Rémi Pauly, 21 ans, est passionné de sport. Depuis deux ans, la Sports Management School de Paris l’accompagne vers ses ambitions professionnelles. Originaire du sud de la France, Rémi y est aussi sapeur-pompier volontaire.
Tu es actuellement étudiant en Bachelor 3 à la Sports Management School Paris. Comment as-tu connu cet établissement ?
Au cours de recherches sur internet. Étant originaire de Toulouse, je voulais quitter le sud de la France et essayer de faire mes études dans une autre grande ville. La Sports Management School Paris étant assez réputée, elle est apparue en haut des résultats dans mes recherches grâce à ses bonnes notes.
Pourquoi as-tu choisi SMS Paris et pas une autre école ? L’offre de formation vers Toulouse ne te satisfaisait pas ?
Non ce n’est pas à cause de l’offre. Je voulais simplement changer d’air par rapport à ce que je connaissais depuis ma naissance et voir comment ça se passait ailleurs afin d’élargir mes perspectives.
Quitter ta région natale pour venir à Paris ne t’a pas perturbé ?
Non, cela m’a permis de dissocier les études (et certainement le travail plus tard), lorsque je suis à Paris et le Sud. Désormais, lorsque j’y retourne je sais que c’est pour les vacances.
«Nous avons l’opportunité de travailler avec de grands clubs et de grandes associations. Cela nous permet de nous faire une idée de ce que sera notre travail plus tard. »
Cela fait donc deux ans que tu étudies à la Sports Management School. Selon toi, quels sont les points forts de cet établissement ?
Tout d’abord, je dirais le suivi, que cela soit par rapport à nos projets, nos études et nos attentes. Malgré ce suivi, nous avons une certaine liberté dans notre cursus. Par exemple, en ce qui concerne nos stages, nous n’avons pas vraiment de restrictions, ce qui nous permet vraiment de faire ce dont on a envie.
Ensuite je dirais les cours. Nous avons de bons profs et l’équipe pédagogique est compétente. Je pense aussi aux actions de bénévolat que peut nous proposer l’école via ses partenariats. Ce sont de belles expériences pour nous les étudiants. Nous avons l’opportunité de travailler avec de grands clubs et de grandes associations. Cela nous permet de nous faire une idée de ce que sera notre travail plus tard.
La SMS Esport cup est l’un des autres points forts de l’établissement. Tu y as d’ailleurs participé en tant qu’organisateur. Quel était précisément ton rôle lors de cet évènement ?
Étant originaire de Toulouse, j’étais responsable de projet sur cette ville. J’avais pour rôle de mettre en contact mon équipe avec les acteurs locaux, de leur donner les contacts que je pouvais avoir, qu’ils proviennent d’entreprises, d’institutions comme la Région Occitanie, le département de la Haute-Garonne, la Mairie de Toulouse, ou qu’ils proviennent de clubs, notamment l’Union sportive de Colomiers Football ou L’Amicale sportive muretaine.
Ensuite en interne, il fallait que je voie avec mes supérieurs quel type de travail je devais leur rendre et voir avec mes équipes où ils en étaient, s’ils avaient besoin d’aide...
Cette année était particulière en raison de la crise sanitaire. Quel bilan tires-tu de cette édition 2020 ?
Au départ, nous étions partis sur l’organisation d’une version physique, comme l’année précédente. Nous avons donc préparé cette édition de la même manière, avant que la crise sanitaire nous oblige à revoir toute notre organisation, afin de monter une version online. Avec du travail et le fait que beaucoup de nos étudiants adorent le e-sport, on a réussi à passer d’une version à l’autre assez rapidement. Nous avons réussi à attirer aux alentours de 700 participants, donc nous sommes assez satisfaits de ce qu’on a pu faire sur l’ensemble de la compétition.
D’un point de vue personnel, quel bilan tires-tu de cette expérience ?
Eh bien, ça m’a plutôt plu. Au départ, j’étais un peu sceptique parce que c’était quelque chose que je n’avais jamais fait. Mais d’un point de vue organisationnel, ça s’est plutôt bien passé de notre côté, avec peu d’erreurs et pas trop d’imprévus. Donc au final, une belle expérience qui permet d’entrevoir certaines perspectives, peut-être, pour l’avenir, lors de prochains événements.
Tu es donc pompier volontaire. À quand remonte cet engagement et quelles sont les raisons qui t’ont motivé ?
Mon engagement en tant que sapeur-pompier volontaire remonte à 2016, mais ce n’est pas une vocation. J’habite dans un petit village du sud de la France proche de l’Andorre. Les petits villages, c’est bien l’été, mais le reste de l’année, il faut trouver des occupations et le faire en rendant service aux autres, c’est toujours valorisant.
Quelles sont tes missions en tant que pompier volontaire ?
Dans la plupart des cas, nous faisons du secours à la personne. Nous nous occupons également des feux de maisons, mais aussi, comme je suis proche de la montagne, des feux de forêt. Enfin, nous intervenons sur des missions diverses, comme pour les nids de frelons par exemple.
«Désormais pour les massages cardiaques, nous avons de nouvelles méthodes à mettre en place pour ne pas recevoir d’éventuelles particules venant de la victime qui pourraient nous contaminer .»
On disait précédemment que la crise sanitaire avait chamboulé l’organisation de la SMS Esport cup cette année. Cela a-t-il été aussi le cas dans ton quotidien de pompier volontaire ?
Oui, cela a eu des conséquences sur les techniques d’intervention. Désormais, pour les massages cardiaques, nous avons de nouvelles méthodes à mettre en place pour ne pas recevoir d’éventuelles particules venant de la victime qui pourraient nous contaminer. Forcément, le port du masque est quant à lui devenu obligatoire. Le positionnement dans les véhicules a également été revu, afin que le conducteur ne soit pas en contact avec le reste de l’équipage et qu’il puisse rester à l’intérieur du véhicule pendant les interventions. Aussi, durant le confinement, l’accès à la caserne était interdit, hormis les cas d’urgence, pour éviter d’être en contact avec le matériel.
Quels sont tes projets à la suite de ton Bachelor ?
Après l'obtention de mon bachelor, je ne pense pas poursuivre sur une spécialisation en 5 ans. Grâce à mon stage de l'année prochaine, j’aurais certainement les contacts qui me permettront d’accéder, pourquoi pas, à mon premier emploi à la sortie de l’école afin de pouvoir travailler pour une institution. Mon but est de travailler auprès d’un service des sports, d’une mairie, d’un département ou d’une région pour me familiariser avec toutes les normes et me faire quelques contacts dans le milieu.