Éviter les abandons
Le gouvernement avait une vonlonté , qu’il y ait 500 000 apprentis d’ici 2017. Cet objectif ne sera peut-être pas atteint mais leur nombre à déjà augmenté de 2,1 % en un an, une tendance encourageante alors qu’une baisse était constatée depuis 2013.
D’après le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), il convient toutefois de ne pas se réjouir trop vite puisque « 27 % des contrats d’apprentissage commencés en 2011-2012 ont été rompus avant leur terme ». Ce chiffre reste stable comme l’explique Le Monde mais « souligne la nécessité pour le ministère du Travail de prendre enfin en main le dossier de la “sécurisation des parcours des apprentis”.
S’il faut éviter à tout prix ces ruptures de contrat, c’est parce qu’elles se terminent fréquemment par un abandon pur et simple du cursus d’apprentissage. C’est dans les secteurs de l’hôtellerie-restauration et du transport logistique que les taux d’abandon sont les plus élevés.
Sécuriser le parcours des apprentis
Le rapport revient sur les raisons qui poussent ces apprentis à décrocher, citant “des problèmes de coordination, ainsi que des redondances entre les actions menées” par l’Éducation nationale, Pôle Emploi, les CFA et conseils régionaux.
Lorsqu’un étudiant choisit de mettre un terme à son contrat, il se retrouve seul puisqu’aucun de ces organismes “n’est spécifiquement chargé des apprentis lors de la rupture d’un contrat d’apprentissage”.
Parmi les solutions suggérées par les auteurs du rapport, la mise en place d’un “guide de référence des dispositifs d’accompagnement et de suivi des apprentis”, mais aussi la création d’une plateforme collaborative “où les acteurs pourraient échanger”.