Étudier 100 % en anglais après le bac : pourquoi et comment se lancer ?

Tu sais sûrement déjà ce qu’est une team, une story ou un call. Pourquoi ne pas aller plus loin en optant pour une formation entièrement en angais après le bac ? Boost de ton aisance linguistique, de ton ouverture au monde et de ta future carrière garanti !
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Les stories Instagram, les crush, les updates avec les potes… la langue anglaise est partout dans ta vie quotidienne et elle n’est pas près de disparaître du paysage ! Durant tes études, tu croiseras sûrement des mots comme internship, homework, skills ou deadline. Et une fois en poste ? N’en parlons pas ! Tu feras des meetings, des calls, des brainstormings et du networking.

Pour échanger avec des personnes aux quatre coins du monde, envisager une expérience à l’étranger ou consulter des ressources sans traduction, parler anglais est un incontournable. Après le bac, certaines formations permettent de passer à la vitesse supérieure. Elles offrent une immersion totale avec des cours 100 % en anglais. Sont-elles faites pour toi ? Quel niveau faut-il avoir ? Et comment réussir ? On fait le point !

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École de commerce, d’ingénieurs, universités : quelles options en anglais après le bac ?

Évidemment, choisir une licence de langues après le bac — comme LEA ou LLCER avec spécialité anglais — garantit un programme très axé sur l’anglais. Mais même dans des filières apparemment éloignées des langues, comme les sciences, la finance, le digital, le commerce ou le management, certains établissements proposent désormais des cursus entièrement en anglais.

Exemples : l’École d’économie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne propose depuis la rentrée la licence économie — international track, 100 % en anglais. Rennes Business School compte un programme bachelor in management — english track totalement en anglais. L’école d’ingénieurs CESI propose également des bachelors en anglais sur les trois années de formation. De son côté, ESME dispense aussi un cycle ingénieur avec la prépa 100 % en anglais.

Bon à savoir 💡

En général, les programmes « english track » comprennent un échange obligatoire à l’international, à un moment ou un autre du cursus.

Il existe aussi des parcours « international track ». Ceux-ci comptent davantage de périodes de mobilité à l’international.

Les business schools sont nombreuses à prévoir des programmes « english track ». À l’université, le format « full english » se fait plus rare. Il est surtout proposé pour les deux années du cycle master. À noter également qu’au lieu de prévoir l’entièreté du programme en anglais, plusieurs cursus proposent une évolution progressive vers le 100 % anglais, avec, par exemple, 20 % de cours en anglais en première année post-bac, puis 50 % en troisième année et enfin, la totalité des cours en dernière année.

Le niveau d’anglais requis : entre B1 et C1 selon les programmes

Pour avoir ses chances d’être admis au sein d’un programme « full english », il faut pouvoir attester d’un bon niveau de départ en langue anglaise. Généralement, les formations exigent des candidats d’avoir un niveau de maîtrise B1 (indépendant), B2 (avancé) ou C1 (expérimenté) minimum.

Par exemple, le programme international BBA — parcours business management — english track de l’EDHEC à Lille attend des candidats, soit :

  • Un score IELTS Academic minimum de 6.5
  • TOEFL IBT de 95
  • Cambridge Linguaskill, B2 First ou C1 Advanced de 180 points minimum

De son côté, PSB Paris School of Business demande aux candidats d’avoir une note de 12/20 minimum en anglais (moyenne des notes de première et terminale) pour intégrer l’International bachelor in management — english track.

Zoom sur les doubles diplômes 🔎

Les doubles diplômes, organisés par une école française et une autre à l’étranger, sont aussi des formations qui peuvent te plonger dans des cours 100 % en anglais. Généralement, tu passes une première moitié du cursus en France et la deuxième à l’étranger, dans l’école partenaire, ou vice versa.

Pas de panique : même si, en théorie, tous les étudiants affichent le même niveau d’anglais, dans la pratique, en réalité, chacun arrive avec ses points forts et ses faiblesses. À l’EM Normandie, le PGE peut aussi être suivi 100 % en anglais, directement après le bac, en France ou dans un des campus de l’école à l’étranger.

« En tout début de première année, le niveau de confort de chacun en langue anglaise pouvait être assez aléatoire. Certains étaient très bons, il y avait aussi des bilingues, mais il y en avait également pour qui on se disait que ça allait être compliqué », raconte Pierre, en deuxième année de PGE, sur le campus d’Oxford. « Finalement, ceux qui avaient du mal à la rentrée avaient réellement progressé. Les niveaux étaient beaucoup plus homogènes à la fin », observe le jeune homme.

À la clé : une meilleure maîtrise de l’anglais et de l’international

Cela va sans dire : suivre un programme entièrement dispensé en anglais développe tes compétences linguistiques. Ce format peut aussi aider à prendre confiance à l’oral. Même avec un bon niveau, beaucoup hésitent à s’exprimer par peur de leur accent ou de faire des fautes — une appréhension que l’immersion aide justement à dépasser.

Arthur, étudiant en première année de PGE à l’EM Normandie, a fait le double choix de suivre un cursus 100 % en anglais et en Angleterre, sur le campus d’Oxford de l’école. « J’aurais pu opter pour l’english track à Paris, mais j’ai préféré le faire directement en Angleterre. Je me suis dit que vivre au cœur même d’un pays anglophone me permettrait d’améliorer mon anglais encore plus », confie-t-il.

En France ou à l’étranger, suivre un cursus en anglais, c’est aussi s’ouvrir au monde et aux autres. Dans ta future carrière, tu seras amené à collaborer avec des personnes de nationalités et de cultures différentes. L’anglais servira de langue commune, même si chacun aura son propre niveau et son accent — exactement comme en cours.

« Je pense qu’on est plus touché parce que l’on vit que par un cours de management interculturel », explique Miriam Schmidkonz, directrice du campus d’Oxford de l’EM Normandie. « Si on ne va pas vers l’international, c’est l’international qui vient vers nous », conclut-elle.

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