Université Jean Moulin Lyon 3

Les évolutions sociales, économiques, politiques et juridiques façonnent un nouveau contexte, dans lequel les manageurs de ces secteurs, chefs de service, cadres de direction ou directeurs d’établissements publics, privés à but lucratif ou associatifs, doivent acquérir ou renforcer leurs compétences et trouver de nouveaux repères pour exercer plus efficacement leurs fonctions et adapter les modes de fonctionnement internes. 

La multiplicité des structures, la diversité des statuts et les nombreuses réformes qui visent les domaines sanitaire et médico-social en font un secteur complexe où les compétences légale et managériale sont précieuses. Les futurs cadres de ces établissements, publics comme privés, doivent acquérir des compétences juridiques, financières et stratégiques relatives au management de ces structures sanitaires et médico-sociaux.

Pour cela, les étudiants du master bénéficient du transfert de connaissance et de savoir-faire issus des travaux de recherche réalisés par l'équipe enseignante dans le cadre du laboratoire de recherche de l'IFROSS labellisé par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.

La gestion d’un service ou d’une unité requiert des compétences managériales et juridiques de plus en plus développées pour animer les équipes, concevoir et piloter les processus et parcours de soins, et répondre aux injonctions de performance clinique et économique auxquels sont soumis les établissements. Elle nécessite également de conjuguer les savoirs et savoir-faire sanitaires et médico-sociaux pour développer les complémentarités entre et à l’intérieur des structures ou méta-structures (groupements hospitaliers de territoire, GCS, GCSMS…) sur les territoires de santé. Le développement et le renforcement de ces compétences sont un enjeu majeur pour les cadres de proximité confrontés au défi de l’adaptation permanente de leurs services.

Sous l’effet de contraintes réglementaires et financières de plus en plus fortes, la dernière décennie a vu les établissements de santé publics et privés s’organiser en pôles d’activité médicaux, départements ou autres services transversaux. La gestion de ces entités requiert des compétences managériales spécifiques adaptées à la complexité des problématiques et des enjeux de pilotage de ce niveau hiérarchique, enchâssé entre la direction générale d’un côté et les services ou unités de soins d’autre part.

Artisan majeur du décloisonnement des trajectoires de soins à l’intérieur des établissements de santé, ces manageurs devront relever le défi de la prochaine décennie : organiser les parcours de soins au niveau territorial non seulement entre les établissements de santé mais aussi entre ville et hôpital.

Actuellement, force est de constater la sous-qualification générale des professionnels dans le domaine des politiques qualité et d’anticipation du risque : la maîtrise des techniques et méthodes de gestion de la qualité est nécessaire, mais n’est plus suffisante ; elle exige une mise en cohérence forte avec la stratégie d’un établissement sanitaire, social ou médico-sociale qui impose des connaissances incontournables et une articulation maitrisée de trois disciplines interdépendantes que sont l’évaluation, le management et la gestion de projet.

Cette formation est la seule formation sur l’évaluation, la qualité et la gestion des risques conçue spécialement pour les professionnels des secteurs sanitaire social et médico social.

Les établissements sanitaires et es établissements médico-sociaux cherchent de plus en plus à être efficients. Cette évolution nécessite qu’ils soient capables de connaître, d’analyser et de piloter leurs recettes et leurs coûts à tous les niveaux de l’organisation. Dans ce contexte, la fonction contrôle de gestion est appelée à jouer un rôle de plus en plus central, au travers de postes de contrôleurs de gestion mais aussi des compétences des responsables de pôles, de services ou de projets.

Cette fonction transversale au service des directions et des équipes de terrain nécessite des compétences spécifiques alliant maîtrise technique des concepts, méthodes et outils, connaissance des spécificités des organisations sanitaires et médico-sociales. S'ajoute la capacité à dialoguer et communiquer avec les différents acteurs. C’est pourquoi ce master mobilise l’expertise sectorielle de l’IFROSS et les compétences généralistes de l’IAE Lyon.

Les défis à relever pour les établissements de santé  passent par l’optimisation des fonctions logistiques et d’appui aux services de santé. En particulier, la restauration collective des établissements sanitaires et sociaux pose des enjeux d’ordre économique, mais aussi de qualité, d’attractivité de l’offre et de maîtrise des risques. Pour relever ces défis, des compétences solides en gestion, en stratégie, en ingénierie et en gestion des ressources humaines sont indispensables.

Il ne s’agit pas d’acquérir le meilleur d’aujourd’hui, mais d’inventer collectivement les solutions innovantes de la restauration collective de demain. C‘est pourquoi, l’ensemble de la formation est organisé dans une perspective d’expérimentation par l’action.

Parce que le droit est parfois perçu par les professionnels comme une source de contrainte et de complication, ce diplôme a pour but de démontrer dans quelle mesure le droit est un allié du soin et de l’accompagnement plutôt qu’un obstacle. Au service des usagers et des professionnels de terrain, le droit doit être perçu comme un moyen et non pas une fin dont il est essentiel de comprendre les grands mécanismes pour optimiser ses pratiques quotidiennes.

Sous l’effet des contraintes financières et réglementaires de plus en plus fortes, les établissements sanitaires et médico-sociaux doivent relever de nouveaux défis. Les exigences de performance multi-dimensionnelles, qu’il s’agisse de finances, de qualité des soins et de l’accompagnement, de satisfaction de toutes les parties prenantes obligent tous les acteurs à se mobiliser. La maîtrise de ces exigences nécessite des compétences élargies en management, gestion de projet, qualité et gestion des risques. Les médecins exerçant des missions de coordination deviennent un pivot de la gestion de ce changement.

Sous l’effet des contraintes financières et réglementaires de plus en plus fortes les établissements sanitaires et médicosociaux  doivent relever de nouveaux défis. Les exigences de performance en termes financiers, de qualité des soins et de l’accompagnement, de satisfaction de toutes les parties prenantes obligent tous les acteurs à se mobiliser. La maîtrise de ces exigences nécessite des compétences élargies en management, gestion de projet et des processus, qualité et gestion des risques. Les pharmaciens deviennent un pivot de la gestion de ce changement. 

En réponse aux demandes institutionnelles et face aux multiples sollicitations dont les responsables du médico-social et social sont l’objet aujourd’hui, identifier les enjeux et choisir une stratégie pertinente en matière d’évaluation interne et externe constituent deux défis majeurs à relever.

Une clarification des concepts et une appropriation des outils utilisés tant au niveau de la mise en place de la démarche d’évaluation interne et externe que du management qui doit lui être associé sont devenues indispensables pour prendre les bonnes décisions et entreprendre les actions les plus judicieuses.

Le bilan de la performance nutritionnelle des personnes en situation de fragilité en institution est défavorable : plus de 50 % de séniors sont dénutris, plus de 30 % des aliments ne sont pas consommés ! L'alimentation des personnes en situation de déficit intellectuel présente des niveaux de performance similaires. L'alimentation de ces personnes pose des enjeux d'ordre humain, économique et organisationnel. Le modèle actuel doit évoluer pour répondre à ces défis majeurs. Il faux mieux prescrire pour mieux nourrir et participer à la santé des convives. L'ensemble des professionnels investis dans l'alimentation et la nutrition doivent oeuvrer ensemble à la prise en charge individuelle dans un cadre collectif. Le poids des organisations et certains référentiels standardisant la prise en charge peuvent être contre-productifs. Les acteurs de la chaîne alimentaire (directeurs, médecins, diététiciens, soignants, cuisiniers, serveurs) doivent s'associer au défi commun que constitue la nutrition. C'est pourquoi les acteurs clés de la nutrition des personnes en situation de fragilité engagés dans des programmes de R&D nationaux et européens se sont associés pour proposer ce diplôme d'université. Notre équipe propose de vous transmettre un socle commun  de connaissances ambitieuses et pragmatiques sur la nutrition des personnes en situation de fragilité et les modalités de mise en oeuvre opérationnelle d'une alimentation efficiente dans vos établissements.