien sûr.
Mais au final, ça me plairait de monter ma propre boite avec des collègues et amis avec qui j’étais en cours : pouvoir aussi commencer à créer nos propres animations et se faire connaître. Enfin ça, c’est un déroulement dans ma tête qui va tellement loin, mais qui me ferait vraiment rêver ! Pourquoi ne pas carrément créer mes propres films d’animation ? Aujourd’hui, je bosse sur mon propre court-métrage, en collaboration avec un musicien compositeur, mais ça reste dans le domaine de la passion pour l’instant.
